On the Inexistence of God

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15/20
Nom du groupe Blasphemer (ITA)
Nom de l'album On the Inexistence of God
Type Album
Date de parution 16 Décembre 2008
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album22

Tracklist

1. Kuro - Laughing Death
2. Compulsive Obliteration
3. IX Son
4. The Killing Dogma
5. 38-Gauge Absolution
6. On the Inexistence of God
7. Nihilist Preachers of Death
8. Cloaca of Iniquity
9. Dining Upon the Unburied
10. Outro

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Blasphemer (ITA)


Chronique @ Fabien

26 Octobre 2009
Terre encore en retrait sur la scène deathmetal, hormis son groupe Natron ayant réussi à s’exporter dès la fin des nineties, l’Italie monte au fil des ans, et se remarque désormais suite au succès mérité de Hour of Penance et Fleshgod Apocalypse, ou encore à la récente signature de Vomit the Soul chez Unique Leader, l’une des écuries US motrices du brutaldeath underground actuel. Nouvelle sensation, Blasphemer se forme en 1998 en région lombarde, sous l’impulsion de son guitariste compositeur Simone Brigo, multipliant démos et EP, avant d’obtenir un deal chez Comatose Music (Supreme Pain), dix années après ses premiers balbutiements.

Capturé et mixé dans différents studios italiens, dont le 16th Cellar Studio à la notoriété croissante, On the Inexistence of God voit le jour en décembre 2008, dans le même laps de temps que le Degradation Paradox de son homonyme hispanique Human Mincer, assorti d’une pochette réussie de Marco Hasmann, le second guitariste de la formation.

Fort d’une rythmique bien en place, sur le couple basse / batterie technique d’Alex & Clod soutenant les riffs précis de Marco & Simone, Blasphemer montre de réelles capacités dans la construction de ses morceaux. Des titres tels Laughing Death ou Compulsive Obliteration développent ainsi un riffing agressif, multipliant adroitement changements de rythmes, palm muting, et lignes de basse en avant. Mais l’originalité de la formation réside avant tout dans la présence de quatre vocalistes, superposant ou alternant growls profonds, chants hurlés et grognements porcins (les fameux pig squeals).

Le travail impeccable sur les lignes de chant reste toutefois lassant au fil de l’avancée de On the Inexistence of God, notamment dans la surreprésentation de pig squeals caricaturaux, qui prennent une part trop importante au détriment de l’expression même des guitares. En outre, malgré la présence judicieuse d’interludes tirés de films tels The Godfather ou 30 Days of Night, Blasphemer ne parvient pas à casser l’interchangeabilité de ses morceaux, ni la linéarité qui s’installe inexorablement.

Malgré sa volonté de démarcation et une qualité de composition indéniable, Blasphemer se noie ainsi immuablement dans la masse des formations brutaldeath actuelles, lâchant des titres trop conventionnels pour affirmer une vraie personnalité. En outre, à vouloir trop en faire dans le croisement de ses lignes vocales, le groupe devient parfois éprouvant, oubliant de recentrer On the Inexistence of God vers plus de puissance et de musicalité.

Fabien.

4 Commentaires

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BEERGRINDER - 27 Octobre 2009: J'en prends bonne note.

Cette profusion de pig squeal ne m'enchante guère mais je n'ai désormais pas le choix vu que le produit est déjà commandé.

Au pire il finira sur BG Records avec le reste...
BEERGRINDER - 05 Novembre 2009: En effet, l'écoute s'avère plus éprouvante qu'autre chose. Ces pig squeals empilés saoulent dès le 3ième morceau.

Ils jouent bien pourtant, mais ça s'arrête là, rien d'intéressant ne ressort à l'écoute, c'est à peine si la présence du thème du parrain m'a arraché un sourire...
MetalarKt - 14 Janvier 2011: Je suis d'accord avec la chronique et avec BG pour les pig squeals... Cela rend l'écoute assez fastidieuse. Dommage, la qualité de compo est là, les chants sont malgré tout soignés, mais en dehors de ça...
Cela dit, c'est le genre de groupe que je vois bien être apprécié par un novice du brutal death/grind ou un curieux du genre, en effet, c'est une bonne introduction à cette musique. Mais il faudrait pas s'arrêter là quand même.
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Commentaire @ wodulf

08 Avril 2013

Un brutal death générique influencé par la scène US

Ce groupe de brutal death italien existe sur le papier depuis 1998. Fondé par le guitariste Simone Brigo et le chanteur Paolo Maniezzo, au départ, Blasphemer était sutout un délire entre potes. Puis à l'arrivée du second guitariste, Marco Hassman, le projet va prendre un tournant plus sérieux. Concernant les bassistes et les batteurs, il y a eu beaucoup de va et vient jusqu'à l'année 2003 marquée par les l'arrivées de Clod et d'Alex.
Ce nom de Blasphemer, un peu bizarre pour un groupe de brutal death a été choisi par le chanteur Paolo, non pas en référence au morceau de Sodom mais plutôt au titre "Blaspherereion" de Deicide.
Etant en contact avec le groupe russe Scrambled Defuncts qui va les orienter vers le label Relics Records, un split est mis en chantier en 2003 avec un troisième groupe, russe aussi, du nom de Humanity Fucked To Gore. Enfin, après un second split en 2006, le groupe signe chez Comatose pour sortir ce premier album, On the Inexistence of God.
Le brutal death de Blasphemer découle complètement de la scène US en allant énormément s'influencer chez Deeds Of Flesh mais également un peu chez Disgorge - flagrant notamment sur "Dining Upon The Unburied" -. Comme chez le maître Deeds Of Flesh, Blasphemer est adepte du changement de tempos toutes les 20 secondes, ce qui fait que souvent l'on voit l'étiquette brutal death technique sous le nom du groupe; étiquette peu appropriée pour ma part parce qu'on est quand bien loin de la branlette de manche à la Necrophagist. On va trouver également chez Blasphemer quelques passages slammisant, digne d'un Cephalotripsy, notamment sur "Nihilist Preacher Of Death".
L'originalité, si on puit dire, de ce groupe là est qu'ils sont quatre à chanter. Ce sont quatre chants graduels qui vont du cris de dégénéré au gruik de porcin. Le groupe a essayé de s'en faire une marque de fabrique et d'originalité alors qu'en fait ce n'est pas vraiment extraordinaire : les chants sont assez quelconques et beaucoup de groupes arrivent à faire la même chose à deux.
Donc un brutal death complètement US dans l'esprit qui s'inscrit un peu trop parfaitement dans la vague du moment et qui fait de Blasphemer un groupe générique de plus. Comme une énorme partie de cette nouvelle génération brutal death, tout est misé sur la musique et rien sur les ambiances. Résultat, Blasphemer fait partie de ces groupes qu'on écoute d'une oreille distraite en bouffant ou en chiant. Enfin, reprendre le thème du Parrain en intro d'un morceau de brutal death, je trouve ça débile; même si ça l'est moins que cet interlude acoustique tout pourri et qui ne sert à rien en plein milieu de l'album, ou bien l'outro totalement inutile où on entend simplement un mec qui parle pendant 2 minutes. Tout ça nous donne plus de 6 minutes de remplissage qui permettent à l'album d'atteindre péniblement les 28 minutes.

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