S'il y a un groupe qui mérite de se voir décerner la médaille d'Honneur, c'est bien le quintet germanique
Dies Ater. Présente sur le front du metal extrême depuis bientôt une quinzaine d'années, cette section d'assaut est toujours bel et bien en vie, ce qui tient purement et simplement du miracle, au vu des galères à répétition qu'elle a enduré et des innombrables traquenards que lui a réservé le champ de bataille.
Initialement abritée par la compagnie Mordgrimm qu'elle déserta faute à des problèmes récurrents de manque de moyens, la section
Dies Ater rejoignit ensuite les rangs de la compagnie Last Episode, qui se retrouva très vite décimée et fut fatalement contrainte de baisser le pavillon, laissant la plupart des soldats combattant autrefois sous ses ordres se disperser et tomber sous les balles de l'ennemi.
Rescapés du massacre, les membres de
Dies Ater reprirent alors leurs bardas et leurs fidèles couteaux de survie, puis se remirent en route vers un avenir plus qu'incertain. Après plusieurs années creuses, ils finirent par rencontrer la compagnie Neon Knights qui leur offrit la promesse de jours meilleurs. Et là … Nouvelle désillusion ! … La malédiction qui frappe une fois de plus… Cruel destin pour cette valeureuse compagnie qui finit elle aussi par périr les armes à la main.
Ayant une nouvelle fois échappé au carnage, la section
Dies Ater, forte de sa réputation de dure à cuire et de son aura d'invincibilité, ne se démobilisa pas et poursuivit son chemin, guidée par son courage et sa soif du combat, pour exercer aujourd'hui ses talents sous la bannière de la compagnie
Twilight-Vertrieb et lancer son nouvel assaut, nom de code :
Odium's Spring.
Rafales black meurtrières sur fond de déflagrations death fracassantes, arrosage au napalm de claviers symphoniques d'origine dimmuborgienne,... Point de finesse tactique ici, c'est l'attaque frontale qui prime ! La technique est certes bien peu originale et des milliers de combattants l'ont déjà employée par le passé, mais
Dies Ater connaît très bien son métier et son assaut, transcendé par la phénoménale puissance de feu qui lui a conféré le commandant Andy Classen, est implacable. Efficacité maximale donc, avec pour résultat une jolie petite tuerie réalisée dans les règles de l'art.
Enfin, les rares permissions que les fous de guerre de la section
Dies Ater s'accordaient autrefois sont aujourd'hui révolues (on s'attendait au quatrième épisode de la saga de l'atmosphérico-acoustique "Der Schwur", on en est pour nos frais), preuve qu'ils n'ont plus que trois objectifs en tête : détruire, annihiler, pulvériser. Mission accomplie, mon commandant !
Reste maintenant à savoir si la compagnie
Twilight-Vertrieb finira dans l'état peu enviable d'énième victime de la malédiction ou si elle réussira cette fois-ci à la briser.
Quoi qu'il en soit, on pourra toujours compter sur
Dies Ater qui, tel un John Rambo au top de sa forme, parvient toujours à s'extirper des situations les plus compromises et les plus désespérées, le tout avec un seul changement de personnel au cours de son existence mouvementée et semée d'embuches, le bassiste Obskur ayant récemment pris sa retraite, contraignant le désormais ex-guitariste Torgrim à changer d'affectation et à laisser le poste vacant à un certain Ebonizer.
Peu de formations peuvent se vanter d'une telle cohésion et d'une telle stabilité (n'est-ce-pas, Captain Dani ?), c'est un fait indéniable, et il s'agit certainement de cette constatation, alliée à son époustouflante capacité de survie, qui font que la digne section
Dies Ater impose aujourd'hui un profond respect. Braves petits soldats…
Si durant mes pérégrinations je croise ces 2 albums, je les ferai mien?
OUI CHEF !!!
;p
Putain, c'est une bonne claque dans les oreilles que je viens de ramasser.
Merci.
Je sais que si je l'écoute, c'est en entier d'un seul trait ou rien du tout pour prendre une bonne claque de black mélo pendant 38 minutes!! Pourtant je ne suis pas fan de ce genre là d'habitude, mais dis BRAVO à Dies Ater pour le coup!
Après avoir ressorti et réécouté Hunger For Life, et l'avoir vraiment ré-apprécié, je me suis refait Odium's Spring et là aussi, surpris de ne pas avoir plus souvent écouté cette perle car en matière de Black et de Brutalité, c'est le disque parfait!!!Mélodies, riffing niveau cordes et brutalité, vitesse et précision côté Batterie, tout est parfaiot, idem pour l'organe vocal assez varié! Essayé de dénicher cet opus car il mérite une seconde vie!????
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