Love's Dying Wish

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
15/20
Nom du groupe Starbreaker
Nom de l'album Love's Dying Wish
Type Album
Date de parution 2008
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album22

Tracklist

1. End of Alone
2. Evaporate
3. Love's Dying Wish
4. Unknown Superstar
5. Hide
6. Building a Wall
7. Beautiful Disaster
8. Live Your Life
9. Hello, Are You Listening ?
10. Changes Me
11. The Day Belongs to Us
12. This Close

Acheter cet album

 $71.29  14,13 €  35,00 €  £14.99  $90.38  12,94 €  12,94 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Starbreaker


Chronique @ dark_omens

22 Avril 2014

Sombre et lumineux à la fois...

Le paysage Hard-Rock actuel peut sembler décadent et la manière dont on tente de lui insuffler un certain renouveau sera, selon moi, vaine. Que ce soit le retour d’ancienne gloire, félins aux griffes plus qu’élimés, la miraculeuse reformation donnant naissance à des disques décousues, ou encore la mise en avant de nouveaux jeunes prodiges dont le seul talent est d’avoir su dépoussiérer la musique de leurs glorieux ainés australien (Ac-Dc, Led Zeppelin), sans rien y apporter de neuf, pour les uns (Airbourne) et à peine plus inspiré pour les autres (The Answer), ces tentatives ne parviendront, en effet, pas à redonner toute la vivacité nécessaire à ce malade à l’agonie. Ajoutons encore que les leaders les plus emblématiques de ce style semblent eux-aussi en panne d’inspiration. Le décor sombre semble donc être mis en place pour le final sanglant d’une scène tragédienne des plus tragiques.

Pourtant d’authentiques alternatives existent, et certains groupes véritablement désireux d’offrir de réelle nouveauté, ou d’emprunter d’autres chemins, certes pas, totalement innovants mais nettement plus captivants, tentent de se battre au milieu de l’indifférence de média qui, quant à eux, continuent de louer les œuvres aussi moyennes, indigeste et peu novatrice que celles d’Airbourne, TNT, Extreme, White Lion

Bien évidemment, ce constat amer peut représenter un avis des plus personnelles. Pourtant au-delà de ça, difficile de nier que le renouveau du Hard-Rock ne se fera pas sur le retour d’anciens groupes aux idées essoufflés, véritable vision passéiste d’une musique presque disparus, mais bel et bien par l’injection d’idées modernes et nouvelles venant de jeunes groupes prêt à inventer de nouvelles sonorités, tout en continuant de s’imprégner d’une certaine tradition musicale d’autrefois et d’un passé constituant aussi les racines d’un genre. Ne pas oublier d’où l’on vient, sans oublier de regarder où l’on veut aller. Cette volonté de changement et de mouvement, certains groupes l’ont bien intégrée. Ainsi Buckcherry, Starbreaker et quelques autres peuvent se vanter d’offrir aux Hard-Rock un véritable souffle nouveau, dont il ne profitera peut-être pas.

Love Dying’s Wish, deuxième effort de ce collectif, part d’un postulat relativement simple, offrant le plaisir d’un Hard-Rock Mélodique basique, il sait s’enrichir d’éléments actuels donnant une dimension bien plus captivante à son propos. Alliant des éléments variés et divers, il n’est pas rare d’y trouver des Riffs lourds et d’une modernité redoutable, parfois torturé par des effets indus, agrémenté de synthé installant une ambiance propre à chaque titre, et des loops de batterie donnant à ces titres un parfum très distinct (End Of Alone). Certains morceaux sont, quant à eux, de véritable parcelle de noirceur où les guitares et les synthés conversent dans une atmosphère tourmentée ou seules les mélodies plus harmonieuses des refrains viennent offrir un peu de lumière dans tant d’obscurité (Evaporate, Beautiful Disaster). Et d’autres encore nous offrent la mélancolie d’airs troublés, sublimés par quelques notes de piano et par la beauté de refrains à l’éclat salvateur avant que dans un souffle Tony Harnell vienne murmurer à nos âmes ses espoirs dans un ultime break (Love Dying’s Wish).

Le chanteur nous offre d’ailleurs ici l’écrin de sa voix sublime. Un prestation dans laquelle il s’emploie à varier son timbre tantôt plutôt agressif (Unknown Superstar), tantôt plus touchant (Hide). L’homme sait faire des merveilles aidé de cet organe aux accents si particuliers, et, surtout, de son talent si singulier.

Le seul défaut de ce disque réside dans sa densité accablante aux ambiances oppressantes, dont la longueur peut devenir étouffante. On finit par vouloir respirer, par vouloir sortir la tête de cette eau boueuse et belle tout à la fois. Lorsque résonnent en nous les dernières notes de This Close, le soulagement vient enfin nous délivrer de cette stupeur austère et agréable qui vient de nous étreindre.

Starbreaker nous offre avec ce Love Dying’s Wish une œuvre passionnante dans un partis pris résolument modernes, dans un souffle chargé d’émotions ténébreuses donnant à son Hard-Rock mélodique une gravité séduisante.

0 Commentaire

1 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Starbreaker