Autant vous le dire tout de suite,
Atritas ne fait pas dans l'originalité, c'est un groupe de black metal symphonique comme il en existe bien d'autres plus connus, si vous voyez de qui je veux parler...
Mais tout de même, ils ont quelque chose d'attrayant. Peut-être est-ce ce petit côté sombre qui domine chacun de leur titre ?
Peut-être ce synthé, suffisamment en retrait pour ne pas donner l'impression d'une soupe ignoble sans nom (à la
Cradle Of Filth) ?
Peut-être est-ce juste du patriotisme de ma part...
Quoi qu'il en soit, cela ne va sans dire que cet album est bon, dans la lignée de Where
Witches Burn. Les morceaux sont soignés, mélodiques (sans être pompeux).
Une petite intro nous met dans le bain, puis neuf pistes de bon black metal mélodieux suivent, dignes des grands metalleux scandinaves, avec une vois criarde à la
Emperor dans ses débuts, comme l'a déjà souligné blackpsychoz.
Mais, car il y a un "mais", il y a un petit souci de diversité et d'originalité. Les morceaux s'enchaînent sans surprendre, et ce n'est pas un album qui marque. C'est d'ailleurs un fait qui le rend très difficile à chroniquer : il n'y aucun détail à souligner.
Les guitares utilisent la disto avec modération, le batteur a du talent sans être impressionnant... Le synthé et la voix sauvent toutefois l'album du désintérêt total car la voix n'est pas à la portée de n'importe quel newbie du black metal (pas comme un certain groupe anglais), et les claviers nous produisent des notes d'une pure beauté.
Le groupe a aussi, je l'ai dit plus haut, un côté sombre, qui le rend différent de
Dimmu Borgir,
Graveworm et
Cradle Of Filth. On reconnaît toutefois l'influence très présente de
Emperor.
Bref, un album qui vaut la peine d'être acheté en tant que dernier né d'un groupe de black metal suisse, mais qui décevrait si c'était de Dimmu.
Moi perso j'aime bien Cradle Of Filth.
Super chronique, je trouve.
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