Alors qu’ils n’avaient respectivement rien sorti en Solo depuis les années 90(78 pour
Gene Simmons et
Paul Stanley), les 4 membres originels de
Kiss, ont chacun sorti un album durant la première décennie des années 2000.
Accueilli comme une suite, un miroir renvoyant à ceux que chacun avait sorti en 1978, et comme à l’époque, chacun est très différent, chacun ayant sa propre personnalité.
Ace, le plus Rock. Peter, le plus calme et éloigné du
Metal ou simplement du Rock.
Gene, le plus délirant et éclectique.
Et Paul, bien sur, le plus proche de ce que faisait, fait ou fera
Kiss.
Un constat, les personnalités, non pas changées.
Mais chacun est avec plus de 25ans de vie et d’expériences en plus. Et qui comme pour le
Whisky, tire le produit vers le haut de la qualité et du plaisir.
Et le
Paul Stanley 2006 (dans l’idée d’un comparatif 1978/200x) est celui qui à le plus évolué par rapport aux autres depuis 78.
Ace est toujours Garage, Rock et Rebel.
Gene, ne peu pas évoluer…c’est Dieu et Peter est… vieux.
Paul étant lui, toujours aussi grand public, mais son délicieux
Hard FM de 78 à suivit l’évolution du courant, pour se muer en
Hard Pop Rock, électrique et rugueux (pour une oreille Lambda), mais sans outrance, restant chic et classieux.
Taillé pour la radio et ne pas gêner la ménagère de plus de 50ans regardant sa série télé préférée, et dont ce genre de musique sert souvent de nos jours de bande son.
Si je parle de série télé, c’est pas par hasard, les plus jeunes auront, surement sans s’en rendre compte, entendus le 1er titre, titre également de l’album… «
Live to Win». En regardant un épisode du cartoon «South Park», mais si…voyons...l’épisode où les sales gosses sont des geeks jouant à WoW…
Et également dans je ne sais plus quelle série ou téléfilm US.
Un titre court et dynamique, comme une urgence, avec des traits de clavier, pour souligner la fuite en avant, muant en nappes ascensionnelles vers la gloire soutenu par un solo de guitare, serrant les dents dans l’effort.
Tout de suite, ce qui vient à l’esprit, c’est modernité, les sonorités sont très actuelles, même 4ans après, Paul, en solo ici, connait et utilise les technologies modernes, comme sur ce 1er titre, un vocoder. Et tout au long de l’album, effets, claviers, samples.
Mais, également, modernité au niveau de la composition, flirtant, ici avec le Néo, là avec l’Emocore, mettant quelques touches Electro de-ci de-là. A l’image de «Lift » tempo lent au limite du
Gothic ,ou du dansant «It’s Not Me», Electro Rock emballant ou encore, «All About You» qui aurait sa place sur le mp3 d’un skater ou d’un surfer cet hiver.
Bon, c’est sur, je vois mal
Paul Stanley, nous sortir un
Death…même mélodique ou un titre Indus.
Mais pour un type de 55ans à l’époque, c’est pas mal.
Ce n’est pas parce qu’il y à «évolution», qu’il y a renonciation du passé, ou plutôt, de fibres profondes. Pour preuve la très belle ballade «Second To none», qui aurait très bien pu être sur le 1er album Solo de Paul, ou «Where
Angel Dare», qui de manière audible, fait le joint entre 78 et 2006, piano et Guitare 78 ;
Prod, Rythm, Tempo 2006, chant à cheval.
Niveau chant, bien sur, il est excellent, mais différent qu’en 78, alors plus travaillé et séducteur que celui qu’il pratiquait au sein de
Kiss. Ici, plus proche de son chant en groupe, plus maitrisé aussi, surtout dans la demi-teinte, entre énergie brute et puissance efficace. Avec l’age, la voix de Paul s’est paré d’un léger voile, qui n’empêche en rien, les envolées, peut être moins vaste, et la tenue de note, peut être moins longue.
