Je découvre
The Very End avec son 2ème album «
Mercy & Misery», et je ne serais surement pas le seul.
C’est en 2004 à Essen, en Allemagne, que se forme
The Very End, espèce de petit super groupe qui, avec son second opus, frappe à grands coups sur la porte donnant sur la cours des grands.
Les grands du Thrash, du Death Melo ou du Heavy
Metal…qu’importe, laissons ces batailles de clochers aux belligérants. Disons, simplement, du
Metal…en général.
Du moins, le
Metal qui ne se satisfait pas du… «Moins ont est audible et voyant, plus on est «Underground», mieux c’est»
Derrière cette pochette, un peu neuneu (un cercueil/enceinte acoustique ailé…), rappelant fortement celle du «Death Magnetic» de
Metallica,
The Very End incorpore à haute dose les genres sus-sité, les mélangeant avec vigueur, y ajoutant quelques bonnes pincées de MetalCore. Pour nous concocter surement un des meilleurs albums
Metal de ce début d’année 2011.
Un album et un groupe étonnant, et à plus d’un titre. Etonnante, la batterie, véritable cœur battant du groupe, occupant quasiment la place de leader, menant et imprimant ses accents à la mélodie. Mêlant roulements old school et déferlantes de double sauvages, clairement, l’instrument le plus pointu et travaillé.
Etonnant, le chant polymorphe, varié. Souvent clair ou hurlé, façon Metalcore. Rageur et caverneux typé Thrash (rappelant
Metallica) ou encore, avec le trémolo et le mélodieux du Heavy.
Etonnant, le choix des 2 reprises de cet album. «Immigrate Song» un des premiers tubes des chantres du Heavy hippies,
Led Zeppelin (pour les télévores incultes, on retrouve le gimmick vocal de
Robert Plant, en sample dans le générique de «52mn inside», une des nombreuses et insupportables émissions pipol de tf1), ici accaparé par
The Very End, encore plus groovy qu’à l’origine et d’une modernité étonnante.
Encore plus étonnante, la reprise du tube international de Michael Sembello «…gné…mais qui c’est celui la»…personne…à part pour son seul fait d’arme, avoir composé «
Maniac» le titre majeur de la petite bluette romantico-metallurgico-syndico-dance du cinéma des 80s, «Flashdance»…mais si, la chanson de la fameuse scène où l’héroïne (amoureuse de son patron) passe son audition devant un jury conservateur, mais finalement conquis. Et on aura à l’écoute du titre la même réaction, l’audition commençant avec un léger sourire narquois, pour finalement nous conquérir tant la reprise
Metal semble évidente et naturelle.
Étonnamment, les 2 reprises semblent être également le lieu où se sont lâchés le plus les guitaristes ou même de cours de récréation pour le groupe.
Étonnant comme le Death Melo de
The Very End réintègre les rangs du Heavy
Metal traditionnel, ça fait déjà un moment que le Thrash n’est plus vraiment différent du Heavy, mais maintenant il est clair aussi que la spécificité «Death» l’est de moins en moins aussi.
A l’image de «Rat
Nation», qui flotte entre les 3 genres auxquels s’ajoute le plus naturellement des effluves Metalcore Prog et quelque espagnolades du plus bel effet.
«
Dead Is The New Alive», hésitant entre le Death Melo d'
Arch Enemy et le Heavy plombé de
Down.
Pour être plus clair,
The Very End, nous sort un second album sans véritable déchet et contenant quelque perles étincelantes. Comme les titres sus cités, et quelques autres, comme le psychotique «A
Hole In The Sun» déjanté et dépressif à souhait. «
Blacklisted» d’une ambiance lourde et qui vous vrille les synapses angoisse et de plaisir.
Les
Arch Enemy,
Amon Amarth, In
Flame,
Atrocity et consorts, n’ont qu’à bien se tenir, un jeune loup sort du bois et réclame sa part d’agneaux chevelus, qui n’attendent que de se faire croquer.
Un groupe et un album, apparemment aptes à plaire au plus grand nombre des membres de la famille
Metal.
Bien plus vaste et ouverte que semble le croire son insignifiante et à la marge, soit disant élite.
Qui confond souvent underground et simple manque de talent.
Qui ici, déborde.
fabkiss
parce que the very end, est un jeune groupe...prometteur
et qu'il à surement encore, une grande marge de progréssion
aprés, que ce soit plus Trash que Death Melo, cela reléve surtout du détail
mais un détail qui suffit amplement, à monter sur ses petits érgots.
apparemment.
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