Overdrive est un quinton suédois formé en
1980 qui a eut sa période de gloire éphémère en pleine ère Nwobhm avec deux offrandes assez sympathiques :
Metal Attack en 1983 et
Swords axes en 1984. Fin du premier acte …
En 2001, le combo s’étant reformé et ayant toutefois remplacé le chanteur originel Pelle Thureson par Per Periloz Karlsson, les cinq de Karlshamn reviennent tâter le terrain et les critiques musicales avec la sortie d’un live :
Mission of Destruction. S’en suit un Mcd au titre bien nommé en 2006, Ressurected et annonciateur d’une suite logique: un nouvel album .Fin du second acte...
Arrive donc dans nos bacs en l’an de grâce 2008, ce «
Let the Metal Do the Talking », à l’artwork cover typiquement heavy metal et réussi, quoique déjà maintes fois exploitées. Peu importe en fait l’originalité car ce n’est pas une marque de fabrique des scandinaves : pour preuve, la moitié des titres de la galette a été écrite en 1985 ; à croire que celle-ci s’est perdue dans les couloirs du temps …
Et c’est justement un retour en arrière d’un quart de siècle que suscite d’emblée l’audition de la tracklist produite par Johan Blomstrom. Un bon heavy power couillu et oscillant parfois franchement hard rock ; aux compositions à la fois variées mais classiques, puissantes mais mélodiques et surtout très accrocheuses … Le « Army of
Darkness » initial, hard au refrain power et au superbe solo en est un exemple typique démontrant le savoir faire des anciens. L’album est bien ficelé, hautement appréciable (tel le «
Reincarnation » où figure l’italien
Chris Catena) mais souffre d’une tare rédhibitoire pour les plus jeunes, et pourrait bien le faire être descendu en flammes. Ce défaut majeur se définirait comme étant « A tribute to the Tributes ».
Pour être clair, «
Lodestar » parait avoir été écrit par
Saxon, « Chasing Highways » ou «
Let the Metal Do the Talking » - au bottleneck réussi – par
Whitesnake ; « Deceived » et son intro basse suinte Iron Maiden … La liste n’est pas exhaustive mais serait ennuyante …
Cette offrande, en résumé parait avoir été engendrée par un père s’appelant « Tygers of Pan
Tang » et une « Veuve d’acier » période
Killers,
Prowler. Cet opus ravira donc les quadras nostalgiques du Maïden des années 80 et du Nwobhm ; quand aux autres … Ils rentreront dans la caste des détracteurs envers la note attribuée !!!
NB : J’ai 43 ans…
et mon fils de 14 ans l’écoute en boucle, donc la conclusion de ma chronique est à C---- !!!
15/20 METALPSYCHOKILLER
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