Molesting the Decapitated

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17/20
Nom du groupe Devourment (USA)
Nom de l'album Molesting the Decapitated
Type Album
Date de parution Juillet 1999
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album96

Tracklist

1.
 Festering Vomitous Mass
 02:51
2.
 Postmortal Coprophagia
 06:15
3.
 Choking on Bile
 04:16
4.
 Molesting the Decapitated
 04:42
5.
 Self Disembowelment
 04:34
6.
 Fucked to Death
 05:26
7.
 Devour the Damned
 04:22
8.
 Shroud of Encryption
 02:57

Durée totale : 35:23

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Devourment (USA)


Chronique @ grogwy

24 Fevrier 2023

L'album phare du Brutal Slam/Death Metal

Lorsque l'on évoque le Brutal Slam/Death Metal un nom revient en permanence : Devourment.
Il faut dire que ce groupe est considéré comme celui qui a "popularisé" le Brutal Slam/Death Metal (Internal Bleeding ayant évolué vers le Brutal Death Metal), un style musical autant apprécié que décrié !

A ses débuts, à Dallas (Texas, Etats-Unis) en 1995, Devourment se compose de Brad Fincher (batterie) et D. Braxton Henry (guitare), deux anciens membres de Necrocide, auxquels s'est joint le vocaliste Wayne Knupp, également membre du groupe Mé-ât-us.
Cependant l'aventure tourne court et Devourment se sépare (Wayne Knupp part à Chicago et Brad Fincher à San Antonio).
Quelques mois plus tard, de retour à Dallas, Brad Fincher et Wayne Knupp reforment le groupe avec le guitarise Brian Wynn et enregistrent, avec l'aide de D. Braxton Henry (qui, dorénavant, se consacre à Dead Industry), une démo composée de deux morceaux ("Shroud Of Encryption" et "Festering Vomitous Mass").
En 1997, après avoir recruté Kevin Clark (guitare) et Mike Majewski (basse), Devourment enregistre le démo "Impaled" sur laquelle on retrouve "Shroud Of Encryption" et "Festering Vomitous Mass" accompagnés d'un nouveau titre "Choking On Bile".
Deux ans après, confronté à des problèmes personnels, Wayne Knupp décide de quitter le groupe qui le remplace par Ruben Rosas, guitariste-chanteur de Detrimental.
Avec ce nouveau membre Devourment signe avec le label United Guttural Records (Deaden, Rotting) et enregistre "Molesting the Decapitated", son son premier album.
Produit par D. Braxton Henry et doté d'une pochette représentant un homme nu à qui on a tranché la tête, "Molesting the Decapitated", qui est commercialisé en juillet 1999, se fait remarquer au sein de la scène Death Metal.

En effet dès "Festering Vomitous Mass", un morceau déjà présent sur ses deux démos, Devourment lâche un Brutal Death Metal très très lourd entrecoupé de partis rapides sur lequel Ruben Rosas, à l'instar de son prédécesseur Wayne Knupp, pose ses vocaux extrêmement gutturaux.
Ce style, peu ragoutant au premier abord et que certains vont baptiser Brutal Slam/Death Metal, le groupe de Dallas va se faire un devoir de le promouvoir durant trente-cinq minutes avec des titres tels que "Choking On Bile", "Molesting the Decapitated", et "Fucked To Death".
Comme "Voracious Contempt" (1995), le premier disque d'Internal Bleeding", "Molesting the Decapitated" n'échappe pas à une certaine monotonie.
Pour autant certains morceaux réussissent à sortir du lot, notamment "Self Disembowelment" et "Devour The Damned" qui voient Devourment multiplier les accélérations ainsi que "Shroud Of Encryption" qui clôture cet album, que certains considèrent comme culte, de la meilleure des manières.

