Dysphoria

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Starbreaker
Nom de l'album Dysphoria
Type Album
Date de parution 25 Janvier 2019
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album10

Tracklist

1.
 Pure Evil
 03:54
2.
 Wild Butterflies
 04:47
3.
 Last December
 03:58
4.
 How Many More Goodbyes
 04:59
5.
 Beautiful One
 04:17
6.
 Dysphoria
 04:30
7.
 My Heart Belongs to You
 04:44
8.
 Fire Away
 04:11
9.
 Bright Star Blind Me
 05:46
10.
 Starbreaker
 04:06

Durée totale : 45:12

Acheter cet album

 $12.44  49,21 €  36,84 €  £10.71  $42.64  10,35 €  10,59 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Starbreaker


Chronique @ frozenheart

27 Janvier 2019

10 ans plus tard...

10 ans, c'est exactement le nombre d'années qui séparent Dysphoria de Love's Dying Wish (2008) le dernier opus de Starbreaker enregistré par le chanteur Tony Harnell. En effet, à part l'album folk rock, Tony Harnell & The Wildflowers, paru en 2013, il faut bien reconnaître que ces 5 dernières années le chanteur américain s'était fait assez discret.

Alors, si l'on excepte un passage éclair pour ne pas dire allez-retour en 2017 au sein d'un TNT moribond, ce début 2019 annonce réellement le grand retour de Tony Harnell sur le devant de la scène Metal, avec un nouveau manifeste Hard & Heavy d'excellente facture pour le compte du groupe Starbreaker. Un album au propos plus Heavy et varié que ses deux illustres prédécesseurs, parus entre 2005 et 2008. Le puissant et très évocateur "Pure Evil" qui ouvre admirablement l'album le résume à merveille.

Outre son côté plus Heavy, Dysphoria sera réalisé par plus ou moins la même équipe que sur Love's Dying Wish le précédent effort studio du groupe. C'est-à-dire le tandem cofondateur de Starbreaker Tony Harnell (ex-TNT, Westworld) au chant, et Magnus Karlsson (Last Tribe, Primal Fear, Allen / Lande) à la guitare, le tout complété de Jonni Lightfoot à la basse ainsi qu' Anders Köllerfors remplaçant de l'immense John Macaluso à la batterie. Quant à la production elle sera supervisé par Magnus Karlsson en étroite collaboration avec Simone Mularoni (DGM) au mixage, le tout pour un résultat final résolument puissant et moderne qui mettra en valeur le chant haut perché de Tony Harnell, ainsi que des guitares véloces et affûtées signé Magnus Karlsson.

Avec le puissant et très Heavy "Pure Evil" en guise d'ouverture, le groupe donne à entendre sa volonté d'en découdre et de s'écarter de l'atmosphère mélancolique et sombre de Love's Dying Wish. Le chant haut perché de Tony demeure aussi puissant et racé que par le passé, le riff est moderne et aiguisé comme des lames de rasoirs. Quant à la section rythmique, elle se révélera très efficace et d'une précision quasi chirurgicale. En effet, le son à la fois lourd et moderne se trouvera être en parfaite osmose avec l'ensemble des instruments. Les très Heavy "Last December" et "Fire Away" tous deux constitués de riffs incisifs et soli à la technique imparable nous démontrerons encore quel guitariste hors pair est Magnus Karlsson.

Hormis ces 3 puissants titres et toujours dans un registre Heavy, mais plus mesuré et mélodique, nous aurons droit à plusieurs morceaux de choix. A commencer par l'éponyme "Bright Star Blind Me" à la magnifique intro symphonique et structure progressive, due notamment à sa rythmique en polyrythmie et basse ronde. Il se distinguera comme un savant mélange du meilleur de TNT et de Magnus Karlsson's Freefall, le projet solo de Magnus. Dans un registre Hard Rock, n'omettons pas l'aguicheur "My Heart Belongs To You" ou le très FM "How Many More Goodbye" tout deux constitués d'un air et refrain qui ne vous quittent plus. Quant au classieux mid tempo "Wild Butterflies", il sera à ranger dans la même mouvance Hard Rock, Heavy Mélodique que l'on pouvait trouver sur les albums précédents du groupe.
Avant de terminer, j'évoquerais bien la reprise du "Starbreaker" de Judas Priest, assez fidèle à l'original, mais avec un son plus moderne et actuel, ainsi que la magnifique ballade "Beautiful One", qui sera mise en valeur par son chant langoureux, le tout accentué de magnifiques et délicates notes de cordes et piano.

Tous les ingrédients qui faisaient la classe des albums précédents sont réunis dans cette nouvelle œuvre proposée par nos deux protagonistes et leur bande. On y retrouve la verve et l'enthousiasme de l'âge d'or de TNT l'ancien groupe de Tony, mais aussi le jeu de guitare incisif et Heavy si caractéristique de Magnus, que l'on peut trouver sur ses albums solos.

Le groupe Starbreaker, après une absence longue de 10 ans, réalise un tour de force, en proposant un album très convaincant, constitué d'une collection de titres originaux et prenants, empreints de puissance et d'efficacité mélodique. Le moribond TNT n'a qu'a bien se tenir, car Tony Harnell est bel est bien de retour dans le monde du Metal mélodique et compte bien le faire savoir.

0 Commentaire

6 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Starbreaker