Machines Never Die

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13/20
Nom du groupe Escalationunit Chaos Engine
Nom de l'album Machines Never Die
Type EP
Date de parution 2007
Style MusicalDeath Industriel
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Tracklist

1. Intro
2. Obsernation
3. Wake
4. Machines Never Die
5. Edge of Madness
6. Riven by Grief

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Escalationunit Chaos Engine


Chronique @ Ziidjan

19 Fevrier 2010

Sans être une explosion atomique d'innovation ou de génie, cet Ep est vraiment bon.

Depuis dix ans les gars d'Escalationunit Chaos Engine arpentent la scène underground allemande. Après trois démos de bonne facture, ils nous sortent cette fois-ci un petit EP que l'on peut écouter sur leur Myspace.

Le style d'ECE très fortement comparable au style de Fear Factory dans ses albums Soul of a New Machine, Demanufacture, Obsolete, Archetype et plus récemment Mechanize avec ses saccades continuelles et si délicieuses. Il faut donc voir cet album comme une usine où plusieurs machines différentes fonctionnent pour créer un produit auditif. Ah! Une intro qui commence assez bizarrement. Des bruits électroniques sur lesquels vient se greffer une voix elle aussi électronique. Et hop, un riff tout à fait plaisant qui nous donne un avant goût de la suite. La petite voix reparle et ça y est, c'est vraiment parti.

La musique qui pourrait résumer le plus parfaitement l'EP est sûrement la suivante, « Obsernation « . Elle nous livre tout ce que le groupe peut nous faire et est pour moi la plus dense de tout l'album. La batterie d'abord, cette machine centrale apporte l'énergie nécessaire à l'usine pour fonctionner parfaitement. Suivant la commande, demandant une production plus rapide et plus cadencée (« Wake« ) ou plus lente, mais toute aussi fracassante (« Riven by Grief« ), l'engin sait faire. Un pur plaisir de voir cette technologie fonctionner parfaitement. De plus, la batterie est soutenue par un spécialiste en percussions (qui sert à quelque chose, lui, pas comme dans un autre groupe composé de neuf travailleurs) ici très métalliques, puissantes, renforçant le mécanisme. Ces ondes sonores métalliques viennent rajouter à l'atmosphère d'usine présente dans l'Ep. Enfin un percussionniste utile. La visite de l'usine continue sur les deux dispositifs de mélodie: les guitares.

Le premier, le plus imposant, lance de riffs incisifs directement suivis par le deuxième, moins indépendant, qui suit le plus souvent la production du premier mais se détache parfois pour faire ses propres livraisons (« Obsernation« ). Le travail de ces appareils est irréprochable bien que la production ne soit pas encore à la hauteur des grandes chaînes (Daath etc.) mais livrent des riffs de bonne facture. La suite de la visite nous emmène vers une petite machinerie qui, dans ce fracas sonore très plaisant, se fait assez, voire trop discrète. La basse suit pourtant parfaitement le mécanisme central et rend son travail encore meilleur. Le son de celui-ci s'en trouve plus profond, plus dense. On pourrait dire que cette basse finit d'affiner les colis pour les rendre plus consistants mais n'a pas encore assez d'importance au sein de l'usine. Nous finirons notre visite de cette usine par le chef de production, le chanteur. Celui-ci donne les directives avec une voix très plaisante. La voix oscille entre un Zuul Fx et un ancien Fear Factory. Ce responsable de l'industrie donne une voix grave mais pas gutturale, moins violente, plus audible mais dictant parfaitement les directives à suivre à la manufacture. Cette voix se fond parfaitement avec le bruit de la firme.

Voilà la visite de l'usine est terminée. Que peut-on en dire? C’était plaisant, les musiciens donnent vraiment un indus' métal dense. Ces 25 minutes dans cet autre monde passent trop vite. On n'a qu'une envie, réécouter ce petit Ep. La machine est bien rôdée et peut se targuer de faire un metal, profond, puissant, avec un groove très présent. Bref une bonne expérience. Néanmoins, faute de commandes, l'industrie nous sort souvent les mêmes produits. Sans tomber dans le répétitif, on a une sensation de déjà vu parfois déplaisante (« Machines Never Die« ). Mais chaque musique garde une identité propre et est bonne. Bilan final, sans être une explosion atomique d'innovation ou de génie, cet Ep est vraiment bon et je le réécouterai jusqu'à la sortie d'un album (bientôt, espérons le), plus long et plus varié. Il faut surtout une place plus importante pour le bassiste qui est presque entièrement absent.

Produits conseillés: Obsernation, Wake.

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