Le jour même de la sortie de "Molesting the Decapitated", alors que le groupe vient de se produire aux cotés de Deaden, Fleshgrind, Macabre, et Cephalic Carnage, Ruben Rosas est arrêté et écope de deux ans et demi de prison.
Cette incarcération, qui est dû au non-respect de sa période de probation (le vocaliste avait commis divers délits), entraîne le split de Devourment.
Ce n'est qu'en 2005, après plusieurs tentatives infructueuses, que le groupe se reforme avec Mike Majewski (qui passe de la basse au chant), Ruben Rosas (qui passe du chant à la guitare et à la basse), et Eric Park (batterie).
Avec ce line-up Devourment enregistre "Butcher the Weak", un disque, qui sort auto-production, où on trouve une nouvelle version de "Babykiller", le titre inédit de la compilation "1.3.8." (2000), et auquel participe l'ancien vocaliste Wayne Knupp.
L'année suivante le groupe, avec le bassiste Chris Andrews, réenregistre "Butcher the Weak" qui sort en août 2006 sur le label Brutal Bands (Incinerate, Stabwound) avec la même pochette, mais avec une couleur différente.
Mieux produit que "Molesting the Decapitated", "Butcher the Weak" permet à Devourment de revenir sur le devant de la scène.
Toujours actif, le groupe a depuis sorti trois autres albums.



2 Commentaires

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MasseGrav - 24 Fevrier 2023:

Un album culte, que je ressors très souvent,  toujours pas égalé pour moi (même si la compile 1.3.8 est mieux grâce à l'ajout de babykiller avec knupp au growl), cet album est tellement débilement brutal et dégueulasse que je n'arrive pas à retrouver ces sensations ailleurs, un vrai passage à tabac bien aidé par une production immonde (donc parfaite haha)! Un album de Slam Death sort toutes les heures aujourd'hui, mais aucun ne semble comprendre ce qui était si bien sur cette œuvre fondatrice... Alors que pourtant à les entendre tous s'inspirent de cet album !

DoudouKiller - 25 Fevrier 2023:

Elle est top ta chronique Grogwy. Cool aussi cette introduction qui permet de mieux comprendre la formation de ce groupe devenu quasi "mythique" et leurs 2 premiers albums y sont pour beaucoup.

J'ai vraiment aimé les liens que tu tisses entre la naissance de Devourment, l'analyse de ce "molesting the decapitated", pour déboucher sur l'énorme "Butcher the weak" qui, personnellement, a marqué ma vie de métalleux au fer rouge, au même titre qu'un "Killing on Adrenaline" de Dying Fetus ou "in their darkened shrines" de Nile.

De plus, j'adhère totalement au discours de MasseGrav!!

Devourment a posé les fondations d'un style musical et reste inégalé à ce jour. 

Je les ai vu 2 fois en live et c'est de la pure boucherie!!

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Commentaire @ DjaHell

24 Novembre 2006
Bon, là c'est tres clair, il suffit de regarder la pochette pour se rendre compte que l'on a à faire à du gros, du lourd, du brutal, et je dirais même plus, du très gros, du très lourd et de l'extrêmement brutal !!!

Devourment est un groupe de gore/grind originaire du Texas, l'état des présidents fous et des massacres à la tronçonneuse.
Nous avons donc droit à des riffs ultra gras et vicieux, un chant situé entre la truie egorgée à la scie et le syphon de lavabo, avec un "grain" énorme et une basse que j'aurais pu qualifier de tectonique si je ne reservais cet adjectif à la batterie, tout simplement folle : à des parties d'une lourdeur pachydermique succèdent des blast beats totalement dingues - les plus rapides que j'ai entendu -, le tout au service d'une machine à démembrer, mastiquer, mixer chair, os, excréments et organes génitaux en voie de putréfaction. Les titres parlent d'eux-même : "Fucked To Death", "Postmortal Coprophagia"... Tout un programme !

En bref et pour faire court, amis de la poésie, des petits chats et du karaoké, ce disque est fait pour vous !

