Lives & Walls

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15/20
Nom du groupe Kipling
Nom de l'album Lives & Walls
Type Album
Date de parution Octobre 2009
Labels M And O Music
Style MusicalMetal Mélodique
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. At the Beginning
2. Lives & Walls
3. (Ghosts)
4. Stolen Days
5. Dust of Crowds
6. Interlude
7. Hands
8. Black Eyed Doll
9. Heroin
10. Hills of the Liars
11. Eyes Opened

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Kipling


Chronique @ Ultima_Zeroth

29 Août 2010
Les petits jeunots (formé en 2007) dont je vais vous parler aujourd’hui nous viennent tout droit de Lugdunum et évoluent à la jonction entre un post rock énervé et un post hardcore gentillet. De façon plus simple on dira qu’ils font du métal tout en restant assez mélodique.
Après un 1er EP c’est en 2009 que nos bouffeurs de quenelles nous offrent cette première galette full-lenght. Le résultat en est un mélange de musique aérienne et de passages lourds, le tout recouvert d’un chant qui n’est pas sans rappeler un certain Matthew James Bellamy (Muse) en un peu plus énervé. Au final on obtient un disque plus métal que rock au rendu volontairement très mélancolique (mais jamais dépressif).
La première (et unique) chose qui m’a poussé à acheter cet album est l’artwork, très réussi. Lives and walls… Nos vies passées entre les murs ternes d’immenses bâtisses. Puis le tout aspiré par un immense chaos presque salvateur. Et une trainée rouge, seule trace de couleur dans ce monde tout en nuances de gris, mauvais présage… Cet artwork, plutôt recherché, a le mérite de plonger l’auditeur immédiatement dans l’ambiance, pas très joyeuse. Mais passons à la musique :

L’album débute avec une étrange mélodie presque inquiétante sur laquelle vont se greffer des samples qui ne sont pas là non plus pour nous rassurer. Puis l’étrange mélodie vient se matérialiser sur les touches d’un clavecin, rappelant un cirque inquiétant illustré dans le clip (cf vidéo en-dessous). Puis arrivent la guitare et la batterie. La chanson éponyme démarre. Autant le dire tout de suite, cette chanson est selon moi la pire de l’album. On a affaire à un rock énervé, au chant lisse, pas métal pour un sou, finalement très classique, sans une once d’originalité. L’album commence donc assez mal. La fin de la chanson rehausse un poil le niveau, le chanteur s’énerve un peu, les riffs et la batterie se font plus lourds, plus percutants, un effluve post HC se fait enfin sentir.
Heureusement, s’ensuivent ensuite 8 chansons globalement plus violentes, significativement plus lourdes, bref nettement plus agréables. (Je ne compte pas l’interlude inutile en 6ème position…). Ainsi, Stolen Days (ma préférée), représente bien le potentiel du groupe à mélanger efficacement ses inspirations. Les passages lourds sont jouissivement post-HC, les plus aériens sonnent bien, les transitions sont naturelles, la voix est parfaitement incorporée pour un résultat mélancolique très réussi.
Mais, à l’image d’un « Black Eyed Doll » Kipling peut aussi calmer le jeu tout en restant très convaincant, le tout étant de ne pas tomber dans le classicisme.
Le chant est vraiment une réussite, tantôt très aérien (Dust of Crowds), parfois plus écorché (Heroin) et très rarement (mais toujours judicieusement) hurlé. Pourtant les screams sont plutôt convaincants (Hands, Hills of the Liars).
L’album s’achèvera finalement sur les 7 minutes d’Eyes Opened (la plus longue piste de l’album), occasion pour les Lyonnais de se lâcher avec une chanson très réussie, un peu plus rapide que le reste de l’album. Au bout de ces 50 minutes le bilan serait donc plutôt positif, seulement entaché par une Lives and Walls trop classique et molle et un Interlude inutile. De quoi offrir gentiment un 14. Mais…
Car, malheureusement il y a un mais, et un mais de taille. Qui gâchera cet album du début à la fin. Dès que les guitares accélèrent, on se retrouve affublé de grésillements franchement désagréables et frustrants tant il est évident qu’avec une meilleure production la musique de Kipling pourrait être jubilatoire…

Du coup : 11,5. Rageant…

En espérant qu’à l’avenir Kipling améliorera son son et ne nous mettra pas la pire chanson au début de l’album (et ne la mettra pas du tout d’ailleurs…). A noter que le chanteur ayant décidé de quitter la formation, le profil du futur frontman devrait grandement influencer les futures compositions…

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