Opus III, comme l’indique le nom, est le troisième album de ces fiers Vikings.
La pochette est assez représentante du contenu, même si elle m’a rebuté au début par son côté ridicule : la musique jouée par les deux musiciens est beaucoup plus qu’un bon viking metal, car ils ont réussi à y ajouter une dimension très cosmique, tout en restant assez symphonique et atmosphérique. Les textes eux-mêmes sont très travaillés, abordant des thèmes flirtant avec l’apocalypse, la guerre et l’espace.
Pour caractériser la musique de
Forlorn, on peut dire que ça pourrait se situer entre les premiers
Enslaved et « Aspera
Hiems Symphonia » d’
Arcturus. Les guitares sont bien sourdes pour du black, les claviers sont indispensables à l’ensemble car sans eux, l’œuvre perdrait toute sa dimension spatiale.
En tout cas, ce n’est pas du tout malsain ! Peut être assez mélancolique en général, mais la musique n’est pas noire ni puante. Elle sent plutôt l’air frais et un certain romantisme s’en dégage. Une nostalgie assez profonde, mais pas envahissante.
Le chant, tantôt black et tantôt clair façon viking est là pour nous rappeler l’origine du groupe, qui tapait dans les ambiances guerrières et ancestrales de la Norvège.
Alors, on aime ou on aime pas. Je sais que fut un temps où je n’aurais pas accroché à l’album, mais à présent cette époque est révolue.
Selon moi, le seul défaut de ce disque, c’est qu’il est trop court (42 minutes)!
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