Live to Win

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16/20
Nom du groupe Paul Stanley
Nom de l'album Live to Win
Type Album
Date de parution 24 Octobre 2006
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album47

Tracklist

1. Live to Win
2. Lift
3. Wake Up Screaming
4. Everytime I See You Around
5. Bulletproof
6. All About You
7. Second to None
8. It's Not Me
9. Loving You Without You Now
10. Where Angels Dare

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Paul Stanley


Chronique @ Lordmike

22 Décembre 2009
Live to Win, 'till you die, 'till the light dies in your eyes !

On est un jour comme les autres et je regarde une de mes séries préférées à la télé et là j'entends une musique qui tue "Live to Win". Je vais de ce pas faire des recherches sur l'artiste qui joue cette chanson et là, à mon grand étonnement je vois marqué sur la jolie page Google "Paul Stanley - Live to Win". Je suis estomaqué, le charismatique Paul Stanley a sorti un album sans Kiss et je ne le savais pas. Je réécoute la chanson et là je me dis "mince c'est bien vrai, je reconnais cette voix, cette voix unique".
Je me précipite donc le plus vite possible à la Fnac la plus proche et je vois ce disque dans les rayons, je l'achète sans hésiter et rentre chez moi.

Déjà on peut voir que Paul Stanley a troqué son attirail, ses bottes et son maquillage contre une paire de jeans et des chemises bouffantes.

Je m'attend à quelque chose d'énorme et j'en ai eu pour mon argent.
Paul Stanley n'a pas volé ses fans avec ce disque, c'est bon, très bon même.

Paul Stanley est au meilleur de sa forme, sa voix est à son apogée, sait être puissante et douce quand il le faut, oscille entre les aigus et les graves et nous fait frissonner.
Et comme dans Kiss il est le pilier central de la composition de ce disque, et comme dans Kiss c'est excellent. Mais ce n'est pas le même style, Paul Stanley s'est laissé aller ici a plus de modernité, on dirait presque un petit jeune qui vient d'arriver tant ses origines de la première moitié des 70's ne se ressente pas. Le "Starchild" a retrouvé ses 20 ans et son envie de tout donner à son public.
Ce coup de jeune va passer par une série d'invités (et il y en a un sacré paquet) allant de Bruce Kulick (il a fait partie de Kiss durant 12 ans et fait parti de Grand Funk Railroad sans compter sa carrière solo) à John 5 (ex- Marilyn Manson) en passant par Brad Fernquist (The Goo Goo Dolls). Le son de Paul Stanley va donc s'alourdir, les guitares vont largement plus s'imposer qu'avec Kiss ce qui va pas mal masquer la basse. La voix de Paul Stanley va se durcir par rapport à son chant au sein du groupe maquillé.

Venons en au cœur de l'album, qu'avons nous ?
Nous avons du très bon Hard Rock sans fioriture parsemé de ballade par ci par là afin de faire craquer les filles (c'est de Paul Stanley dont on parle ici, un aimant à femmes donc quand même il en fallait).
Alors évidemment on retrouve le titre "Live to Win", un véritable hymne qui donne envie de courir sous la pluie (un peu comme Eye Of The Tiger de Survivor). Un morceau aux couplets et à la montée crescendo break+refrain absolument fantastique. Le titre suivant est de la même volée, un brin plus lourd mais tout aussi efficace.
On calme ensuite un peu le jeu avec "Wake Up Screaming" suivi de la première ballade de l'album. "Wake Up Screaming" se démarque par une grande puissance musicale alors que le titre dans l'ensemble est plutôt doux. Quand à la ballade, sans être extraordinaire elle est sympa, le seul problème est que les deux autres ballades qui suivront un peu plus loin semblent exactement les mêmes que celle là. Elles semblent toutes composées sur le même moule. Du coup on a un peu l'impression d'avoir trois fois le même titre mais avec des paroles différentes. Donc la première fois ça passe plutôt bien, la seconde on est un peu interloqué et la troisième fois là par contre c'est un peu chiant.
On peut distinguer quelques rajouts électroniques sur par exemple "All About You" durant l'intro et le refrain dans le "It's all about you". Il y a également du clavier sur cet album, ce qui n'est pas un instrument couramment utilisé par Paul Stanley habituellement.
Les soli sont du Paul Stanley tout craché, on reconnait tout de suite son style, ils ressemblent beaucoup à ceux qu'il effectue sur scène avec Kiss avec peut être un peu moins de tapping tout de même.

La production est énorme, rien ne dépasse, c'est du travail de pro. Tous ressort de la meilleure des façons, l'équilibre entre le chant et la guitare est parfait. On pourra juste déplorer la disparition quasiment totale de la basse que l'on n'entend que pendant de courts moments où la guitare se calme pour exécuter une série d'arpèges.

