Voilà un tout nouveau combo qui risque de faire du bruit, enfin, façon de parler car ça c'est déjà fait : pour preuve, les 12 titres ce premier album.
Dés les premiers accords, impossible de ne pas faire le rapprochement ... Ce son, ces accords, ça renifle
AC-DC à plein nez ! Et en plus, ils sont australiens. En voilà des similitudes étranges… En effet,
Maeder est un groupe basique, sans aucun sens péjoratif : 2 guitares, une basse, une batterie et une voix enragée. Pour les effets, la distorsion de l'ampli suffira. C'est bon, on peut envoyer ? Oh que oui, vous pouvez envoyer !! Coté composition, même simplicité : les chansons ont une durée moyenne de 3 minutes 30 et croyez moi, l'essentiel est fait. Mais ne vous y trompez pas : si la similitude est plus qu'évidente, nous sommes à des lieux du plagiat.
Maeder paraît bien décidé à conquérir un public plus large que celui du monde du métal. Pour cela, sont inclus des passages bien léchés comme les refrains de «
Never last » et de « Give away », orientés poppy, avec les « na na na na » qui vont bien, mais aussi des morceaux entiers (« Future story », « No grass is greener than your own », « White pillow »), rock dans l'esprit, certes, mais possédant une couleur très « djeuns ».
Quoi qu'il en soit, il reste bien assez de morceaux honnêtes et rentre-dedans pour justifier l'achat de cet album : pour exemple, « Another thing comin' » qui semble tout droit sorti d'un album de RHINO BUCKET ; « Business in me » qui, lui, met le feu avec une rythmique très seventies qui swing dur et les 5 morceaux suivants sont tout aussi mortels, possédant des refrains simples, entêtants et fédérateurs et des solos ultra-efficaces. Dur de combattre cette envie irrésistible de taper du pied. Même l'acoustique «
Night and day » agrémentée seulement de piano et de violoncelle (pas de batterie) est superbe.
La conviction associée au savoir-faire du groupe est la clé d'une telle réussite. Mention spéciale à
Sebastian Maeder qui a une voix magistrale, souvent proche de Georg Dolivo (RHINO BUCKET), mais ce timbre écorché va vraiment trop bien et termine de rendre le résultat véritablement explosif.
Si vous êtes fan d'
AC-DC, de RHINO BUCKET, de D.A.D ou que vous ayez envie d'un peu de simplicité dans ce monde complexe, laissez-vous séduire par
Maeder. Même les ouvertures évidentes vers des sphères orientées un tantinet plus « grand public » ne sont pas forcément dérangeantes, et, au pire, sont vite oubliées quand la machine est vraiment en route. Comme ils se plaisent à le dire « It's all good ! »
P.S : Jetez un œil aux vidéos pour vous faire une idée.
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