Noble

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18/20
Nom du groupe Versailles Philharmonic Quintet
Nom de l'album Noble
Type Album
Date de parution 16 Juillet 2008
Style MusicalVisual Kei
Membres possèdant cet album55

Tracklist

Re-Issue in 2008 by CLJ Records with 1 bonustrack and DVD included
DISC 1
1. Prelude 01:34
2. Aristocrat's Symphony 06:16
3. Antique in the Future 05:46
4. Second Fear (Another Descendant) 03:08
5. Zombie 03:52
6. After Cloudia 04:53
7. Windress 04:29
8. The Revenant Choir 07:01
9. To the Chaos Inside 03:14
10. Suzerain 04:20
11. History of the Other Side 09:38
12. Episode 03:10
Bonustrack (Re-Issue 2008)
13. The Revenant Choir (First Take) 08:46
DVD 1
1. Prelude
2. Aristocrat's Symphony
3. Episode
Total playing time 1:06:07

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Versailles Philharmonic Quintet


Commentaire @ Sylvanas

03 Avril 2010
Versailles est un groupe de Visual-kei japonais, créé en 2006 par Kamijo et Hizaki. Le nom du quintette (à l’époque où l’album est sorti en tout cas) annonce déjà la couleur, référence au château français dans lequel a vécu le Roi-Soleil au XVIIIème siècle. On en déduit que l’on pourrait à s’attendre à un atmosphère baroque, mais étant donné le mythe créé par le Château de Versailles, il en va de soi que l’on pourrait espérer une musique épique, qui nous plongerait dans les méandres de cette période. Quant aux tenues de scène, les robes à froufrou aux couleurs flashies sont de mise, de même que les talons haut. En clair et concis (et très réducteur je l‘admets), vous aurez au menu du metal symphonico-néo-classiciste version japonisante, sur fond d‘envolées lyriques et vampiriques.

La pochette n’est pas trop tape-à-l’œil. On voit Kamijo au centre de l’artwork, un sabre à la main, penché au-dessus d’une jeune demoiselle avec un regard semble-t-il aveuglé par une faim sanglante. Personnellement, je préfère dire tout de suite que c’est pas ce qu’il y a de plus intéressant. Sur Lyrical Sympathy, il n’y avait la tronche de personnes, alors pourquoi en mettre une, et celle du chanteur en plus, sur cet album ? Mystère et boule de gomme je n’en sais pas plus. Ceci dit, je ne suis pas là pour vous parler artwork, mais plutôt musique.

Et c’est là que Versailles prend tout son sens. Le prélude commence pour nous plonger dans un monde sombre. Des violons, un piano aux notes quelque peu inquiétantes, puis coups de cymbales et voila les chœurs qui entrent en scène avant d’être accompagnés par une mélodies au clavecin.

Et puis soudain, l’éveil : Aristocrat’s Symphony. La créature sort de sa tanière, puissante, mélodieuse, envoûtante sur un riff bien lourd, agrémenté d’orchestrations qui ne font qu’augmenter son pouvoir de séduction et d’attraction. Puis arrive la double pédale, les harmonies des guitares et les douleurs aux cervicales. La chanson conserve son rythme du début jusqu’à la fin. Le solo est en soi pas mal, mais ça reste du shred malmsteennien, ou presque. Ce qui veut dire « eh vas-y que je te descends les gammes mineures et harmoniques à grands coups d’aller-retour et de sweeps ! » Somme toute, vous voulez de l’originalité néo-classisiste, c’est pas ici qu’il faut chercher. Cependant, c’est de loin l’un des meilleurs titres de l’album, soyez en certains.

On continue avec Antique In The Future, qui est une bonne chanson il faut l’admettre. Début en dual guitares avant un riff heavy, tout en restant mélodique, suivi d‘un rythme qui envoie pas mal, alternant une certaine lourdeur avec les mid-tempo.. Pourtant, bien que ce soit une bonne chanson, je la trouve longuette. Le début est bon, mais passé le solo, ça n’a plus grand intérêt. Qui plus est, ici Kamijo n’exprime pas tout son potentiel. C’est dommage.

Second Fear -Another Descendant- refait bouger les petites frimousses, pour notre plus grand plaisir, mais au grand déboire de nos cous. Le riff et la mélodies de Teru, avec une batterie qui pulse, un solo assez oriental dans l’esprit, et le pont qui est presque jouissif avec sa lourdeur et ses chœurs. Par contre, les cris de Kamijo sont faibles, on a l’impression qu’ils ont été mis en retrait pour x raison. Seul point négatif de la chanson.


Zombie nous fera presque danser la polka, de par son rythme entraînant et ses lignes mélodiques, encore une fois empruntés à l’orient. Et là, étrangement, les cris rauques de Kamijo sont mis en avant, en tout cas toujours plus que sur la chanson précédente.

After Cloudia reste dans un classique heavy/speed metal propre à Hizaki Grace Project, avec les nappes de synthés qui s’imposent, et surtout un rythme presque X Japanesque. Rien de bien original cependant. On dirait que le groupe ne veut pas prendre de risque.