L'album a commencé sur une bombe, il se doit de finir sur une bombe. C'est le cas, "Where Angels Dare" clôture de manière magistrale ce disque. Ce disque finit sur le titre qui ressemble le plus à un titre de Kiss (qui aurait pris un sacré coup de jeune), il est plus léger et dansant. Paradoxalement c'est le seul qui n'a pas été composé par Paul Stanley, il a été écrit par John 5.

Que voulez vous de plus ? Il ne peut rien y avoir de plus, Paul Stanley nous a donné tout le talent qu'il avait en stock (il faudra attendre trois ans avant qu'il ait retrouvé assez de talent pour pondre Sonic Boom :) ).

Un bon 17/20 pour moi, il aurait eu encore plus si "Second To None" et "Loving You Without You" n'étaient pas aussi identiques mais que voulez vous, la perfection n'existe pas, même chez Paul Stanley.

6 Commentaires

4 J'aime

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choahardoc - 23 Décembre 2009:
Absolument Enorme! Merci pour ta chronique.
Si Kiss ne m'avait pas offert tant d'émotions au fil des ans,cette album suffirait à me faire respecter le génial compositeur qu'est Paul Stanley.
-Oh mon Dieu, ils ont tué Kenny.
-Espèces d'enfoirés!
Lordmike - 23 Décembre 2009: Et c'est pas le seul seul dessin animé qui m'a fait découvrir une musique, j'ai découvert Breakin The Law de Judas Priest avec Beavis And Butt-head.

Comme quoi c'est utile les cartoons :)
fabkiss - 27 Décembre 2009: Arrrghhhh!!!! sur le coup, tu me grille avec ta très bonne chro
c'était mon projet immédiat XD
mais ce n'est que partie remise

moins original que son Solo Kiss, Live To Win, n'en est pas moins éfficace
profitant d'une production très moderne entre Néo et Gothique
personnellement, je trouve Paul, meilleur en Solo
du moins, plus ouvert et écléctique que pour sont travaille avec Kiss
même niveau voix, il ose plus de choses
Lordmike - 27 Décembre 2009: J'espère que tu ne compte pas chroniquer Creatures of the Night car je viens de le faire :). Ma soummision a été postée hier, j'attends sa validation. Si tu veux me devancer il va falloir te dépécher car je compte bien chroniquer les autres Kiss d'ici peu. Sinon en ce qui concerne Live To Win, Paul Stanley est ici est tout seul donc il fait exactement ce qu'il veut et ce qu'il aime. Dans Kiss son style est mélangé avec celui des trois autres membres.
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Chronique @ fabkiss

15 Décembre 2010

Les deniers albums solo des 4 membres originel de Kiss, sont tout les 4 très bon, dans leurs genres

Alors qu’ils n’avaient respectivement rien sorti en Solo depuis les années 90(78 pour Gene Simmons et Paul Stanley), les 4 membres originels de Kiss, ont chacun sorti un album durant la première décennie des années 2000.
Accueilli comme une suite, un miroir renvoyant à ceux que chacun avait sorti en 1978, et comme à l’époque, chacun est très différent, chacun ayant sa propre personnalité. Ace, le plus Rock. Peter, le plus calme et éloigné du Metal ou simplement du Rock. Gene, le plus délirant et éclectique.
Et Paul, bien sur, le plus proche de ce que faisait, fait ou fera Kiss.
Un constat, les personnalités, non pas changées.
Mais chacun est avec plus de 25ans de vie et d’expériences en plus. Et qui comme pour le Whisky, tire le produit vers le haut de la qualité et du plaisir.

Et le Paul Stanley 2006 (dans l’idée d’un comparatif 1978/200x) est celui qui à le plus évolué par rapport aux autres depuis 78. Ace est toujours Garage, Rock et Rebel. Gene, ne peu pas évoluer…c’est Dieu et Peter est… vieux.
Paul étant lui, toujours aussi grand public, mais son délicieux Hard FM de 78 à suivit l’évolution du courant, pour se muer en Hard Pop Rock, électrique et rugueux (pour une oreille Lambda), mais sans outrance, restant chic et classieux.
Taillé pour la radio et ne pas gêner la ménagère de plus de 50ans regardant sa série télé préférée, et dont ce genre de musique sert souvent de nos jours de bande son.

Si je parle de série télé, c’est pas par hasard, les plus jeunes auront, surement sans s’en rendre compte, entendus le 1er titre, titre également de l’album… «Live to Win». En regardant un épisode du cartoon «South Park», mais si…voyons...l’épisode où les sales gosses sont des geeks jouant à WoW…
Et également dans je ne sais plus quelle série ou téléfilm US.
Un titre court et dynamique, comme une urgence, avec des traits de clavier, pour souligner la fuite en avant, muant en nappes ascensionnelles vers la gloire soutenu par un solo de guitare, serrant les dents dans l’effort.
Tout de suite, ce qui vient à l’esprit, c’est modernité, les sonorités sont très actuelles, même 4ans après, Paul, en solo ici, connait et utilise les technologies modernes, comme sur ce 1er titre, un vocoder. Et tout au long de l’album, effets, claviers, samples.
Mais, également, modernité au niveau de la composition, flirtant, ici avec le Néo, là avec l’Emocore, mettant quelques touches Electro de-ci de-là. A l’image de «Lift » tempo lent au limite du Gothic ,ou du dansant «It’s Not Me», Electro Rock emballant ou encore, «All About You» qui aurait sa place sur le mp3 d’un skater ou d’un surfer cet hiver. 
Bon, c’est sur, je vois mal Paul Stanley, nous sortir un Death…même mélodique ou un titre Indus.
Mais pour un type de 55ans à l’époque, c’est pas mal.

