Money Talks

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16/20
Nom du groupe Cryptic Slaughter
Nom de l'album Money Talks
Type Album
Date de parution 15 Mai 1987
Style MusicalCrossover
Membres possèdant cet album41

Tracklist

1.
 Money Talks
 03:41
2.
 Set Your Own Pace
 01:21
3.
 Could Be Worse
 03:46
4.
 Wake Up
 02:05
5.
 Freedom of Expression?
 03:19
6.
 Menace to Mankind
 03:24
7.
 Too Much, Too Little
 01:45
8.
 Human Contrast
 02:31
9.
 Tables Are Turned
 03:47
10.
 Positively
 01:39
11.
 All Wrong
 02:13
12.
 American Heroes
 03:53

Durée totale : 33:24

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Cryptic Slaughter


Chronique @ Ghoule

27 Août 2011

Money Talks s’affirme tout simplement comme l’un des albums les plus marquants de la scène crossover

Cryptic Slaughter voit le jour en 1984 à Santa Monica, en Californie, sous l’impulsion d’ Adam Scott (bien que très vite remplacé par Rob Nicholson) Les Evans et Scott Peterson, alors encore adolescents, et bientôt rejoint par Bill Crooks. Pris dans le tourbillon crossover qui secoue les USA en cette moitié des eighties, les quatre ados pratiquent un thrash hardcore virulent, très rapide (pour l’époque) marchant dans les pas de DRI, Deep Wound ou Siege.

Le groupe sort très vite sa première démo en 85 suivi un an plus tard de leur premier album, Convicted édité sur le label Death Records et distribué via Metal Blade, rencontrant un certain succès sur la scène underground américaine.

Considéré à juste titre comme leur meilleur album, surtout en comparaison du faible Stream of Consciousness, Money Talks fait la part belle aux mosh part furieux, où les maitres mots sont vitesse, hurlements et riffs incisifs. Ainsi détaillé, le parallèle avec un Drop Dead (Siege) ou un Dirty Rotten Lp (DRI) n’en est que plus évident.

Dès le premier morceau, au titre très explicite, Money Talks, les californiens balancent un thrash désinvolte aux riffs très catchy, sur des constructions alternant mid tempo entrainants et blast affolants, restant d’ailleurs à cette époque l’apanage des groupes hardcore (qui a dit Beastie Boys sur le New York Thrash?). Vous l’aurez deviné, ici la technique reste secondaire, l’objectif étant avant tout la rapidité.

Développant une brutalité et une rapidité impressionnante pour l’époque, et ce surtout grâce au jeu de Scott Peterson, qui, si il n’est pas un grand technicien, demeure en revanche un batteur énergique, Cryptic Slaughter s’inscrit comme l’une formations les plus violentes de son temps. En témoigne Set Your Own Pace et ses blast à répétition, sur lesquels Evans envoie ses riffs punk acérés. De plus, le chant constamment hurlé de Bill Crooks finit de donner à l’auditeur une réelle impression de gifle sonore. Le tout accompagné de la basse très présente de Nicholson, primordiale dans ce genre d’exercice, comme par exemple sur l’intro de Freedom of Expression et son timide solo. Comme quoi, c’est pas que des sauvages. Quoique, les moments calmes se font tout de même rares.

Enregistré au Stagg Stree Studio de Van Nuys(Californie, of course), sous la houlette de l’omniprésent Bill Metoyer et pour le compte de Death Records, Money Talks s’affirme tout simplement comme l’un des albums les plus marquants de la scène crossover en cette fin des eighties, notamment par ce mélange de riffs facilement mémorisables et de speederies rythmiques.

A noter que Relapse rééditera et remasterisera l’album en 2003 avec photos, paroles et bonus trax.


3 Commentaires

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LeMoustre - 04 Juin 2013: Quel est le niveau de l'album par rapport au reste de la discographie de ce groupe ?
grogwy - 24 Mars 2016:

Avec Cryptic Slaughter ce n'est pas compliqué soit on aime soit on déteste, il n'y a pas de demi mesure !
Ce groupe a sorti entre 1986 et 1988 trois albums de Thrashcore brutal et chaotique, dont le moins difficile à ingérer est "Money Talks" (le mieux produit) et le pire est "Stream of Consciousness" (doté d'une exécrable production).
Ce qui est paradoxal avec Cryptic Slaughter c'est qu'il faudra attendre son split en 1988 puis sa reformation l'année suivante par le guitariste Les Evans accompagné des nouveaux Dave Hollingsworth (chant), Brett Davis (basse), et Brian Lehfeldt (batterie, également membre de Wehrmacht), et surtout un radical changement de style (le Thrashcore est abandonné au profil d'un Thrash Industriel influencé par Voivod) pour qu'avec "Speak Your Peace" le groupe nous offre enfin un disque de très bonne qualité.
Comme quoi à force de volonté tout peut arriver...

LeMoustre - 05 Juin 2017: Chopé il y a quelques mois en LP, en effet, ce Cryptic Slaughter dépasse les limitations de vitesse de cette période. J'y retrouve l'urgence thrashcore de Dealing With It, ou celle d'un Shark Attack (en plus maîtrisé tout en restant bien dans le même esprit). Un disque efficace me concernant, parfait pour une séance thrashcore à côté d'un The Accused, par exemple.
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