Quel thrasher n’a pas envie de banger comme un furieux à s’en faire exploser les cervicales
Malheureusement dès qu’on aborde le sujet de la scène Thrash revival tout un tas de chougneurs se mettent à déblatérer, laissant entendre que l’on n’y trouve aucune originalité et que ces groupes ne feraient que reproduire ce que l’on faisait dans les années 80’.
Et bien OUI ! Oui ce sont des copies conformes aux originaux. Mais même en l’absence totale d’originalité, tout de même c’est bigrement efficace tout ça. Tous ces groupes distillent un thrash certes classique mais quel thrasher n’a pas envie de banger comme un furieux à s’en faire exploser les cervicales à l’écoute d’un
Municipal Waste, d’un
Suicidal Angels, d’un
Hyades, d’un
Toxik Holocaust, d’un
Merciless Death, d’un
Hexen où encore d’un
Pitiful Reign ?
Ainsi LICH KING n’échappe pas à la règle : étrange maladie de chasser tout mid-tempo de l’album comme d’empêcher toute tentative de jouer en dessous de 200 bpm. Limite définitivement atteinte. Les riffs lourds du duo Kevin/Eric façon Gary Holt (
Exodus) sont au rendez-vous, accompagnés de cette basse lourde et menaçante typique. Cependant la production très sèche ne laisse pas beaucoup de place à la batterie souvent très en retrait par rapport au chant.
Je ne m’étends pas sur les paroles assez difficile à comprendre (et d’ailleurs ce qu’on comprend n’est pas franchement intéressant et aborde les thématiques thrash habituelles : l’importance de mosher jusqu’à la mort (Trashsacre)) à cause du chant de Tom, hurlé et frôlant parfois le guttural sur les titres les plus agressifs (tel que « Trashssacre » et « Mascot war ») tout en restant très thrash faisant penser à certain
Kreator,
Destruction ou
Nuclear Assault.
NECROMENTIC MAELSTORM assez long pour son genre avec ses 45’mn ne devient pas pour autant linéaire preuve que les 5 musiciens sont meilleurs qu’il n’y parait. Ponctué de deux instrumentaux assez courts et de deux reprises, tous les titres sont mémorisables et bien mis en valeur.
La pochette rappelle étrangement (ou pas) un certain Ed. Repka (d’ailleurs le «
King » nom du personnage apparaissant sur les trois pochettes ne fait-il pas penser à un certain « vic » ?) montre encore une fois que LICH KING ne fait rien de neuf, mais qu’au moins il le fait très bien…
Bref pour terminer, un disque sans réelle originalité mais quelle efficacité !
18/20 à cause du son de batterie
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