Hate Supremacy. Ce nom ne vous dit sans doute rien, pourtant il ne s’agit pas d’un groupe sortie de nulle part et inconnu au bataillon. La sphère death n’a simplement pas vraiment réussie aux 3 fondateurs du groupe
Anton, Dargon et Sorghal. En tout cas beaucoup moins que la sphère black où ces 3 musiciens ont connus une importante renommée au sein de Nehëmah. C’est pourquoi malgré plus de 10 ans d’existence le combo Rhônalpins n’avait jusqu’ici sortit qu’un album et une démo.
Du line up originel, il ne reste aujourd’hui que l’omnipotent leader et multi instrumentiste
Anton. Ce dernier étant bien décidé à ressusciter le combo en berne depuis 7 ans, et ce, malgré le départ de ses deux comparses en 2006. Pour assurer les growls, notre maitre à bord a fait appel à l’énigmatique « D » qui lui en revanche est inconnu au bataillon.
Pour ce retour après 7 ans d’absence le combo n’a pas fait les choses à moitié et on n’a le droit à un artwork de très grande classe réalisé par le Dr. Laboartory (faite un tour sur son myspace son boulot est remarquable). Le mot « hate » revenant dans le nom du groupe, le titre de l’abum et le titre d’un morceau, on a bien compris que le groupe a vraiment la haine et c’est donc logiquement ce thème qui imprègne tout l’album.
« One by One » Illustre parfaitement cette envie du combo d’en découdre. Le growl de « D » y apparait bien profond et articulé, son timbre ressemblant étrangement à celui de Fransceco Paoli (
Fleshgod Apocalypse,
Hour Of Penance). Des morceaux comme « The serpent
Reflections » ou « The vision » proposent des riffs efficaces et puissants. Le combo y développe un potentiel destructeur proche des standards américains comme
Vile ou
Monstrosity.
Néanmoins le groupe parvient à se dissocier de ces influences en proposant quelques formes d’accords originales sur les passages mid-tempo « To the renewal accession » en est l’exemple parfait de même que “The Slave of the eternal” avec ses riffs brise nuques portés par une batterie technique. « The only god » grâce à sa longue intro limite doomesque, propose un interlude salvateur qui reprend sur les chapeaux de roue en milieu de morceau et finit par une outro lancinante. On appréciera alors le travail effectué sur les ambiances. Le solo de ce morceau en plus d’être très technique sonne très malsain. Tout comme tout les soli de l’album d’ailleurs. Ces derniers étant dispensés avec parcimonie mais bien présent.
Le morceau «
Hate is the law » est véritablement la tuerie de l’abum. Il s’ouvre sur un riff brutal mais non dénué de groove mis en avant par une prod en béton armé. Difficile de résister à l’assaut implacable de ce titre qui ravage tout sur son passage.
Hate Supremacy en proposant un death brutal de grande classe aux arrangements et à la production parfaitement fignolés réussi donc son retour haut la main. On reste impressionné par la prestation de M.
Anton qui nous pond un album impeccable quasi seul.
Les sorties en 2009 de
Necroblaspheme,
Gorod,
Hysteria,
Trepalium et
Hate Supremacy ont montrées un underground français en grande forme et confirment s’il en est encore besoin la qualité de la scène death hexagonale.
Support the french scene
Un bon groupe français encore passé inaperçu , on a l'habitude maintenant !
En 2009 je rajouterais les sorties de Withdrawn et the Seven Gates tout deux très bon .
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