One I Cinema

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14/20
Nom du groupe One I Cinema
Nom de l'album One I Cinema
Type Album
Date de parution 23 Janvier 2015
Style MusicalMetal Alternatif
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1.
 Broken Hearts
 
2.
 Not My Fault
 
3.
 My Vanity
 
4.
 The Mirror
 
5.
 Stay
 
6.
 Melissa
 
7.
 Melissa Pt. II
 
8.
 If Anyone Cared
 
9.
 Where Do I Belong
 
10.
 Stronger Than Before
 
11.
 Insidious
 

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One I Cinema


Chronique @ Hellsheimer

01 Fevrier 2015

Il va falloir rivaliser d’inventivité musicale pour pouvoir gravir encore quelques marches

One I Cinema est la créature de Marco Meyer dont il est le maitre à penser et à jouer. Et pour un gosse âgé seulement de 23 ans, on peut dire qu’il a une maturité hors du commun. Le groupe nous arrive donc de Osnabrueck en Basse Saxe ou il a vu le jour en 2013. Meyer se charge de tout, de la composition à la production en passant par toute l’instrumentation et le chant. Mais pour le live, c’est quand même plus sympa de jouer avec de vrais musiciens qu’avec des bandes et il s’est donc adjoint les services de Hannes Kelch à la guitare, de Ilja John Lappin à la basse et de Phillip Steven Albright à la batterie.
Sachant qu’a l’écoute on se retrouve avec un One Man Band, on ne peut que saluer le travail effectué à tous les niveaux. Rien n’est laissé au hasard et tout à du être murement et longuement réfléchit.
L’artwork étant très sobre et plutôt quelconque avec simplement le logo du groupe et un sigle, on passera rapidement dessus.
Mais...

Les comparaisons avec Alter Bridge vont aller bon train puisque le timbre de voix de Marco Meyer se rapproche beaucoup de celui de Myles Kennedy. Sa palette vocale n’en est pas moins impressionnante avec une modulation et une amplitude que beaucoup aimeraient pouvoir produire. La montée dans les aigus pour le final de My Vanity est vraiment pure et on n’a pas l’impression que c’est forcé à outrance. Marco utilise aussi quelques effets sur des passages parlées voir même presque chuchotées (The Mirror).

Les parties instrumentales alternent la puissance du Metal Moderne avec un gros son ultra produit et des choses plus intimistes, limites acoustiques (The Mirror, If Anyone Cared). La technique est irréprochable et hormis Alter Bridge, c’est aussi avec Thirty Seconds To Mars qu’on pourrait entendre quelques affiliations. On trouve beaucoup de passages saccadés surtout sur les intros et les couplets (The Mirror, Melissa Pt 2). Les guitares n’hésitent pas à se servir d’effets (Stronger Than Before) afin d’apporter des sonorités qui tranchent avec la routine.
On n’échappe pas aux titres à consonance «Je veux une groupie ce soir sous la couette» et même si ceux ci sont plutôt de bonne facture (Stay), rien ne les démarque de ceux de la concurrence. C’est sympathique, très bien exécuté mais pas transcendant. If Anyone Cared, dans le même style et déjà plus aboutie avec son alternance lenteur de la partie acoustique/lourdeur de la saturation.
Le groupe se fait aussi plaisir avec un titre dont la première partie est entièrement acoustique, avec guitare/voix seulement. On sent bien l’émotion transpirer de l’organe de Meyer dans ce genre d’exercice. Melissa et ses deux parties nous montrent donc toutes les facettes et la capacité du groupe à jouer avec les tempi.
La basse est bien présente et grassouillette à souhait comme on peut l’entendre sur le passage ou elle se retrouve livrée à elle même de Not My Fault.
Et lorsque One I Cinema décide de se lâcher, ça donne Where Do I Belong. Le titre bénéficie d’une intro bien rapide, technique et répétitive que l’on retrouve en partie tout au long du morceau. On ne peut pas réellement parler de Speed ou de Thrash mais on en est pas loin. Ou alors Insidious qui clôture l’album en beauté. Quel final acoustique...Très moderne lui aussi dans son approche globale, c’est le type de morceau qui mettra le groupe sur les rails de la notoriété. Il s’avère que la formation est vraiment au top de sa créativité lorsqu’elle sort des sentiers battus en proposant des titres plus longs, aux structures multiples à la limite du Metal Progressif.

il n’y a rien à reprocher à One I Cinema mais Alter Bridge est déjà passé par là. Et il a pris toute la place sur le trône qui se présentait. Il va falloir rivaliser d’inventivité musicale pour pouvoir gravir encore quelques marches vers la reconnaissance, la barre étant placée tellement haute que même un sauteur à la perche aura du mal à l’atteindre.

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