Magic Transcendence

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17/20
Nom du groupe Dreams Of Nature
Nom de l'album Magic Transcendence
Type Album
Date de parution 03 Mai 2016
Style MusicalBlack Atmosphérique
Membres possèdant cet album8

Tracklist

1.
 Forest of Eternity
 07:13
2.
 Walking Among the Trees
 06:14
3.
 On the Shore of a Mountain
 06:42
4.
 The Encounter with the Stars and the Moon
 10:02
5.
 Spell of the Wind
 07:21
6.
 Winter Solstice
 04:00

Durée totale : 41:32

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Dreams Of Nature

  • Forest Of Eternity | Naturmacht Productions
  • Walking Among The Trees | Naturmacht Productions
  • On The Shore Of A Mountain | Naturmacht Productions
  • The Encounter With The Stars And The Moon | Naturmacht Productions
  • Spell Of The Wind | Naturmacht Productions
  • Winter Solstice | Naturmacht Productions


  • Chronique @ Antonin_Martin

    07 Janvier 2017

    Un album d'une sensibilité et simplicité touchantes,aussi magnifique que l'artwork qui le représente

    Black Atmosphérique-Colombie, la nature est magique et celle-ci nous transcendera durant l'intégralité du disque. Un projet mené par un dénommé L (celui-ci voulant certainement rester dans l'anonymat vu le pseudo), il livre ici avec Magic Transcendence son second album full-length, et dévoile, avec cet opus, un hymne dédié à la nature sous un aspect féerique, bellissime, d'une simplicité touchante et profonde.

    La pluie tombe, les oiseaux piaillent, dès les premiers instants on s'imagine en pleine nature avec le premier titre Forest of Eternity qui ouvre l'album en douceur avant qu'un cri lointain ne résonne dans les confins des bois. Les claviers hypnotiques nous submergent, portés par la brise du vent et par la rosée humide qui s'émousse sur notre visage. Cependant, ceux-ci s'avèrent assez simplistes, fredonnant quelques notes avec parcimonie dans une cadence constante et sans grandes variations, mais qui sont toutefois entraînants, lancinant notre esprit de bouts-en-bouts. En ce qui concerne le chant, autant être clair et direct : il n'y a pas de paroles, il ne s'agit en fait que de hurlements, mais qui s'avèrent toutefois pénétrants, se répercutant dans notre esprit tel un écho lointain, s'égarant les précipices des bois.

    La marche forestière reprend de plus belle avec le morceau Walking Among the Trees, d'un attrait féerique conférées toujours et encore par ces notes de claviers, certes, plus diversifiées sur ce morceau; laissant penser à une ballade joviale au sein de la nature dès l'entame du titre. L'auditeur est berçé dans une mélancolie douce et passive par ces notes de synthé bien plus posées qu'à l'ouverture du titre, marquant une pause soudaine et délaissant l'auditeur dans un état contemplatif et admiratif.

    Comme sur la majeure partie des titres, la batterie est en mode mid-tempos, le but est d'imprimer un rythme constant pour imprégner l'auditeur de sa magie et le faire voyager à l'écoute de l'album, non pas de le brusquer par des blast-beats et par des martèlements incessants. D'ailleurs, le morceau On the Shore of A Moutain en résulte promptement, par sa nonchalence et lenteur doucereuse, et qui reste le titre le plus linéaire mais aussi le plus mélancolique de la galette, d'une teinte blanchâtre comme un sommet givré, l'auditeur inhalant alors l'air glacé fort respirable du haut des montagnes.

    The Encounter with the Stars and the Moon, le quatrième morceau, est le plus long de l'opus (d'une durée d'environ 10 minutes), mais aussi l'un des plus entraînants. Bien qu'il n'y ait pas de grandes variations, le voyage se poursuit confortablement et l'auditeur s'imprègne de ces notes somptueuses conférées par les synthés, qui ont décidément le rôle le plus important dans la création de cette atmosphère, aussi planante que pénétrante. Je n'imagine même pas ce que serait cet album sans la présence de ces claviers hypnotiques et voluptueux, en toute franchise la donne serait totalement différente, ce ne serait qu'un disque plat et dépourvu de saveur; surtout pour un morceau comme celui-ci, d'une durée assez conséquente en comparaison aux autres titres de l'album. En tout cas leur présence est nécessaire et leur usage me semble logique afin de créer une ambiance comme celle-ci, aussi raffinée qu'envoûtante.

    S'ensuit Spell of the Wind, sûrement le morceau le plus triste avec On the Shore of A Mountain, telle la brise du vent ce morceau est vraiment très calme et léger, ne laissant pratiquement aucun espace pour le chant, le tout étant noyé dans la sonorité des claviers avec l'accompagnement partiel de la batterie; d'une beauté froide comme la glace.

    Winter Solstice vient clôturer cette épopée à travers les confins brumeux de la forêt. En outre, un morceau uniquement instrumental et le plus court de l'opus, mettant un terme à ce voyage en douceur par quelques notes de claviers, simplistes certes, mais toutefois efficaces.

    En somme, nul besoin de chercher la complexité, les choses les plus simples sont les meilleures et cet album en est la preuve formelle; misant plus sur l'émotion procréé et la simplicité en elle-même, plutôt qu'au profit de la technique ou d'autres arrangements superflus, et qui, finalement, perdent de leur authenticité en s'éloignant de l'essentiel.

    En définitive, un album d'une sensibilité et simplicité touchantes, aussi magnifique que l'artwork qui le représente, et qui retranscrit concrètement l'esprit qui en émane. Un disque qui m'a conquis et que je recommande fortement à tout amateur de Black Atmosphérique, fleurant bon la mélancolie, ou recherchant tout simplement une parcelle d'oxygène.

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