Majestic 12 : Open Files

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17/20
Nom du groupe Symakya
Nom de l'album Majestic 12 : Open Files
Type Album
Date de parution 2011
Labels pas de label connu
Style MusicalMetal Symphonique
Membres possèdant cet album8

Tracklist

1. Genesis 08:48
2. The First Disturbing Contact 03:07
3. Other Keys 07:58
4. The Inner Control 07:25
5. Under the Banner of the Faith 06:48
6. Messenger of the Verb 07:54
7. Of New Idols 04:57
8. Supervision Code 07:23
9. Human God ? 08:05
10. Disconnected End of Process 03:19
Total playing time 1:05:44

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Symakya


Chronique @ HeadCrush

16 Avril 2011

Naviguant aux frontières du Metal symphonique du progressif et du Power, Symakya nous offre un album classieux.

Bien que ses membres aient, comme souvent navigué sous d'autres cieux, Symakya est un jeune groupe porté par Mathieu Morand guitariste , bassiste, compositeur et principal architecte de cet opus.

Jouer dans le registre symphonique, progressif ou Power demande beaucoup de choses, du talent bien sur, des compositions aux structures variables, des mélodies souvent alambiquées tout en se devant de rester accessibles. Bien souvent, le respect de ces codes amènent les groupes à manquer d'originalité, se calquant les uns sur les autres ou accentuant l'hermétisme de leurs compositions au nom de cette complexité (supposément) demandée.

Si quelques grands groupes, Dream Theater en porte drapeau, ou encore Pentagram et Mastodon qui reviennent avec des albums à tomber, ont traversé le temps, je trouve pour ma part que ces genres s'étaient comme repliés sur eux mêmes. Symakya avec sa fraicheur apporte enfin, un peu de renouveau.

Un groupe prétendant jouer dans les styles cités sans un chanteur à la voix d'airain ne saurait vraiment exister là il faut avouer que Kevin Kazek assure très fort, chantant dans un registre à la croisée d'influences de très gros niveau, Timo Kotipelto grande période, James La Brie et j'en passe, son registre permet à un titre comme Genesis ouvrant cet album de le faire immédiatement décoller.
Capables d'entrées en matière symphonico / progressivo / bruitistes le groupe va les exprimer tant en introduction sur un titre comme The first disturbing contact que, tout au long des titres émaillant ce disque.

Ces introductions, ou encore passages parlés sont souvent des passerelles vers des titres plus légers, leur emphase permet de trouver naturelle la transition vers un titre aux relents celtiques comme Other keys. Symakya a eu l'intelligence de ne pas abuser de ces passages du coup l'album n'en devient pas pesant.

Même si le nom de certains titres peu faire gentiment sourire, Under the banner of the faith ou Human God en étant des exemples, ne vous laisser pas aller à les juger car ils sont excellents, le premier un peu le résumé de tout ce que doit contenir un titre de prog même si il est joué de main de maître quand au second plus emphatique il est pour moi un des titres les plus aboutis de cet album.

Il y a un moment culminant que je ne peux pas ne pas partager avec vous qui lirez cette chronique, il s'agit de Supervision Code qui commence par le discours proprement hallucinant de Harry Truman président des états unis entre 1945 et 1953.
Ce discours justifie au nom d'un regard (droit ?) divin, de l'utilisation de la bombe atomique contre les Japonnais en 1945.
Titre heavy à souhait avec une trame mélodique lumineuse c'est vraiment ce titre qui je pense, représente ce que le groupe à fait de plus aboutit, claviers tantôt en fond sonore tantôt au premier plan, lignes de guitare magiques et une batterie superbe, ajoutez la voix du hurleur planant très haut et vous obtenez un hit taillé pour la scène.

Cet album, n'est pas exempt de petits défauts, à ce stade et pour un premier opus, je pense que le groupe a voulu marquer son appartenance à une catégorie musicale bien précise du coup, certains "gimmicks" même bien digérés sont présents.

Ne vous arrêtez surtout pas à cela car beaucoup de choses viennent contrebalancer ces gimmicks ou encore une production un peu linéaire, à commencer par compositions en béton et au groupe jouant à un TRES gros niveau, la voix de Kevin n'est pas sa seule qualité, ses textes sont sans reproche, Matthieu guitariste / bassiste mais surtout arrangeur et compositeur a su définir un bel écrin musical quand au jeu de batterie de Thomas Das Neves, il est dans la lignée de cette musique oscillant entre technique (les amateurs de cuivres et de double pédale vont pleurer) et retenue.

Avec ce Majestic 12: open files Symakya s'offre une entrée en matière remarquable et bien qu'un peu de maturité amènera sans aucun doute des compositions encore plus personnelles et moins marquées par certains tics du genre, laissez vous tenter, ce disque est un beau voyage dans leur univers.

5 Commentaires

2 J'aime

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Silent_Flight - 16 Avril 2011: J'ai pris note, merci l'ami.
HeadCrush - 16 Avril 2011: Tu ne devrais pas être déçu SF. Donne moi ton avis à l'occasion.
HeadCrush - 27 Avril 2011: C'est vrai, de la même façon que le premier titre est tellement fort qu'il est presque en décalage avec le reste de l'album mais, la qualité globale des compos est très bonne.
MightyFireLord - 26 Mai 2011: Merci pour ta chronique Ric. J'essayerais d'écouter à l'occasion et je te dirais ce que j'en pense :)
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