Of Death

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14/20
Nom du groupe Byfrost
Nom de l'album Of Death
Type Album
Date de parution 27 Juin 2011
Labels AFM Records
Style MusicalBlack Thrash
Membres possèdant cet album12

Tracklist

1. May the Dead Rise
2. Eye for an Eye
3. Buried Alive
4. Of Death
5. Full Force Rage
6. Shadow of Fear
7. Sorgh
8. All Gods Are Gone

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Byfrost


Chronique @ GandhiEgo

05 Octobre 2011

Le prochain ABSU sortant sous peu, vous saurez où dépenser votre argent.

Byfrost dont c’est ici la seconde réalisation en l'espace de deux ans nous revient donc avec ce Of Death. Le ton est légèrement plus maitrisé que sur le premier opus et bien plus teinté de Thrash Metal que son prédécesseur.

Néanmoins alors qu’on a plus tendance à visualiser le Black Thrash comme une bête graisseuse et hargneuse, la nouvelle offrande de Byfrost à Odin est un tantinet trop polie et gentillette. La production est loin d’être « raw » et est au contraire une sorte de modèle de prod bien léchée, puissante et moderne, mais aussi, et c’est ici que le bât blesse, bien trop aseptisée par rapport à ce qu’on peut attendre du genre.

La plupart des chroniqueurs qui ont déjà eu le disque entre les mains ne s’y sont pas trompés. Le trio norvégien développe des ambiances proches de celles du projet d’Abbath « I » voire encore tout simplement des dernières réalisations d’Immortal. On pense aussi dans certains riffs aux vieux Darkthrone ou même encore aux sonorités développées sur le dernier Funeral Mist sans toutefois en égaler l’intensité.

L’intensité qui est effectivement le maitre mot et le problème majeur de Byfrost sur cette réalisation. La production proprette évoquée plus avant rend l'ensemble bien trop homogène et si les presque 40 minutes de l'album défilent sans le moindre ennui, il n’y a rien non plus qui vienne clairement vous réveiller et mettre la pêche. Un peu dommage pour du Black Thrash... Je réviserais ce jugement en ajoutant que les deux derniers titres, Sorgh et All Gods Are Gone, viennent même jusqu’à précipiter ce manque d’intensité de manière dramatique. Sorgh se contentant de faire une sorte de Jesu/Godflesh like sans âme et le dernier titre qui à mon avis avec tous ses down-tempos nous indiquent clairement la porte de sortie…

Au final, pas qu’on soit en présence d’un mauvais album, mais c’est tellement commun et plat que je doute que les fans du premier opus apprécieront ce nouvel effort. Le prochain ABSU sortant sous peu, vous saurez où dépenser votre argent.

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