Liquid Water

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17/20
Nom du groupe The Seventh Season
Nom de l'album Liquid Water
Type Album
Date de parution 01 Juin 2007
Labels Self-Produced
Style MusicalMetal
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. Liquid Water
2. Ocean Of Time
3. Freeway
4. Apart From Here
5. Broken Artist
6. Control Me
7. Damaged
8. My Only Honor
9. April
10. Nine To Five
11. Machine
12. Wherever

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The Seventh Season


Chronique @ Chacal

03 Octobre 2007
Sûr et certain que la majorité d'entre vous n'avait jamais entendu parler de THE SEVENTH SAISON avant de lire ces quelques lignes. Et pourtant, ce groupe a été fondé une première fois voici 35 ans, en 1972, dans la belle ville de Moscou par Yuri Batygin, bassiste de son état. Après quelques vaines tentatives, le combo split sans vraiment laisser de trace derrière lui. Quelques années plus tard, le fils de Yuri est lui aussi contaminé par le virus "rock'n roll". Il n'en fallait pas plus pour que son père l'enrôle dans sa nouvelle équipe et fasse renaître THE SEVENTH SEASON de ses cendres. "Liquid Water" est leur dernière sortie en date.

Que les choses soient bien claires : cet album n'œuvre absolument pas dans le monde du métal. Les influences principales du trio sont THE BEATLES, CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL (CCR), PINK FLOYD, T. REX et URIAH HEEP. Dés les premiers titres, aucun doute possible sur la véracité de ces faîts : les compositions sonnent très seventies et semblent être issues d'une autre époque, passée pour sûr. Néanmoins, elles arborent tout de même un côté moderne de part leurs sonorités et leur interprétation.
Le gros point fort de la bande est sans aucun doute le sang neuf de Konstantin (Batygin fils). Il possède une voix rock et rugueuse à souhait qui colle à merveille quelle que soit l'ambiance du morceau. Sa fougue associée à des mélodies imparables engendrent un résultat étonnant, distillant au final une puissance et un entrain phénoménal. En plus d'être un chanteur appréciable, il est aussi un excellent guitariste et n'hésite pas à placer 1 à 2 solos par chanson, mettant en avant le feeling et la mélodie, tout en gardant quand même quelques accélérations sous le coude histoire de faire claquer un minimum. Même si le titre sonne un poil rococo, il arrive toujours à en tirer le meilleur et à lui donner un petit quelque chose qui le rend tout à fait écoutable et appréciable ("Machine").
Batygin père, lui, pose des lignes de basse bien rondes et reste très présent dans la totalité des morceaux. Il vole quelques fois le micro à son fils pour jouer le rôle de frontman. Il faut l’avouer, ces moments sont durs, c'est vrai, mais heureusement, ils restent peu nombreux et sont courts ("broken artist" et "Nine to five"). Le bon côté de la chose, c'est qu'il met vraiment en valeur l'importance et la nécessité de son fils au sein du groupe. Le petit truc marrant dans le chant des deux comparses est leur accent anglais un peu tiré par les cheveux et leur manière de rouler les 'R'.
Sergei Smet est le troisième homme qu'il fallait à la bande. Son jeu de batterie efficace et varié, agrémenté de percussions de temps à autres, apporte très franchement un réel plus.

Côté compositions, c'est plutôt diversifié : « Liquid Water » propose des chansons modernes et entrainantes ("Liquid Water", "April" , ...), certaines sont presque plus hard que rock ("Damaged"), d’autres sont inspirées des vieux classiques de l'époque ("Nine to five", "Machine") et bien évidement, les fatidiques mais non moins intéressants moments plus cool ("Apart from here") sont aussi de la partie. La quasi-totalité des morceaux propose de bonnes mélodies et sont agréables à l'écoute. On se laisse surprendre à tapoter du pied et l'on découvre vraiment les particularités des titres au fur et à mesure des écoutes.
La production est plus que correcte : chaque instrument est bien discernable et le mix voix/instruments au poil.

THE SEVENTH SEASON représente la rencontre des années 70 et 2000, du modernisme exécuté à l'ancienne. Le résultat est finalement intéressant et mérite franchement un minimum d'attention. Pas de gros riffs speedés, pas de départ fulgurant à la double grosse caisse ou de hurlement à vous glacer le sang, juste du rock, du feeling et du savoir-faire : de temps en temps, cela ne fait pas de mal, et cela permet même de remettre certaines pendules à l'heure !

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