Natum, Vivrae, Pereo : Chronics of a Dying World

Liste des groupes Metalcore Netfastcore Natum, Vivrae, Pereo : Chronics of a Dying World
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16/20
Nom du groupe Netfastcore
Nom de l'album Natum, Vivrae, Pereo : Chronics of a Dying World
Type EP
Date de parution Octobre 2009
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album8

Tracklist

1. Requiem for Sanity
2. Scene Like a Fashion Show
3. How to Start a Tsunami
4. What We Have
5. Return to Sender

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Netfastcore


Chronique @ Arachnid

13 Fevrier 2010
Créé en 2003, le groupe boulonnais Netfastcore n’en est pas à sa première production puisqu’ils ont déjà sorti un premier EP il y a plus de deux ans. Plutôt bien connus dans leur fief, ils ont d’ailleurs déjà partagé l’affiche avec des noms prestigieux dans le genre comme Burning Skies, L'Esprit Du Clan, Morpain, Onesta ou encore Tiger Joe. Retranché dans son Nord-Pas-de-Calais, le groupe officiait dans du hardcore old/new school, le style classique mais très souvent bien efficace. Désormais plus proche du metalcore virulent, le combo décide d’aller plus loin tout en gardant quand même ses distances.

Ainsi, Netfastcore propose donc habilement du metalcore bien burné, officiant entre les blasts soutenus, les riffs mélo ultra-rapides et le hardcore old school, avec ses parties en mid- et down-tempo et ses 2-steps dansants. Si vous êtes allergique à ce type de genre musical, passez votre chemin, vous n’y trouverez aucun plaisir. Pour les autres, vous serez surpris d’entendre un groupe français bastonner à l’américaine voire à l’allemande.

Le son est exemplaire pour une démo, les nuances des grattes étant correctement dosées, idem pour la batterie ni en retrait ni surmixée. On a donc affaire à du bon, le groupe voulant mettre toutes les cartes de leur côté pour paraitre pros, du son à la magnifique pochette signée Tommy Knuts (Fake Off) en passant par un booklet simple mais efficace pour un 5 titres résolument accrocheur. Dès le premier morceau, autant dire que ça envoie sévèrement : un riff mélo sous fond de blast-beat frénétique, accompagné très rapidement par un beatdown méchamment lourd, judicieuse transition pour un riff purement typé hardcore comme en balançait Despised Icon époque The Healing Process. Ces transitions, Netfastcore en fait sa marque de fabrique, rendant le tout à chaque fois cohérent, limpide et assez énergique pour nous faire muscler les cervicales. Empreints d’une certaine mélodie, les titres sont construits pour amener l’auditeur dans une tourmente infernale et ce, du début à la fin.

Deux chanteurs, deux voix distinctement reconnaissables. Des growls puissants et une voix à moitié-aiguë à moitié-médium pour un résultat éclectique mais conforme. On voit par ailleurs les nuances vocales à travers le titre "What We Have", un morceau résolument mélodique, mélange de metalcore ricain à du thrash groovy accompagné d’allers-retours semi-acoustiques. Autre bon point à ne pas négliger : pas de chant clair vaseux et inapproprié, Gérard et Gauthier ne souhaitent pas pousser la chansonnette mais bel et bien faire vibrer leurs cordes vocales de façon quasi-brutale.

Pour le reste, y’a du niveau : le batteur propose un jeu varié et solide, ne se contentant pas de blaster et de ralentir le tempo histoire de. Bien au contraire, il sait se contenir quand il faut mais également se lâcher sur les parties rapides, un bon drummer habile et résistant en somme. Les guitares fusent, amorçant des riffs cinglants, des riffs qui restent souvent en tête. Fans de Caliban, d’Heaven Shall Burn ou de The Black Dahlia Murder, vous ne risquerez pas de faire la fine bouche quant à la multitude de riffs que nous envoie Netfastcore. À travers des chansons carrées et énergiques comme "Scene Like a Fashion Show", on sent clairement la volonté du groupe à ne pas en faire trop afin que l’auditeur à la maison et le spectateur en live ne soient pas dépaysés. De parties diligentes en moshparts lourdissimes, on se dit que ça doit bastonner grandement sur scène.

Seize minutes, c’est peut-être un peu court mais largement suffisant pour analyser les capacités du groupe (quoiqu’un ou deux titres en plus auraient été les bienvenus). Quoiqu’il en soit, Natum, Vivrae, Pereo, c’est cinq titres bien différents tout en restant dans une même logique de metal, de hardcore et de pointes de death metal. En bonus, un bon petit délire surprise d’une minute pour les fans du genre : une mini-cover electro-crunk de la moshpart de "How to Start a Tsunami".

Unique bémol pour cet EP : la faute d’anglais francisé sur ‘Chronics’, qui devrait être ‘Chronicles’. Oui je sais, ça ne change pas grand-chose mais on est maniaque ou on ne l’est pas.

En somme, le groupe ne révolutionnera pas le metalcore c’est certain. Mais en termes d’évolution, on peut déjà voir que les Boulonnais en veulent : passer du hardcore au death/metalcore d’un EP à l’autre, ça ne peut que laisser présager le meilleur pour la suite. Un jeune groupe frais et talentueux qui prend donc son temps pour se stabiliser mais qui mérite néanmoins qu’on s’y attarde.

1 Commentaire

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sans_rancune - 15 Fevrier 2010: Bonjour, je voulais réagir par rapport à « on est maniaque ou on ne l’est pas ». Apparemment, vous êtes plus maniaque quand il s’agit des erreurs des autres : « Don’t TrustE », « AINSI, Netfastcore propose DONC » (deux mots exprimant la conséquence, c’est un de trop), « vous n’y trouverAI » (« -ez »), « le groupe voulant mettre toutes les cartes de LEUR côté pour paraitre proS » (je sais qu’en musique la notion de groupe a parfois tendance à être vue comme du pluriel mais là c’est un peu limite…), « comme en balançAIENT Despised Icon » / « la multitude de riffs que nous envoiE Netfastcore » (si vous avez choisi le pluriel pour parler d’un groupe, autant le garder pour la suite), « QUOIQU’il en soit » (« quoi qu’il »), « Non EMPREINT d’une certaine mélodie, les titres » (1ère chose, « empreint » doit être au pluriel, 2e chose, je crois bien que vous avez dit le contraire de ce que vous vouliez dire, puisque vous vouliez certainement insister sur le fait que ces titres comportaient une part de mélodie), « mais qui mérite néanmoins qu’on s’Y attarde DESSUS » (soit « y », soit « dessus », mais pas les deux). Ma liste n’est pas exhaustive…
Outre cet « unique bémol », votre chronique est très bien vue. Je possède ce cd, vous avez parfaitement décrit l’ambiance qui s’en dégage. Les gars de Netfastcore se bougent beaucoup et méritent des soutiens tels que le vôtre.
Bonne continuation.
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