Ce n’est pas parce qu’il y à «évolution», qu’il y a renonciation du passé, ou plutôt, de fibres profondes. Pour preuve la très belle ballade «Second To none», qui aurait très bien pu être sur le 1er album Solo de Paul, ou «Where Angel Dare», qui de manière audible, fait le joint entre 78 et 2006, piano et Guitare 78 ; Prod, Rythm, Tempo 2006, chant à cheval.
Niveau chant, bien sur, il est excellent, mais différent qu’en 78, alors plus travaillé et séducteur que celui qu’il pratiquait au sein de Kiss. Ici, plus proche de son chant en groupe, plus maitrisé aussi, surtout dans la demi-teinte, entre énergie brute et puissance efficace. Avec l’age, la voix de Paul s’est paré d’un léger voile, qui n’empêche en rien, les envolées, peut être moins vaste, et la tenue de note, peut être moins longue.

Paul, a toujours été un grand Songwriter capable souvent du meilleur, parfois du pire, avec un grand sens du refrain accrocheur et de la mélodie efficace et plaisante, avec un véritable style dans la ballade, une patte reconnaissable à la 1ère écoute, comme pour «Second To None», pour le meilleur, ou «I Finally Found My Way», sur l’album «Psycho Circus» pour le pire.
Pourtant, «Loving You Without You Now» qui est construit avec les même briques que «I Finally…» ; des arrangements violonesques dégoulinants de mièvrerie, de bons sentiments à la truelle, poisseux et tout aussi dégoulinants. Un chant et une mélodie à vous tirer de grosses larmes sponsorisées par Kleenex. «Loving You Without You Now», n’en est pas moins, bien que mauvais, agréable à l’oreille et digne. Alors que «I Finally…» sombre dans le ridicule sous la guimauve mielleuse, écœurante. «Loving You Without You Now», est donc, malgré tout, le moins bon titre de cet Opus…il en faut bien un.

Le contenant…en Cover, un popol en gros plan, comme sur le 1er, encore plus serré, et sans maquillage…gné. Sur le CD, une étoile stylisée, gribouillé pas Paul Stanley lui-même (…oui, car Monsieur est artiste peintre…aussi…parait-il…vu que personne ne se dévoues, pour le lui interdire). Et le livret, texte et line up par titre, et au total, pas moins de 6 photos de Paul Stanley, assis, assis par terre, debout, faisant l’avion…quel poseur ce Paul Stanley, quand même !
Et dans les line up, pas de Bob Kulick, qui l’accompagnait sur le 1er et sur scène lors des tournées solo que Paul s’octrois depuis quelques années. Mais Bruce, son frère, Ex Lead guitar de Kiss depuis 1997, mais toujours en bon termes et qui assure sur l’album toutes les parties de …Basse.

28ans après son 1er et jusque là, seul album Solo, Excellent, au demeurant, Paul Stanley, nous livre un album très bon lui aussi…dans l’ensemble. Celui-ci, contrairement au précèdent, contenant un crapaud.
Mais ce second, est aussi, plus varié, avec des compositions et une production certes moins mélodique, moins riche, moins chaude, moins sophistiqué…moins «StarChild». Mais plus énergique, plus direct, plus ROCK, plus personnel.
C’est un vrai album solo, ou Side Project, dans lequel Paul va sur des terrains musicaux et sonores qu’il n’envisage pas avec Kiss.

Les deniers albums solo des 4 membres originel de Kiss, sont tout les 4 très bon, dans leurs genres propre. Ace, le dernier ayant rendu son devoir, à sorti le meilleur. Et pour une fois, Paul dépasse Gene.
Pour une des très rares fois, Paul me surprend, m’étonne.
Il m’a déjà ébloui, mais là, je lui trouve une fraicheur, voire une juvénilité, qui soulève dans son sciage
Une énergie positive. Qui se dégageait moins de l’atmosphère plus capitonnée du 1er.

«Live to Win» Un très bon album qui ne devrait pas intéresser qu’uniquement les fans de Kiss, mais tous les fans de Rock «Fort» estampillé «Made In USA».

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Lordmike - 16 Décembre 2010: "et Peter est… vieux." Bravo, ça m'a bien fait rire.

Sinon dans le fond je suis d'accord avec toi. On est face à un Paul très jeune qui utilise beaucoup de technologies et de techniques modernes. On ne s'y attendrais pas de la part d'un papy du Rock.
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