Necrholocaust

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17/20
Nom du groupe Disgorge (MEX)
Nom de l'album Necrholocaust
Type Album
Date de parution 01 Fevrier 2003
Style MusicalDeath Grind
Membres possèdant cet album44

Tracklist

1.
 Raise the Pestilence
 05:07
2.
 Sodomic Baptism
 03:44
3.
 Macabre Realms of Inhuman Bestiality
 02:58
4.
 Ravenous Funeral Carnage
 04:33
5.
 Necroholocaust
 06:09
6.
 Goremassacre Perversity
 03:02
7.
 Excremential Lust
 04:16
8.
 Boiling Vomit Through My Veins
 04:22

Durée totale : 34:11

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Disgorge (MEX)


Chronique @ grogwy

03 Mars 2025

Mexican Death/(Gore)Grind

A la différence du Disgorge Américain, le Disgorge Mexicain ne s'est pas fait connaître dans la seconde moitié des années 90 en jouant un Brutal Death Metal dans une veine proche de Suffocation, mais en exécutant un Goregrind très influencé par les débuts de Carcass et de Mortician.

Formé à Santiago De Querétaro (Mexique) en 1994 Disgorge évolue d'abord à quatre avec Antimo Buonanno (basse et vocaux), Guillermo Garfias (batterie), Edgar Garcia (guitare), et Samuel Olvera (guitare) puis uniquement à trois suite au départ de ce dernier la même année (Samuel Olvera rejoindra Demonized en 1999 puis Ravager en 2000).
De 1994 à 1997 Disgorge sort six démos, dont la dernière, "Chronic Corpa Infest", est éditée en cd en 1998 par le petit label mexicain American Line Productions.
Sur ce premier disque doté d'une pochette répugnante (une photographie d'un cadavre dépecé), le groupe lâche un Goregrind qui s'inspire beaucoup de "Reek Of Putrefaction" (1988) et de "Symphonies Of Sickness" (1989), les deux premiers albums de Carcass, mais aussi des premiers enregistrements (démos, singles, Ep) de Mortician.
Toujours en 1998 Disgorge enregistre "Urethrive Decortico Xantomatose Muco Gestated Scallfolds" et "Spasmobliterance Filtrated Scabs", deux morceaux qui se retrouvent sur un split Ep que le trio mexicain partage avec le groupe tchèque Squash Bowels et que le label, lui aussi tchèque, Bizarre Leprous Production met en vente en Août ((Bizarre Leprous Production rééditera ce split Ep en cd en 2002 sous le nom "Grind Your Fucking Head" avec des titres supplémentaires).
En 2000 Disgorge signe sur le label de Dave Rotten (leader et growler d'Avulsed) Repulse Records (Adramelech, Deranged) puis se rend en studio mettre en boite "Forensick", qui est commercialisé en juin.
Avec ce deuxième album, sur lequel participe le vocaliste George "Corpsegrinder" Fisher (Cannibal Corpse) sur le morceau "Crevice Flux Warts" et où figurent les deux titres du split Ep, Disgorge, tout en continuant à s'inspirer des débuts de Carcass et de Mortician, se rapproche de la scène Brutal Death Metal Américaine en délivrant, pendant un peu plus d'une demi-heure, dix morceaux extrêmement brutaux.
Un déferlement de violence qui fait de "Forensick" l'un des disques les plus violent du moment avec, entre-autres, "Instruments Of Torture", le premier album de Brodequin sorti trois mois plus tôt.
Suite à la fermeture de Repulse Records Disgorge signe en 2002 avec Xtreem Music (le nouveau label de Dave Rotten) et enregistre "Necrholocaust", qui paraît en février 2003.

Sur ce troisième disque les mexicains continuent leur pilonnage intensif et cela dès "Raise The Pestilence", un premier titre extrêmement rapide et brutal sur lequel Antimo Buonanno alterne vocaux ultra graves et cris stridents.
Ce déluge de brutalité se poursuit avec "Sodomic Baptism", "Macabre Realms Of Inhuman Bestiality", et "Ravenous Funeral Carnage", des morceaux où, à nouveau, Disgorge nous sert un Death/Grind qui sonne comme un croisement entre les débuts de Carcass et de Mortician avec le Brutal Death Metal Américain.
Si sur "Necrholocaust" Disgorge n'hésite pas à insérer des parties plus lourdes au sein de ce morceau, cette légère baisse d'intensité (qui n'en est pas vraiment une) sera la seule de l'album puisqu'avec "Goremassacre Perversity" suivi de "Excremential Lust" et de "Boiling Vomit Through My Veins", le trio renoue avec ce jusqu'au-boutisme musical qui le caractérise.

