C'est en 2014 que se forme Towering, à l'initiative de Thom J.S. (guitare/chant) et Christnacht (guitare), avec la volonté initiale de jouer du Death
Metal Old School. Et c'est après avoir été rejoint par Wargod et Necrovorator respectivement à la batterie et à la basse que le groupe sort une première démo "Towards
Fate" en 2016. Avec le départ de Wargod et l'arrivée de
Mortem derrière les fûts, et quelques concerts, le groupe fait évoluer sa musique vers un Death
Metal aux effluves black. De là naîtra ce premier album "Obscuring Manifestations" que la fine écurie Dolorem Records aura eu la grande idée de récupérer. Parce que la qualité est au rendez-vous, une fois de plus !
L'album commence avec "A
Ritual of Descent", titre d'introduction instrumental à la fois lourd et lancinant avec ses mélodies malsaines et ses rythmiques écrasantes, posant d'emblée le ciment de ce que sera l'ensemble de l'album enfanté par Towering. Le groupe joue un Death
Metal blackisant dans la veine d'un
Azarath ou d'un
Svart Crown, direct et puissant, oscillant parfaitement entre accélérations dévastatrices et mid-tempos écrasants, comme nous le montre clairement le premier véritable titre "The
Poison of Man".
L'album est un formidable concentré d'accélérations assassines et furieuses, et de mid-tempos pachydermiques et dévastateurs, où le jeu de batterie de
Mortem derrière ses fûts fait un travail remarquable, accentuant l'impact déjà considérable des morceaux ! En plus d'envoyer des riffs vicieux et redoutables d'efficacité tout du long, Towering ajoute à sa recette une bonne dose de leads sinistres et hypnotiques magnifiant l'ensemble et ajoutant aux morceaux une touche épique et guerrière, à l'image de l'excellent "
Monuments to Our
End" et son final majestueux ou de celui tout aussi prenant de "One With the Black
Earth". Autre plus dans les bagages du groupe, les vocaux de Thom J.S. hurlés et crachés, comme possédés par ses imprécations et ajoutant plus encore d'impact à l'atmosphère d'apocalypse et de fin du monde dégagée par cet album, à l'image de l'infernal "Growing Seed of
Agony".
Plus posé, le titre "One with the Black
Earth" se démarque un peu du reste de l'album avec un rythme mid-tempo plus marqué malgré une puissance et une lourdeur accrue en fin de morceau, permettant ainsi un léger repos dans ce déferlement de violence et de chaos (ceci étant relatif tout de même).
Du côté de la production de l'album, celle-ci est relativement bien équilibrée, offrant un son clair et puissant à l'opus, où l'ensemble des instruments ressort, même si la basse reste comme souvent un peu en retrait dans le mixage, permettant ainsi d'appuyer le côté surpuissant et dévastateur des compositions de Towering.
Si jusque là les sorties de ce début d'année ne m'avaient pas plus enchanté que cela, exception faite de quelques sorties, Towering, avec son premier album "Obscuring Manifestation", est lâché tel un missile dans la foule, n'escomptant faire aucune concession, ni pitié, juste annihiler toute forme de concurrence. Et c'est chose faite, car pour ma part j'oserai déjà m'avancer et en faire une des très grosses sorties de cette année 2019 au vu de l'efficacité et de la grande qualité de ce premier album !
Merci à toi, une de mes sorties préférées de cette année pour l'heure !
Wouah ça a l'air de valoir son pesant d'or alors !?
Faut que je me le procure au plus vite alors!
Towering avec ce Obscuring Manifestation m'impressionne par sa rage et ses qualités, de par ses riffs puissants, mais tout aussi vicieux et d'un ensemble très bien équilibré. Selon moi, le groupe sonne également proche d'un Malevolent Creation avec des riffs plus inspiré et costauds et ayant une semi teinte black, et d'ailleurs même le chant est très similaire au timbre hargneux et particulier de Bret Hoffmann.
Voila 1 belle découverte grace à 1 excellente chronique.Sitôt écouté sitôt commandé sur Bandcamp!
Ce jeune groupe a 1 touche Behemotienne dans son intro. Le mixage batterie est juste parfait car le son n'est pas clinicale...mais analogique!
Apres je ne m'aventurerais pas à faire 1 sur-analyse de cette chronique car elle est juste parfaite.
Merci pour la decouverte.
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