Liste des groupes Hard FM Nightblaze Nightblaze

Nouveau venu au sein des familles de Rock/Metal avec la sortie de son premier album éponyme dévoilé en fin de mois d’août 2024, le groupe Nightblaze vit réellement le jour en 2021 en sortant de l'imagination du compositeur, multi-instrumentiste et producteur italien Dario Grillo (notamment connu pour sa participation dans les groupes Platens et Violet Sun) dont l’intention première fut la création d’un son solide et actualisé sur de profondes influences telles que le Rock mélodique, l’AOR ou encore le Hard FM des années quatre-vingts en suivant les traces de combos comme Work Of Art, Wet, Eclipse, The Night Flight Orchestra, ou encore Treat, Fate, Talisman, et bien d’autres encore !
Afin de pouvoir mettre sur pied ce projet, il fit appel à son frère Alessandro (officiant également avec Platens et violet Sun) pour occuper le poste de batteur, ainsi qu’à Federica Raschellà pour la basse et Damiano Libianchi pour le chant. Dès lors, il leur fallut trois années supplémentaires pour sortir ce premier opus aux accroches déjà contagieuses pour un premier jet du fait de la musicalité fort bien assemblée qui compose cette machine à voyager dans le temps.

Ainsi donc, cette pérégrination au sein de la décennie la plus marquante du monde musical débute par "Sudden Blast" qui, comme son nom l’indique, nous délivre une explosion soudaine en s'ouvrant en force et en nous déversant de superbes refrains en quantité, à l’instar de "Fragments of Time" qui possède tous les éléments d'une chanson pleine de mélodies très dures avec des touches très progressives ; le tout couplé d’un refrain explosif créant beaucoup de cadence et de sonorité. Dans une structure identique, l'ultra-accrocheur "You're Gone" avec ses tonalités fantastiques et sa superbe aura teintée de mystère ainsi que "Tell Me" (très Night Flight Orchestra) suivent également ce schéma en nous faisant voyager dans le monde des aficionados de Bon Jovi.

Vous l’aurez compris, dès son entame, ce disque nous confirme qu’il est véritablement une résurrection doublé d’un hommage d’une époque révolue, et tout porte donc à nous faire croire qu’il ne comporte aucune surprise. Et pourtant, c’est loin d’être le cas puisque "Fading Away" est plutôt un morceau où Dario Grillo a ajouté son propre hommage en faisant ressortir les influences que son groupe Platens avait comme caractéristiques dans ce numéro aux multiples cascades de mélodies ; tout comme "Take on Me" (qui, cette fois, n’est pas une énième reprise de A-Ha) et son début tonitruant qui annonce une tempête parfaite de tonalités fantastiques, confirmant dès lors que ce premier-né ne se cantonne pas seulement à la nostalgie du passé.

Par ailleurs, "Carry On" montre que ce disque bénéficie également de la solide performance vocale de Damiano Libianchi en démontrant l’énergie à transmettre afin de faire bénéficier à cet album d’un bon attrait commercial, à l’instar de la ballade émotionnelle "Daughter", soutenue par un piano et des cordes impulsant une certaine charge émotionnelle concluant parfaitement ce premier opus.
Du reste, si vous connaissez le morceau de Brother Firetribe intitulé "Valérie", dirigez-vous immédiatement sur la piste ayant pour nom "Diana", car, mis à part un prénom différent, il est difficile de ne pas les considérer comme des pistes jumelles. En effet, elles sont toutes deux un Rocker au tempo rapide couplé d’une combinaison d’élégance et de tension qui font mouche immédiatement, à l’image de "Hold On to Me" qui demeure un montage semi-lent plein de nuances musicales qui encensent les oreilles.

Bref, nous avons là un nouveau groupe qui nous a délivré un premier album aux hautes énergies, réalisé avec un dynamisme et une passion sans égal, qui plaira à coup sûr aux fans du genre. A l’évidence, nous avons là tous les ingrédients d’un bon Rock AOR et HFM mélodique reprenant les sons et les bases de Glam Metal des années quatre-vingts, permettant à l'auditeur lambda de se replonger dans ces années folles et accrocheuses qui nous manquent tant aujourd’hui.
Si l’on devait lui trouver un point négatif, il suffirait juste de dire qu’il contient peut-être une continuité trop fluide et qu’il faudrait peut-être ajouter un peu plus de batterie et de basse dans certains morceaux afin d’éviter cette sensation de redondance, qui, bien qu’elle ne gêne pas vraiment dans ce premier opus, pourrait devenir avec le temps un sérieux talon d’Achille si Nightblaze se cantonne dans la facilité nostalgique pour le disque suivant. Néanmoins, les chansons restent très représentatives de l’époque dans son ensemble et cet album plaira plus que certainement à une grande majorité de la génération Y.

Note : 14,5