Amis de la chaine des puys et du fromage de St Nectaire, soyez les bienvenus.
Le trio auvergnat vient de sortir enfin son premier méfait discographique. Quand vous arrivez à dégoter l'objet du délit, vous découvrez tout d'abord la magnifique pochette de ce vinyl, ambiance glitter et hard à la
ZZ Top...
Une jeune femme vous présente la partie charnue de son anatomie, vous laissant immédiatement deviner la folle randonnée que vous pourriez vous offrir avec elle.
Avec le jeu de mot du titre : No Butts (et non Guts), No
Glory !
On comprend très vite que le temps est venu aux poètes de s'exprimer...
Alors, dans ce cas là, encore du hard pour réunion de bikers, dans l'esprit de Mötorhead et consorts me direz-vous. Et bien pas du tout (ou juste un peu) !
Certes le groupe aurait tout à fait sa place dans ce genre de festivals, et serait tout à fait dans l'esprit car ici les compositions sont concises et on dépasse rarement les 3 minutes par chanson. On pense immédiatement à des groupes comme Mötley Crüe période "Theatre of
Pain",
Slade, Hanoï Rocks ou par moment les
New York Dolls. Ensuite, comme notre combo fait (très) bien les choses, le disque en vinyl orange est agrémenté du CD pour le même prix (et stipulé comme tel sur la pochette par un sticker), reprenant l'intégralité de l'album. La pochette intérieure n'a pas été oubliée non plus. Pour un disque auto-produit, on est carrément bluffé. Le son est très bon, bien sûr légèrement en-dessous des productions de majors, mais en 14 titres et un peu plus de 40 mn, la messe est dite en langage quelquefois châtié ("I'm a butt buster, mother fucker" comme le précise un monsieur que l'on imagine velu et tanké comme une armoire 3 portes vitrées normande). Cet album (vinyl + CD) est en tirage ultra-limité puisque tiré à 269 exemplaires, tous numérotés pour notre plus grand plaisir.
Ne tardez pas à vous le procurer avant l'épuisement (rapide) de l'objet.
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