No Limit to the Evil

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13/20
Nom du groupe Zero Down
Nom de l'album No Limit to the Evil
Type Album
Date de parution 15 Décembre 2014
Labels Minotauro
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. Return of the Godz
2. No Limit to the Evil
3. Devils Thorn
4. Cold Winters Night
5. Leche di Tigre
6. Phantom Host
7. Suicide Girl
8. Steve McQueen
9. Two Ton Hammer
10. Black Rhino

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Zero Down


Chronique @ Hellsheimer

15 Novembre 2014

Une sortie de plus à réserver aux nostalgiques

Zero Down nous arrive tout droit de Seatle, endroit qui n’est pas vraiment reconnu pour abriter des groupes Metal de facture disons, classique. La scène du coin étant plutôt reconnue pour avoir flingué en règle tout le reste de la musique au début des années 90...
Après avoir produit son effort précédent par ses propre moyens, Zero Down revient cette fois avec un vrai label, Minotauro Records et donc un nouvel et 4éme opus, No Limit to the Evil. Sortie prévue le 15 décembre 2014. Par contre, pour ce qui est de l’enregistrement, pas de changement. Retour aux Jupiter Studios à Seattle avec Martin Feveyear (Queens Of The Stone Age, Duff McKagan's Loaded) .
Et pour parachever le tout, l’artwork de ce No Limit to the Evil est l’oeuvre d’Ed Repka, connu pour toute une tripotée de pochettes d’albums cultes (Evil Dead, Megadeth, Death pour n’en citer que quelques uns).

Au niveau de la production, pas de nostalgie, le son fait très actuel. Et dés l’intro, on sait à quelle sauce nos ouies vont être mangées. Car la fameuse NWOBHM a encore frappé. Mais on pourrait parler du Heavy Metal en général car on va retrouver tous les gimmicks inhérents au genre. Musicalement on se rapproche de temps en temps de Maiden pour les harmonies de guitares partagées, voir de Thin Lizzy sur certains chorus (No Limit to the Evil, Black Rhino). Les rythmiques se faisant à coup de Power Chords bien sentis comme aux plus beaux jours (Judas Priest, Accept).
Pour les soli, il n’y a pas grand chose à signaler hormis le fait qu’ils sont tout à fait dans le style, ni trop techniques, ni trop longs, enfin pas chiants, quoi.

On flirte parfois avec le Speed comme sur le titre Phantom Host mais aussi avec le Prog dans ce même titre puisqu’on peut noter un ralentissement très lourd au milieu du morceau. Et deux rythmes différents dans un titre de Heavy, on piétine quasiment le gazon de Dream Theater...
Mais Zero Down sait aussi s’inspirer de choses plus récentes (tout étant relatif) et pour certains passages guitaristiques, le groupe se tourne vers King Diamond ou Mercyful Fate (le break de Return of the Godz, l’intro de Black Rhino) ou... Accept (No Limit to the Devil, Suicide Girl, Steve McQueen).
Et pour une fois, on n’oublie pas la basse. Elle est ronflante sur l’intro de No Limit to the Devil (Accept again) ou Punk/Metal pour Two Ton Hammer et son mélange Motörhead/Punk de comptoir.

Et pour la voix, on pense tout de suite à Rob Halford pour les montées dans les aigus. Malgré cela, lorsque le chanteur ne force pas, Le timbre général utilisé sur les titres est plutôt classique pour le style même si la puissance est toujours présente. Certaines intonations rappelant Prophet, le vocaliste de St Madness. Les choeurs font plus dans une mouvance Allemande (Accept, pour ne pas les citer une fois de plus) sauf sur Two Ton Hammer ou là faut plutôt regarder vers des trucs fleurant mauvais les diffusions radios dollaresques...

Bon.
C’est propre, bien exécuté, et en live, ça doit fouetter de la cervicale. Une sortie de plus à réserver aux nostalgiques d’un passé que les plus jeunes ne peuvent pas connaitre.
Youpi.

2 Commentaires

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Bursthead - 16 Novembre 2014: Le genre de sortie qui fait justement plaisir aux plus jeunes qui ne peuvent pas connaître ce passé ;) merci pour la chronique, ça me plaît bien, je vais aller jeter une oreille de suite!
Hellsheimer - 16 Novembre 2014: C'est pas l'album de l'année mais ça passe plutôt bien :-)
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