Oblivious to the Obvious

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17/20
Nom du groupe Hourglass
Nom de l'album Oblivious to the Obvious
Type Album
Date de parution 2009
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album4

Tracklist

DISC 1
1. On the Brink
2. Homeward Bound
3. Pawn II
4. Faces
5. 38th Floor
DISC 2
1. Facade
2. Skeletons
3. Estranged
4. Delirium
5. Part 1 - No Chance
6. Part 2 - Realization
7. Part 3 - Remember Me
8. Part 4 - In My Hands
9. Part 5 - Redemption

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Hourglass


Commentaire @ Cthulhu1

26 Mars 2010
Difficile de chroniquer un album de plus de 2h00 (au moins, on en a pour son argent !). Certes, c'est long mais lorsqu'on sait qu'il s'agit d'un concept album sur un mode heavy-prog (très prog d'ailleurs), on s'étonne moins.
Des longueurs, certes il y en a : le niveau technique est élevé et on a parfois le sentiment qu'ils veulent un peu trop le démontrer. Néanmoins, c'est assez peu gênant eu égard à la réelle qualité de l'ouvrage. A l'écoute, il y a deux références qui vous pètent à la tronche avec une évidence proche d'un excès de vénération : j'ai cité l'insurpassable "The Wall" des Pink Floyd (pour l'aspect conceptuel et la finesse de la guitare) et Shadow Gallery (pour le style et la modernité). Quant à mon instrument de prédilection, soit la basse, elle ronfle merveilleusement sur toute la durée. Fa-meux !

S'il fallait ne donner qu'un exemple de leur talent à tous, je choisirais un contre-exemple, soit peut-être le morceau le moins illustratif de l'album, "Faces" (plage 4) qui démarre quasiment en acoustique (voix et piano) et qui se plugge en cours de route (basse et guitare). Fin, soyeux, délicat et puissant dans le propos. Par ailleurs, si la puissance est souvent évidente, elle est souvent retenue, presque suggérée. Et quand elle s'emballe, ce n'est pas de la musique qui bastonne pour le plaisir : elle retranscrit en fait divers états d'esprits successifs.Le concept, donc, en bref : le très à la mode VDM. Un gars qui a eu une enfance malheureuse et qui parvenu à l'age adulte est rattrapé par ses démons, tombe dans les mêmes errements que son géniteur et se pose la douloureuse question du sens de sa vie... qu'il décide de prendre en mains. C'était toutefois compter sans ce foutu Destin ! Si comme pour moi, la crise de la quarantaine vous taquine, ça vous parlera immanquablement.

Enorme feeling en tous cas de ces Américains, bien servis par une excellente production. L'album est extrêmement varié et on passe par de nombreux styles et ambiances : un long voyage, douloureux et poignant. Une vraie découverte pour les amateurs de Metal un peu complexe qui en ont un peu soupé des clones de DT.
Pour moi, assurément une des plus belles choses que j'aie écoutées en 2009.

1 Commentaire

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TheWhiteCrow - 01 Avril 2010: Bon groupe, bonne chronique! =)
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