En 2004 Disgorge doit faire face au départ d'Antimo Buonanno qui, en plus de jouer au sein de Blood Reaping, Demonized, et Ravager, est recruté comme second guitariste par le groupe de Singapour Impiety.
Deux ans plus tard, et après la sortie, sur le label japonais Obliteration Records, de "Live In Germany" (un disque enregistré en 2001 lors de sa tournée européenne), Disgorge, dont le line-up se compose d'Edgar Garcia (guitare et, dorénavant, vocaux) et de Guillermo Garfias (batterie) accompagnés d'un nouveau guitariste (Gerardo) et d'un nouveau bassiste (Héctor), sort, un fois de plus sur X-treem Music, "Gore Blessed to the Worms", son quatrième album qui atterrit dans les bacs en octobre 2006.
Reprenant les choses où elles s'étaient arrêtées avec "Necrholocaust", "Gore Blessed to the Worms" voit les mexicains prendre leur distance avec Carcass et Mortician pour se tourner davantage vers la scène Brutal Death Metal Américaine.
En 2008 Disgorge retourne en Europe afin de donner quelques concerts, dont un à Moscou qui est filmé et que le label russe Coyote Records sort en DVD en 2009 avec le titre "Live in Moscow 23.11.08".
Sans nouvelle du groupe depuis 2011, année de la sortie du Split Ep "Morgue Metal" en compagnie des espagnols de Haemorrhage, il est fort probable qu'Oscar Garcia ait définitivement mis fin à la carrière de Disgorge.



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Commentaire @ Kivan

18 Décembre 2004
Necroholocaust aurait difficilement pu avoir un nom qui le décrive mieux, car à l’écoute de cet opus de Disgorge, il apparaît comme évident que cet album à tout à la fois de la nécrologie et de l’holocauste…
Véritable boucherie, Disgorge développe sur ce skeud un death/grind ultra puissant et intense, tout en sachant être malsain et noir à la fois.
La voix overgrave de Antimo Buonnano est presque réduite à l’état d’éructation sous l’avalanche de riffs bétons et destructeurs… et quand ce cataclysme s’arrête le temps de quelque secondes, ce n’est que pour y glisser quelque cris de torture et de douleur, avant de repartir en puissance…
Véritable chef d’œuvre malsain, cet album fera le plus grand bonheur de tous les psychopathes avides de death gore, intense et puissant à souhait…

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Commentaire @ Necroreaper

20 Septembre 2004
Les Mexicains sont très forts pour faire du grind et du death metal. En voici encore la preuve avec Disgorge, groupe de death grind (oui je me répète) formé par Antimo au chant et à la guitare, Edgar à la guitare et Guillermo à la batterie, et son dernier album en date (2003) assez justement nommé Necrholocaust. Le ton est déjà donné de part le titre. Ce sera tripaille, gore et sang à profusion retranscrit par un death grind metal ravageur, hyper rapide et surtout hyper brutal. A noter que leurs influences vont de Incantation et Grave à Carcass et Mortician.
Signé sur le label espagnol Xtreem music et enregistré et mixé au Ambox studios, Necrholocaust bénéficie d’une production non pas claire mais ultra puissante qui ne fait que ressortir de l’amas sonore la brutalité et la bestialité de la musique. Bien sur les notes qui nous parviennent sont clairement audibles mais c’est surtout très bruyant.
Musicalement, les riffs de guitares sont hyper brutaux, puissants sans presque aucune once de mélodies même si parfois, lors de quelques minuscules ralentissements, on a le droit à de fines couches de mélodies. Mais tout cela reste bien compact et sombre. C’est du death grind quoi. La batterie est hyper rapide tout au long du disque et ne nous offre que trois moments de répis ( je les ai compté ), avec les intros de films d'horreur. En effet, les blasts beats ravageurs et brutaux sont de mise pour nous scalper le crâne au fur et à mesure que la musique avance. On est en droit de se demander si le batteur n’a pas pris de produits dopant avant d’enregistrer ses parties de batterie tellement les blasts sont longs et intenses. En tout cas très grand batteur. Le chant présente deux facettes distinctes dont une, le chant criard et déformé, est moins utilisée que l’autre, le chant guttural et vociférant à souhait. Bref, la aussi, un très grand chanteur de death grind. A noter que l’artwork suis très bien la musique avec une sorte de prison enfermé un tas de cadavres surement laissés à l’abandon.
Textuellement, les paroles parlent de gore, de meurtres en série et de cannibalisme. Rien de bien méchant en somme…
Bref, c’est un excellent album de death grind metal que nous présente ces Mexicains déchainés.


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albundy57 - 31 Octobre 2010: Véritable fleuron de la scène brutal death extrême, DISGORGE continue de répandre la bonne parole gore, et on adore!
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