Et voilà. Skynet à vaincu. C’est l’impression qui ressort de cet album du Duo Suédois : OBITUS. Construit comme un concept album, THE MARCH OF THE DRONE nous conte la chute de l’humanité et la prise de pouvoir des machines en 3 parties : l’été, l’automne, l’hiver. Ou le sort de la planète transposé à l’humain.
Nous sommes dans du pur black metal. La production est suffisante, pas éclatante, mais surtout, l’ambiance est apocalyptique. On sent la haine qui a animée les 2 compères à l’écriture de l’album. Normale. Une ambiance affutée par le chant puissant, les blasts et quelques touches éléctros qui viennent s’éparpiller sur l’album (Hypothesis). Cette piste justement se trouve être l’instrumentale, le tournant de l’album. Ou comment après un début d’album furieux, nous arrivons à une apocalypse sonore magistrale. Car ces 3 longues dernières pistes (8’30 pour la moins longue) ne laissent presque aucun répit à l’auditeur, pris à témoin devant la chute de son espèce. ENDLESS VOID et
NOW WE’RE NOTHING, après une courte intro, alterne entre passage calme et passage lourds, entre voix parlée et grawls.Les discrets samples éléctros assiègent le peu d’humanité qui reste dans l’album lui conférant parfois un aspect indus’. Quant aux riffs , simples, mais efficaces, et les quelques lignes mélodiques (qui ne sont pas sans rappeler
Amon Amarth (The
Drone March On)) suffisent à ajouter une touche épique à l’ensemble.
Nous sommes donc avec un album qui s’engage doucement sur un Black qui remplit simplement son rôle et qui, après l’instrumentale, termine sur un Black monumentale du fureur et de haine. Grandiose.
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