Ensoph vient de sortir, le 22 avril 2004, un album intitulé Opus Demetiae. Pour rappeler rapidement l’histoire du groupe, il a vu le jour grâce à Giuliano (guitares et programmation) et Zenone (batterie) en 1999 sur les bases de Endaymynion, groupe de prog-doom. La volonté des deux musiciens était de pouvoir monter un groupe leur laissant l’entier désir d’écrire sur leurs passions : la philosophie, le théâtre, l’ésotérisme, en incluant dans les compositions la culture et des sonorités gothiques. Au fil des années le groupe s’est enrichi en musiciens pour finalement sortir ce CD. Après écoute (pardonnez mes incorrections mais je n’ai pas du tout de connaissances en matière de Goth et d’Indus), ce qui frappe tout de suite est l’influence des sonorités orientales, renforcée par l’utilisation de la flûte qui est un instrument à part entière au sein du groupe. Les morceaux sont d’une composition complexe autant au niveau de l’utilisation de tel ou tel instrument mais aussi au niveau des sonorités (électro, doom, …) qui donnent une ambiance planante, dérangée et tourmentée à certains morceaux (en particulier au titre « Salmo a Nessuno »). Le fait qu’un des morceaux de cet Opus Dementiae soit intégré à une compilation contenant des morceaux des meilleurs groupes italiens de Goth et d’Indus est, si l’on peut dire, tout à fait normal et logique puisqu’en écoutant cet album j’y ai retrouvé des similitudes (ponctuelles) avec le groupe italien Theatre des Vampires au niveau de certains riffs et de la voix. Ce CD est donc à écouter reposé et au calme afin de capter toute la subtilité des atmosphères et des ambiances créées par
Ensoph sur cet album, mais aussi de se laisser entraîner pour un voyage musical dont on revient forcément changé.
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