Paul, a toujours été un grand Songwriter capable souvent du meilleur, parfois du pire, avec un grand sens du refrain accrocheur et de la mélodie efficace et plaisante, avec un véritable style dans la ballade, une patte reconnaissable à la 1ère écoute, comme pour «
Second To None», pour le meilleur, ou «I Finally Found My Way», sur l’album «
Psycho Circus» pour le pire.
Pourtant, «Loving You Without You Now» qui est construit avec les même briques que «I Finally…» ; des arrangements violonesques dégoulinants de mièvrerie, de bons sentiments à la truelle, poisseux et tout aussi dégoulinants. Un chant et une mélodie à vous tirer de grosses larmes sponsorisées par Kleenex. «Loving You Without You Now», n’en est pas moins, bien que mauvais, agréable à l’oreille et digne. Alors que «I Finally…» sombre dans le ridicule sous la guimauve mielleuse, écœurante. «Loving You Without You Now», est donc, malgré tout, le moins bon titre de cet Opus…il en faut bien un.
Le contenant…en Cover, un popol en gros plan, comme sur le 1er, encore plus serré, et sans maquillage…gné. Sur le CD, une étoile stylisée, gribouillé pas
Paul Stanley lui-même (…oui, car Monsieur est artiste peintre…aussi…parait-il…vu que personne ne se dévoues, pour le lui interdire). Et le livret, texte et line up par titre, et au total, pas moins de 6 photos de
Paul Stanley, assis, assis par terre, debout, faisant l’avion…quel poseur ce
Paul Stanley, quand même !
Et dans les line up, pas de Bob Kulick, qui l’accompagnait sur le 1er et sur scène lors des tournées solo que Paul s’octrois depuis quelques années. Mais Bruce, son frère, Ex Lead guitar de
Kiss depuis 1997, mais toujours en bon termes et qui assure sur l’album toutes les parties de …Basse.
28ans après son 1er et jusque là, seul album Solo, Excellent, au demeurant,
Paul Stanley, nous livre un album très bon lui aussi…dans l’ensemble. Celui-ci, contrairement au précèdent, contenant un crapaud.
Mais ce second, est aussi, plus varié, avec des compositions et une production certes moins mélodique, moins riche, moins chaude, moins sophistiqué…moins «StarChild». Mais plus énergique, plus direct, plus ROCK, plus personnel.
C’est un vrai album solo, ou Side Project, dans lequel Paul va sur des terrains musicaux et sonores qu’il n’envisage pas avec
Kiss.
Les deniers albums solo des 4 membres originel de
Kiss, sont tout les 4 très bon, dans leurs genres propre.
Ace, le dernier ayant rendu son devoir, à sorti le meilleur. Et pour une fois, Paul dépasse
Gene.
Pour une des très rares fois, Paul me surprend, m’étonne.
Il m’a déjà ébloui, mais là, je lui trouve une fraicheur, voire une juvénilité, qui soulève dans son sciage
Une énergie positive. Qui se dégageait moins de l’atmosphère plus capitonnée du 1er.
«
Live to Win» Un très bon album qui ne devrait pas intéresser qu’uniquement les fans de
Kiss, mais tous les fans de Rock «Fort» estampillé «Made In USA».
Absolument Enorme! Merci pour ta chronique.
Si Kiss ne m'avait pas offert tant d'émotions au fil des ans,cette album suffirait à me faire respecter le génial compositeur qu'est Paul Stanley.
-Oh mon Dieu, ils ont tué Kenny.
-Espèces d'enfoirés!
Comme quoi c'est utile les cartoons :)
c'était mon projet immédiat XD
mais ce n'est que partie remise
moins original que son Solo Kiss, Live To Win, n'en est pas moins éfficace
profitant d'une production très moderne entre Néo et Gothique
personnellement, je trouve Paul, meilleur en Solo
du moins, plus ouvert et écléctique que pour sont travaille avec Kiss
même niveau voix, il ose plus de choses
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