Night Hides the World

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14/20
Nom du groupe Spellcaster
Nom de l'album Night Hides the World
Type Album
Date de parution 07 Juillet 2016
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1. Aria 04:26
2. Night Hides the World 03:50
3. The Lost Ones 06:34
4. Betrayal 06:53
5. I Live Again 04:31
6. The Accuser 04:34
7. The Moon Doors 04:57
8. Prophecy 07:12
Total playing time 42:57

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Spellcaster


Chronique @ dark_omens

16 Juillet 2016

Un fiasco, presque, total...

Dans le cadre de la découverte de nouveau groupes et de nouvelles œuvres, tous le monde ici s'est déjà adonné à ce jeu certes audacieux mais périlleux de la pochette. Comment ça, vous ne voyez pas de quoi je parle? Mais si vous savez imaginer ce qu'il contient en examinant les détails, les couleurs, la scénographie ou l'imagerie que l'illustration qui trône dessus suggère. Vous êtes toujours perdus? Soyons plus clairs en ce cas. Même dans les milieux anticonformismes par excellence desquels nous nous revendiquons ici, les codes, et notamment ceux visant à reconnaitre précisément les membres de sa propre famille, ou du groupe auquel nous voudrions être affiliés, celui, en somme, auquel nous voudrions appartenir (si vous réfléchissez bien l'appartenance est une notion primordiale. Ça et la trace que chacun de nous voudrait laisser ici bas. Vous avez deux heures. Je ramasse les copies après) sont essentiels. Aussi rien ne ressemblera davantage à l'artwork en noir et blanc d'un disque d'un groupe de Black Metal scandinave, que celui en blanc et noir d'une formation suédoise de la même mouvance. Et c'est à peu près pareil si l'on échange les images de forêts nordiques enneigées contre des esquisses de dragons, de chevaliers en armures ou de magiciens aux chapeaux pointus auquel cas vous pouvez être presque sûrs de vous trouver en présence de True Heavy Power Metal. Mais certains groupes sont espiègles. Certains musiciens sont de vils plaisantins. Ils n'hésitent pas à emprunter à d'autres styles des illustrations qui, habituellement, ne sont pas celles utilisées dans leurs mouvances. Cela dit, c'est là où le jeu prend toute sa dimension et devient amusant. Ou pas.

Si l'on avait tenté notre chance avec ce Night Hides the World, troisième opus des Américains de Spellcaster nous nous serions indubitablement trompés. Cette pochette magnifique, aux couleurs superbes, à l'ébauche remarquable où trône un splendide crâne humain nous aurait tout droit emmené du côté du Heavy Doom Metal ésotérique d'un Black Sabbath ou d'un Magister Templi. Ou peut-être du côté du Heavy Metal plus traditionnel de Manilla Road.

Perdu.

Spellcaster pratique une sorte de Heavy Mélodique édulcoré aux accointances Hard Rock prégnantes (Night Hides the World, The Lost Ones et ses passages blastés (au secours!!!) suivi de séquences rapides avant un retour au thème principal pour conclure le titre, Betrayal...). Parfois il daigne s'abaisser à quelques accélérations (Aria, par exemple). Dans un cas comme dans l'autre le résultat ne sera pas catastrophique mais terriblement fade.

Pour couronner un tout déjà bien peu engageant, il nous faudra dire aussi que ce chanteur, Tyler Loney, au timbre insuffisamment caractéristique, aux interprétations trop mélodieuses et pour qui la nuance semble être une notion abstraite, donne à l'ensemble un caractère plus déceptif encore. Il a, au moins, le mérite de chanter juste. Ne lui retirons pas ça.

Au milieu de cette fange, un entrainant I Live Again aux guitares nous faisant parfois subrepticement songer à Iron Maiden pourrait parvenir à s'extraire de la boue mais ces breaks ennuyeux au possible précédant et suivant le solo de guitare en des ralentissements incompréhensibles détruisent toutes ses chances. C'est finalement The Moon Doors qui arrive, in extremis, à sauver l'honneur de cet opus. La chanson, vive et enlevée, est, en effet, plutôt agréable.

Rarement il m'aura été donné d'écouter Heavy Metal, même mélodique, aussi édulcoré. Privé de toutes les saveurs qui font l'âme de ce, et ces, genre, ce Night Hides the World est un fiasco, presque, total.

5 Commentaires

3 J'aime

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King_Triton - 16 Juillet 2016: Effectivement c'est loin d'être fameux. Si au moins le chanteur avait un peu de personnalité il pourrait peut être faire décoller le truc car comme tu le précise il a au moins le mérite de chanter juste, mais non, on reste dans la fadeur tout au long de l'album...Dommage, la pochette était jolie.
dark_omens - 21 Juillet 2016: En premier lieu j'ai effectivement été déçu que le contenu n'était pas en adéquation avec la pochette mais je suis dit, après tout, donnons tout de même une chance à ce disque. Et là, deuxième déception.

Par simple curiosité, quand tu dis qu'il y a pire dans le genre, tu penses à quoi et à qui? Parce que là, franchement je suis dans le noir...
Deloth - 23 Juillet 2018:

Salut Dark_Omens ! Bonne chronique une nouvelle fois, je n'ai pas écouté le skeud, par contre je suis tombé sur le nouveau projet du bassiste (qui s'est mis au chant entre temps) et du batteur avec un certain Sebastian Silva à la gratte : Idle Hands, si tu as le temps check l'EP "Don't Waste Your Time", une petite pépite. 

dark_omens - 23 Juillet 2018:

Ok, je note...

Merci à toi...

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