Oblivion Machine

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16/20
Nom du groupe Oblivion Machine
Nom de l'album Oblivion Machine
Type Album
Date de parution 05 Décembre 2013
Style MusicalCyber Metal
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. MACS0647-JD 03:11
2. Off the End 05:51
3. Dialog of Anticipation 05:16
4. Hall of Despair 06:13
5. See You Rise 04:49
6. Failure 05:40
7. Inhabited Planet Earth 04:46
8. Space Confinement 06:35
9. Shut Down Oracle 05:20
10. Into Oblivion 05:57
Total playing time 53:38

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Oblivion Machine


Chronique @ Matai

23 Décembre 2013

Un bon regain de vitalité pour les Oblivion Machine

Oblivion Machine est plutôt productif puisqu’il nous habitue depuis 2008 à une sortie tous les ans. 2011 avait été l’année de la révélation pour ces Russes tournés vers le futur avec un album de cyber metal qui a été plutôt apprécié dans le monde du metal industriel. 2012 montrait un groupe désireux de montrer une facette plus cosmique avec « Starfield ». 2013 semble être l’année du mélange puisque le désormais quintet mix les différentes ambiances faisant la personnalité de leurs opus : le côté cyber et le côté cosmique.

C’est donc naturellement qu’ils appellent leur nouvelle offrande « Oblivion Machine », comme pour montrer qu’il s’agira du disque qui leur ressemble le plus. La pochette est d’ailleurs très belle et représente la Lune vu d’un engin spatial. Cela nous donne un avant-goût de ce que l’on risque de retrouver et en effet, on ne sera pas trompé sur la marchandise. Oblivion Machine propose un ensemble plutôt nouveau et mieux travaillé par rapport aux précédentes sorties. Un cyber death atmosphérique, dira-t-on, puisqu’ici ce n’est pas la brutalité qui prime. L’introduction « MACS0647-JD » nous emmène en plein voyage grâce à une musique instrumentale et ambiante centrée sur la beauté des effets. Les guitares ne viennent que tardivement lancer une offensive, avant un « Off the End » très bien ficelé pas loin de leurs acolytes de Bog Morok sur « Stadiae II », aussi tranchant qu’atmosphérique et futuriste.

Les autres morceaux proposent aussi quelques petites touches particulières comme un peu de sympho et d’éléments exotiques sur « Dialog of Anticipation » sans oublier un « Hall of Dispair » qui nous emmène à la fois au fond fin du cosmos et dans un monde synthétique. Les touches électroniques sont d’ailleurs bien gérées, arrivant aux moments les plus opportuns. Le chant est davantage hurlé mais sied malheureusement moins à l’ambiance, les growls semblant beaucoup plus adaptés.

On pourra dire qu’Oblivion Machine se sera démené pour pondre cet album qui ne manque pas de titres aux moments forts comme « See You Rise » avec en guest le chanteur de Digimortal. On sent bien la patte russe, à savoir un rythme presque dansant, des chants plus scandés que growlés, et des touches électroniques presque techno. Il y a tout de même des petites subtilités dans l’utilisation des petites bidouilles qui passent très bien en arrière plan et des chœurs qui ajoutent une touche épique.

Des hymnes cybernétiques, on en a comme sur un « Failure » déshumanisé ou un « Inhabited Planet Earth » très pessimiste. Une fois de plus, le quintet ne mise pas sur la brutalité mais sur l’ambiance, le jeu des vocaux, le côté technique des riffs et surtout les claviers, qui ont ici une place très importante.

Au moins, on ne se retrouve pas avec le chant féminin casse-pied et inadapté (si ce n’est sur le dernier titre mais ça passe) ou avec l’électro trop pompeux que l’on pouvait retrouver sur « Zero Gravity ». Avec ce « Oblivion Machine », les Russes ont corrigé leurs défauts et ont réussi à pondre un opus prenant qui, à défaut d’être complètement immersif, arrive à embarquer l’auditeur dans un autre monde. Une belle expérience en somme.

1 Commentaire

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Ultrashock - 24 Décembre 2013: Tu m'a donné envie d'y poser une oreille, merci pour cette chro Matai.
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