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corpsebunder50 - 01 Août 2022:

Merci pour la chronique. Devourment est plutôt un groupe de slam-death (que tu décris d'ailleurs très bien dans cette phrase: "à des parties d'une lourdeur pachydermique succèdent des blast beats totalement dingues - les plus rapides que j'ai entendu -, le tout au service d'une machine à démembrer, mastiquer, mixer chair, os, excréments et organes génitaux en voie de putréfaction.") que de gore/grind. C'est tout de même extrêmement répetitif et vite lassant, il faudrait voir en live ce que ça vaut.

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Commentaire @ iliketovomitvomit

06 Avril 2010
Décidément je n'arrive pas à accrocher à Devourment...
Tout donne une impression de déjà-vu. En effet, les riffs gras, la voix ultra gutturale, la butalité ambiante, tout cela on le connait depuis Mortician. Sauf que Mortician avait ce quelque chose, ce son qui donnait tout le coté malsain et pesant de sa musique.
Ici, Devourment donne une production on ne peut plus ignoble. Énervant.
Mortician avait des riffs et des vocaux mis en avant par des basses énormes à la limite des infra-sons. Voila ce qui ne laissait personne indifférent chez Mortician.
En gros, derrière une brutalité agaçante et un amateurisme palpable, Devourment n'est qu'un plagiat inutile et foireux de Mortician et de quantités de groupes non-cités. Je vais sans doute me faire écorcher vif, mais c'est dis.

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Lingon - 25 Mars 2013: C'est quoi cette chronique de merde ? "En gros, derrière une brutalité agaçante et un amateurisme palpable" C'est l'hôpital qui se fout de la charité.
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Commentaire @ Martin71

26 Avril 2010
Cet album est inécoutable.

C'est ce que dirais un novice du metal qui écoute Metallica et rien d'autre.
Riffs lourds, voix ultra-gutturale, batterie inhumaine, et basse assez absente (point faible).

A première vue, c'est un album de Brutal death metal plutôt violent traitant de thème similaires à ceux d'Avulsed, Cannibal Corpse ou bien Mortician.

D'ailleurs, cette pépite est critiquée car elle ressemble soi-disant à un album de Mortician.
Personnellement, je ne trouve pas. Mortician est un peu moins répétitif.

Dans les points faibles de l'album, je citerais l'absente de la basse, à moins que ce soit la guitare qu'on entend le plus. On ne distingue pas trop les deux. En point faibles, il y a surtout la répétitivité. C'est très rapide, puis c'est lent, etc ... Très brutal, ça va bien sur les deux premiers titres, mais après, on se lasse un petit peu.

Dans les points forts (très nombreux) de cet album, on citera la brutalité et la lourdeur permanente que j'adore, notamment sur des albums de Benighted ou de Carnal Decay. C'est la lourdeur du doom, version death, plus rapide, plus brutale, plus folle. Il y a aussi l'ambiance, qui nous installe dans un vrai paysage sonore de mort, de torture, d'éviscérations et j'en passe. Entièrement composé de titres des 3 démos précédentes (exceptés "Postmortal Coprophagia", "Self Disembowelment", Devour The Damned" et "Fucked To Death"), cet album est la consécration du groupe que tout le monde attendait. Puis, au niveau des points forts moins importants, on peut toujours impressionner les gens quand on a ce style d'album sur notre iPod. La voix, plus puissante que du Napalm Death, est un atout énorme.

Niveau guitares, plutôt gore-grind, c'est violent ! Elles définissent la lenteur de l'album, ainsi que sa rapidité. Pour une fois, ce n'est pas la batterie qui fait le rythme.

En parlant de la batterie, rapide, très rapide, et ultra-rapide. C'est comme des doubles-croches au tempo 250 ou des doubles-croches au tempo 211. Écoutez ça dans le noir, au bout de deux minutes, vous vous enfuyez en courant.

Cet album réserve des surprises, mais il faut l'écouter attentivement. Il faut l'écouter en faisant autre chose, surtout pas en faisant rien, les 35 minutes de l'album deviendraient des heures.

Conclusion : Un album très brutal, cru et violent.

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