Maximum Carnage

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13/20
Nom du groupe Warlord (UK)
Nom de l'album Maximum Carnage
Type Album
Date de parution Juin 1996
Labels Nuclear Blast
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album14

Tracklist

Re-Issue in 2016 by Transcending Obscurity Records
1.
 Maximum Carnage
 03:47
2.
 Disintegration
 03:45
3.
 No Where to Run
 04:44
4.
 Change
 04:03
5.
 Alien Dictator
 04:13
6.
 Vivesection
 03:29
7.
 Theatre of Destruction
 03:50
8.
 Race War
 03:56

Bonus
9.
 Nobody's Driving (Amebix Cover)
 07:40
10.
 Chain Reaction (Amebix Cover)
 05:21
11.
 Raining Blood (Slayer Cover)
 03:52

Durée totale : 48:40

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Warlord (UK)


Chronique @ Fabien

03 Octobre 2007
Formé en 1990 à Birmingham, autour du bassiste chanteur Mark White et des guitaristes Andrew Stone & Michael Gorst, Warlord U.K. distille un deathmetal typiquement britannique. Suite au départ de son batteur Neil Hutton chez Benediction, le groupe recrute alors Neil Farrington derrière les fûts et décroche dans la foulée un contrat avec Nuclearblast. Il enregistre alors son premier album aux célèbre Rhythm Studios (Cadaver, Cerebral Fix) pour le compte de l’écurie allemande, qui commercialise son bien nommé Maximum Carnage courant 1996.

Maximum Carnage commence très fort, par trois titres middle tempo aux riffs particulièrement lourds & écrasants, à la manière de Bolt Thrower et Benediction. Puis, les cinq titres suivants lâchent un death restant plaisant à l’écoute, mais tout de même plus linéaire et moins accrocheur. La démonstration ne durant finalement que 31 minutes reparties en huit titres, Warlord U.K inclus alors trois reprises, les bons Nobody’s Driving & Chain Reaction d’Amebix au parfum crustcore british, que l'on hume d'ailleurs sur la globalité de l'album, pour finir avec le célèbre Reign In Blood de Slayer, forcément moins bon que l’original, mais d'une facture académique néanmoins correcte.

Mais, outre son deathmetal finement ciselé sans renverser non plus des montagnes, Warlord U.K. possède une coloration Benediction trop marquée. Son approche musicale, son ingénieur du son Paul Johnson, sont autant d’éléments rappelant décidément le groupe anglais, sans parler du timbre guttural de Mark White identique à celui de Dave Ingram, qui effectue d’ailleurs des backings sur trois morceaux.

Avec un deathmetal conventionnel et sans grande personnalité, Warlord U.K. rate inévitablement son entrée sur la scène deathmetal, déjà douloureusement en perte de vitesse en cette année 1996. Au delà, bien que Maximum Carnage ne laisse certes pas un souvenir impérissable, il propose néanmoins un death middle tempo de bonne facture, à recommander en priorité aux fans irréductibles de Benediction, période The Grand Leveller et The Dreams You Dread.

Fabien.

2 Commentaires

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tonio - 21 Septembre 2008: Ha ben merde, j'avais completement oublié que tu avais déjà fait une chronique de cet album ! En tout cas nos avis son radicalement les mêmes...
BEERGRINDER - 21 Septembre 2008: Je m'étais taté à l'acheter à l'époque de la sortie, car à cette époque j'étais justement un inconditionnel (et toujours maintenant des premiers Benediction).

Depuis j'avais quasiment oublié ce truc...
Merci donc de me le remémorer, je me le procurerai peut-être un jour du coup.
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Chronique @ tonio

21 Septembre 2008
Dans les années 90, l’Angleterre a vu naître de grands groupes de death, tel Cancer, Carcass, Bolt Thrower ou Benediction. Beaucoup d’autres (comme partout d’ailleurs) ont tenté tant bien que mal de se faire une place dans le milieu, et pour cela, mieux vaut être les premiers sur la ligne de départ…

Et malheureusement pour Worlord U.K., celui ci sort son premier album avec pas mal d’années de retard, car en 1996, les pionniers du genre ont déjà sortis plusieurs albums et fait évoluer leur style. Le death gras et basique de ce « Maximum Carnage », assez proche de Benediction, part donc avec une longueur de retard. Ce premier album sort pourtant chez Nuclear Blast, mais en 1996 la grosse vague du death est partie en écume et les métaleux préfère surfer sur le black métal, style en pleine explosion. D’autant que le death de Warlord U.K. est résolument old school (même pour l’époque), ce qui forcément n’aide pas…

L’album débute pourtant assez bien avec deux très bon titres, mélange musclé et énergique de rythmiques bien grasses et de cavalcades rythmées par la double. Pas de technique à foison, le groupe mise sur des constructions à base de riffs basiques et couillus relevés par quelques ponts plus mélodiques, en gros un très bon mélange de Benediction et de Bolt Thrower. Mais à partir du troisième titre, les choses se gâtent, Warlord U.K. ralentit le rythme, saccade se rythmiques et tente de nous fourguer un death plus groovy, engagé, aux accents punk (le très faible "Change"), le chanteur ne collant alors plus du tout à la musique. Au milieu de ces morceaux bancals, quelques pépites apparaissent, mais c’est au final une impression de maladresses qui ressort de ce disque, comme si le groupe, conscient qu’il arrivait avec un train de retard, tentait de moderniser un chouilla son death hyper convenu. Et le résultat sur ces titres un brin plus aventureux est indigeste au possible. Reste donc les autres titres, beaucoup plus conventionnels, qui, à défaut de soulever des montagnes, se montrent agréablement entraînants, même s'ils sont à la limite du pompage de certains titres de Benediction ("Vivesection").

A noter que l’album se conclut par trois reprises, deux de Amebix (groupe anglais culte de crust punk formé en 1978) et une de Slayer (Raining Blood), ces trois morceaux se montrant ma foi fort sympathiques, pour ne pas dire meilleures que le reste. Je ne suis pas certain de ce que j’avance, mais il me semble que ces trois reprises sont chantées par David Ingram (chanteur de Benediction jusqu’en 1998), celui ci ayant officié au sein de Warlord U.K. à ces débuts.

Le groupe a finalement disparu dans l’indifférence générale, et leur unique album est uniquement conseillé aux fanatiques de death/thrash old school. Quelques titres sont entraînants, mais l’ensemble reste tout de même de qualité moyenne, « Maximum Carnage » est donc un album à découvrir par curiosité, avis aux amateurs…

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