Lion & Queen

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15/20
Nom du groupe Great Master
Nom de l'album Lion & Queen
Type Album
Date de parution 15 Juin 2016
Enregistré à Domination Studio
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1.
 Voices
 01:00
2.
 Another Story
 04:12
3.
 Oldest
 03:51
4.
 Prayer in the wind
 04:27
5.
 Traveller of Time
 04:40
6.
 Stargate
 04:53
7.
 Mystic River
 11:00
8.
 Holy Mountains
 04:01
9.
 Time After Time
 04:14
10.
 The Other Side
 05:26
11.
 Walking on the Rainbow
 04:48
12.
 Lion and Queen
 07:15

Durée totale : 59:47

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Great Master


Chronique @ dark_omens

20 Juin 2016

Il manque ici ces instants de grâce qui donnent ce petit supplément d'âme aux albums ordinaires...

Si vous le voulez bien, épargnons-nous, par charité pour vous et surtout pour moi, le paragraphe habituel sur la biographie de ce Great Master où, de toute façon, me semble-t-il, il n'y aura pas grand chose d'intéressant à dire si ce n'est que ce collectif transalpin est né en 1993 sous l'impulsion du guitariste Jahn Carlini et qu'il aura fallu attendre 2009 pour qu'il sorte, enfin, son premier album Underworld, suivit, en 2012, d'un second du nom de Serenissima. Epargnons-nous aussi l'interminable liste des musiciens qui seront passés dans ses rangs, non pas par charité cette fois-ci, mais par manque de temps et de place. Avant d'entrer dans le vif du sujet, évoquons juste encore le nom d'Underground Symphony qui est le label avec lequel Max Bastasi et de ses acolytes travaillent depuis leur premier opus. Un nom qui sera très significatif pour ceux qui, comme moi, auront vécu l'avènement de la scène italienne. Un nom qui ne sera donc, pas tout à fait, anodin. Mais passons.

Tout d'abord, ne vous fiez pas aux mines sérieuses et aux coupes de cheveux rases qu'affichent certains des membres de ce Great Master sur les photos officielles qui accompagnent la sortie de leur troisième opus baptisé Lion & Queen, le groupe n'aura absolument pas décidé de s'adonner, désormais, à quelques mouvances Post Core dépressives ou même Death Progressives. Non, il nous offre bel et bien de ce Power Metal européen souvent vif et dans la droite lignée de cette Italie triomphante inspiré, entre autres, par les Rhapsody of Fire, les Vision Divine, les Domine, les Athlantis ou les Pandaemonium. Même si ce quintet vénitien, celui là même qui nous intéressent ici, aura eu l'intelligence, à contrario de ses congénères, de ne pas exprimer son talent fort de ses voix ultramontaines aux vibratos et aux trémolos caractéristiques et symptomatiques qui ont finis par devenir agaçantes à la longue.

Oldest, de par certains côtés, nous rappelle succinctement les premiers travaux des Français de Karelia. Aussi étrange que cela puisse paraitre l'ombre de Matthieu Kleiber et de ces acolytes du temps où il pratiquaient une musique Power Metal empreinte de noirceur mélancolique, du temps donc des deux premiers albums du groupe, plane aussi sur le morceau suivant et en d'autres endroits de ce Lion & Queen. Bien évidemment il ne s'agit nullement de dire que les ultramontains se sont inspirés mais, simplement, de relever quelques similitudes. Des similitudes, sans doute, mises en exergue par ces chœurs et la voix de Max Bastasi lorsque celle-ci se fait plus grave et suave.

En dehors de ça, dans l'ensemble, malgré tout le respect que j'ai pour une formation aussi professionnelle et compétente, rien sur cet opus ne sera susceptible de nous faire rugir de plaisir et Great Master ne sera pas davantage le roi d'une contrée aux souverains aux règnes courts à cause de ces coups d'états fomentés par des aspirants bien trop nombreux. Les titres s'enchainent, en effet, sans jamais éveiller nos esprits et sans jamais nous marquer. C'est propre, maitrisé et suffisamment intéressant pour ne pas nous ennuyer mais ça manque cruellement d'émotions autres que celles déjà habitées par d'autres en d'autres lieux. Ce disque manque en somme de ces instants de grâce qui donnent ce petit supplément d'âme aux albums ordinaires.

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