Zero Down nous arrive tout droit de Seatle, endroit qui n’est pas vraiment reconnu pour abriter des groupes
Metal de facture disons, classique. La scène du coin étant plutôt reconnue pour avoir flingué en règle tout le reste de la musique au début des années 90...
Après avoir produit son effort précédent par ses propre moyens,
Zero Down revient cette fois avec un vrai label,
Minotauro Records et donc un nouvel et 4éme opus,
No Limit to the Evil. Sortie prévue le 15 décembre 2014. Par contre, pour ce qui est de l’enregistrement, pas de changement. Retour aux
Jupiter Studios à Seattle avec Martin Feveyear (
Queens Of The Stone Age,
Duff McKagan's
Loaded) .
Et pour parachever le tout, l’artwork de ce
No Limit to the Evil est l’oeuvre d’Ed Repka, connu pour toute une tripotée de pochettes d’albums cultes (
Evil Dead,
Megadeth,
Death pour n’en citer que quelques uns).
Au niveau de la production, pas de nostalgie, le son fait très actuel. Et dés l’intro, on sait à quelle sauce nos ouies vont être mangées. Car la fameuse NWOBHM a encore frappé. Mais on pourrait parler du Heavy
Metal en général car on va retrouver tous les gimmicks inhérents au genre. Musicalement on se rapproche de temps en temps de Maiden pour les harmonies de guitares partagées, voir de
Thin Lizzy sur certains chorus (
No Limit to the Evil, Black
Rhino). Les rythmiques se faisant à coup de
Power Chords bien sentis comme aux plus beaux jours (
Judas Priest,
Accept).
Pour les soli, il n’y a pas grand chose à signaler hormis le fait qu’ils sont tout à fait dans le style, ni trop techniques, ni trop longs, enfin pas chiants, quoi.
On flirte parfois avec le Speed comme sur le titre
Phantom Host mais aussi avec le Prog dans ce même titre puisqu’on peut noter un ralentissement très lourd au milieu du morceau. Et deux rythmes différents dans un titre de Heavy, on piétine quasiment le gazon de
Dream Theater...
Mais
Zero Down sait aussi s’inspirer de choses plus récentes (tout étant relatif) et pour certains passages guitaristiques, le groupe se tourne vers
King Diamond ou
Mercyful Fate (le break de
Return of the Godz, l’intro de Black
Rhino) ou...
Accept (No Limit to the
Devil,
Suicide Girl, Steve
McQueen).
Et pour une fois, on n’oublie pas la basse. Elle est ronflante sur l’intro de No Limit to the
Devil (
Accept again) ou Punk/
Metal pour
Two Ton Hammer et son mélange Motörhead/Punk de comptoir.
Et pour la voix, on pense tout de suite à Rob
Halford pour les montées dans les aigus. Malgré cela, lorsque le chanteur ne force pas, Le timbre général utilisé sur les titres est plutôt classique pour le style même si la puissance est toujours présente. Certaines intonations rappelant
Prophet, le vocaliste de
St Madness. Les choeurs font plus dans une mouvance Allemande (
Accept, pour ne pas les citer une fois de plus) sauf sur
Two Ton Hammer ou là faut plutôt regarder vers des trucs fleurant mauvais les diffusions radios dollaresques...
Bon.
C’est propre, bien exécuté, et en live, ça doit fouetter de la cervicale. Une sortie de plus à réserver aux nostalgiques d’un passé que les plus jeunes ne peuvent pas connaitre.
Youpi.
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