Lorn Echoes

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14/20
Nom du groupe Wictims
Nom de l'album Lorn Echoes
Type Album
Date de parution 02 Fevrier 2020
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album0

Tracklist

1.
 In the Darkness of Blood
 04:05
2.
 BrainWar
 04:26
3.
 No Self-Mercy
 04:18
4.
 I Touched the Face of God
 04:18
5.
 SinMaker
 03:32
6.
 Hate
 04:10
7.
 Smells Like Death
 01:25

Durée totale : 26:14

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Wictims


Chronique @ Groaw

01 Mai 2020

Un condensé de putréfaction et d’atrocité

Du brutal blakened deathcore ? Allons bon, quelle est donc cette sorcellerie ? Il va falloir ressortir les vieux grimoires et analyser ce qu’est cette magie noire. Voyons voir … blakened deathcore, melodic deathcore, progressive deathcore. Non pourtant, rien qui ne fait allusion à un certain deathcore brutal. Intriguant toute cette histoire. Serions-nous les premiers à voir la naissance d’un tout nouveau genre ou ne serait-ce qu’une simple illusion d’une formation en manque d’identité ? Pour cela, rien de mieux que la machine à remonter le temps, direction l’année 2004 pour vous raconter une histoire.

C’est en cette année que fût fondé le groupe Wictims, six potes originaire de la République Tchèque. Ses membres eurent un profond intérêt à l’époque pour des groupes tels que Thy Art Is Murder ou encore Despised Icon. Ils décidèrent donc de s’initier dans l’art nouveau mais difficile du deathcore. Mais pas seulement ! Également admirateurs de black avec des formations comme Cabal mais aussi de brutal avec Devournment, notre sextuor se livre à un exercice encore plus périlleux et délicat, celui d’un deathcore sombre et sans compromis.

Fort de plusieurs EP et d’une vingtaine d’enregistrements, le groupe connaîtra une belle reconnaissance dans son pays et ses terres voisines en remplissant de petites salles et en étant remarqué par un large public. Mais 2020 marquera un tournant dans la discographie des tchèques. En cette année, nos musiciens sortiront leur premier album du nom de Lorn Echoes. Consécration d’une quinzaine d’années de production ou simple esquisse d’une carrière paisible ?

A première vue, Wictims semble bien développer son black brutal death : In The Darkness Of Blood démarre sous ses quelques notes au clavier, nous immergeant directement dans une atmosphère morbide. Apparaisse ensuite les cordes et les percussions pour apporter la lourdeur. Le travail vocal et les blasts beats renforce l’aspect destructeur et rouleau-compresseur. Les premiers breakdowns ne tarderont pas à faire leur apparition pour le coup final. Si l’ensemble est parfaitement bien exécuté, l’ambiance maussade est assez vite noyé par tant de massiveté et les claviers deviennent bien vite imperceptibles.

On se rassure à la vue du second titre Brainwar. Toujours en présence de ce riffing lourd, non sans rappel à Thy Art ou Despised Icon, le climat funeste et misérable est bien mieux mis en valeur ici. Le titre se montre aussi bien plus malveillant avec un véritable tabassage sur la caisse claire et le riffing retranscrit parfaitement bien l’équilibre entre intensité et désolation. Le double chant, l’un se rapprochant à un schéma death, l’autre plus axé sur le cadre hardcore se coordonne bien, même s’il manque parfois de hargne.

Dans l’ensemble, les compositions restent à chaque fois dans la même lignée. S’il n’y a aucun effet de surprise, les œuvres sont solides et témoignent sans doute de l’expérience accumulée au fur et à mesure des années. La double exécution vocale, même si elle éprouve quelques essoufflements par moments demeure réussie et nous tient en haleine. La présence de la physionomie sombre est quant à elle assez aléatoire. Parfois complètement étouffé, d’autres fois légèrement prépondérante, elle n’en reste pas moins assez particulière et plutôt bienvenue pour amener cette touche d’originalité qui permet à notre sextuor de sortir de la masse.

Lorn Echoes est loin d’être une claque monumentale mais reste une pièce agréable à écouter, un condensé de putréfaction et d’atrocité. Si les toiles semblent assez similaires, l’apport de l’ambiance pestilentielle et pourrissante gomme partiellement cet aspect de déjà-vu. Comme ce premier album n’est pas très long, environ vingt-six minutes, il n’y a pas réellement de place à l’ennui. Il faudra néanmoins penser à rectifier quelques vilains défauts et à améliorer le travail vocal pour parfaire la technique.

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