Et là, surprise ! Versailles se met au J-rock avec Windress. Je dois admettre que cela fait un choc. Certes, tout cela démarre avec une petite nappe électro, à laquelle s’ajoute quelques notes de piano. Puis à cela ajoute une ambiance plutôt mélancolique, un brin tristounette. Mais voila ! Le J-rock ne leur sied pas du tout. Surtout après After Cloudia. La chanson est pas mal, mais pas plus entraînante que cela. Il lui manque quelque chose. Notons quand même que c’est peut-être, selon moi, La chanson où Kamijo arrive à utiliser une bonnes parties de ses compétences alternant voix grave et voix de tête dans son refrain.
Ensuite arrive une véritable catastrophe : The Revenant Choir. Je vous vois venir, en me disant que je ne raconte que des bêtises, mais je vais vous expliquer pourquoi. A la sortie de cette chanson, il s’agissait d’une véritable pépite à mes yeux et mes oreilles. Certes, les mélodies sont restées les mêmes à peu de choses près, un petit changement sur le solo de Hizaki ni vu connu, la batterie omniprésente et puissante, les riff mélodiques mais tranchants, et les chœurs du refrain… Par contre, quand on était habitué à une version où la voix nasillarde de Kamijo sonnait à merveille avec la chanson, entendre sa nouvelle voix sur cette chanson me révulse. Pourquoi me direz-vous ? Je répondrai par les goûts et les couleurs. Heureusement pour certains, cette version est écoutable, et grand bien leur en fasse d’ailleurs. Pour d’autres, comme moi, cette version est une injure à la chanson d’origine. Mais continuons.

To The Chaos Inside, et Suzerain restent respectivement dans la même veine que Second Fear et Zombie. Pas grand-chose à dire dessus, si ce n’est que c’est bon !

J’en viens tout de suite à la pièce maîtresse de l’album. Une magnifique épopée de près de 9 minutes 39 : History of the Other Side. Une bombe cette chanson, du début jusqu’à la fin. Une ambiance presque mystique, faite de passages lents et lourds, doux et orchestraux, qui contrastent avec une rapidité qui arrive passé les 3 minutes de la chanson. L’atmosphère est prenante, presque oppressante, et la rapidité, la fluidité des guitares ne fait rien pour atténuer cette sensation. La voix de Kamijo, emplie d’émotion et de douceur, contraste avec la puissance des instrumentistes, comme s’il nous appelait à sa rencontre, à venir le rejoindre, à nous laisser mordre, avant de se jeter sur nous à grands coups de cris rauques. Bref, la perle de cette album !

On finit par une très belle ballade au piano, Episode, qui clôt cet album de fort belle manière. Contrastant totalement avec HOTOS.

Un album de fort bonne facture donc. Et pourtant, il ne surpasse pas Lyrical Sympathy. C’est un bon CD avec ses points forts et ses points faibles que j’ai essayé de retranscrire au mieux. Cependant, pour découvrir Versailles, allez jetez une oreille à leur première et précédente sortie. Une note ? Je lui donnerai 16/20. Parce que c’est pas un album qui s’oublie vite, mais c’est plutôt une manière pour le groupe d’affirmer leur style sans prendre de risque. Ce qui est dommage pourtant.

Les perles :

Aristocrat’s Symphony
Zombie
History of the Other Side

6 Commentaires

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Temnota - 06 Avril 2010: Le truc c'est de prendre un max de recul par rapport à l'album, l'écouter un bon nombre de fois et bien le digérer.

Puis passer à autre chose, histoire d'avoir vraiment un bon recul.

A ce moment là je pense qu'on est capable d'avoir une certaine objectivité, un certain recul afin d'évaluer l'album comme entité propre et non selon nos propres critères personnels. ^^
Detonation - 28 Septembre 2012: Il ne faut surtout pas faire une description de chaque chanson mais parler en général de l'album, s’arrêter juste sur les citation des chansons quand on évoque les points forts ou faibles de l'album:

"La qualité musicale est en vraie dent de scie, on retrouve d'excellentes chansons (Zombie, HOTOS) et des bien plus passables et anecdotiques (After Cloudia)"

C'est un exemple basé sur ce que tu dis dans ton commentaire.
TheTenth - 23 Janvier 2013: ??? pourquoi pas donner le ressenti de chaque morceau tant qu'il y a un avis global de l'album, je trouve ça intéressant ça permet de voir que les morceaux ne sont pas forcément tous du même style musical ou plus doux et donc important si ils ont une identité musicale et dans l'inspiration
merci d'avoir bien détaillé moi j'apprécie le travail et la structure de ta chronique
hélas les albums de Versailles se trouvent entre 50 et 100 Euros sur les sites mais j'en prendrais surement un voire deux car c'est un groupe génial
Detonation - 24 Janvier 2013: Pour deux raisons: on perd une partie de la découverte de l'album (savoir on est placée une chanson douce, les structures répétitives, ce genre de choses, ça parait pas mais ça joue sur le ressenti) ; et une longueur de chronique inutile parce que peu intéressant pour la plupart des lecteurs donc pas bon. Ce n'est pas pour rien que ce n'est pas une chronique mais bien un commentaire ce texte.
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