Let Me Be Your Tank

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16/20
Nom du groupe Final Breath
Nom de l'album Let Me Be Your Tank
Type Album
Date de parution 25 Octobre 2004
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album21

Tracklist

1. Intro 01:32
2. Strong Pain 03:10
3. Eyes of Horror 05:48
4. Greed for Revenge 05:31
5. Empty Eyes 05:55
6. Exposed to Hatred 04:13
7. Let Me Be Your Tank 05:53
8. Bemoaned Animosity 04:15
9. Sociopathically Insane 04:28
10. Coma Divine 04:08
Total playing time 44:53

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Final Breath


Chronique @ Ziidjan

18 Fevrier 2012

Une bonne claque dans la tronche, pas innovante, mais une bonne rouste quand même.

Après l’évolution suivie entre sa première démo «Soulchange » (1995), proposant un thrash/death aux mélodies parfois assez pompeuses et son premier album, le très Kreatorien « Flash-Burnt Crucifixes » (2000), les allemands de Final Breath ont trouvé leur voie: directement influencés par l’agressivité de la scène des 80’s, surtout de leur pays (Destruction, Sodom, Kreator surtout ainsi que Holy Moses, mais aussi le mythique Slayer outre-Atlantique - rien de bien innovant donc) et dans une veine moderne brutale non sans rappeler les méfaits de The Haunted ou Dew-Scented, la bande a ensuite confirmé son orientation en peaufinant et en diversifiant la mise en place de ses morceaux sur le bon « Mind Explosion » (2002) distribué par Nuclear Blast et revient en 2004 avec son troisième et à l’heure actuelle dernier album: « Let Me Be Your Tank ».

Ce dernier signe encore un changement de label et cette fois-ci le groupe se dirige chez une écurie plus petite, Remedy Records, connue pour ses distributions de Paragon notamment et plus récemment de Negator. Muni d’une pochette objectivement assez moisie et de paroles traitant de sujets ressassés maintes et maintes fois (problèmes sociétaires, haine etc.), mais d’un livret agréable, la bande reçoit de surcroît l’appui du génial Andy Classen (Holy Moses encore tiens!) pour l’enregistrement et le mixage de LMBYT aux Stage One Studios (Krisiun, Belphegor, Dew-Scented); la production s’avère donc très lisible et particulièrement puissante (quel impact!) et colle très bien à la musique de Final Breath.

Dès l’introduction, le thrasher n’est aucunement déboussolé: cette mise en bouche très efficace annonce sans problème la teneur de l’album, avec un riff dont l’impact est décuplé par la prod’ vraiment énorme pour un groupe de cette envergure, et prépare le terrain pour le brulôt Strong Pain. Ce dernier se trouve être la musique la plus hargneuse de l’album avec Exposed to Hatred, notamment à travers son riffing puissant typiquement allemand soutenu par la batterie de Heiko Krumpholz, très académique et particulièrement carrée, renforçant le côté in your face de la musique du groupe. La double pédale est utilisée aux moments opportuns pour alourdir des morceaux généralement rapides.

Les schémas des morceaux sont d’une originalité débordante eux aussi avec les éternels couplets, refrains et breaks formant scolairement les 9 morceaux de cette galette. On a donc affaire à un thrash brutal (la production je vous dis!) aux relents death, exécuté par des connaisseurs, qui plus est de bons musiciens jouant la musique qu’ils aiment sans le souci d’une redite pourtant certaine; à ce titre les soli sur l’album sont particulièrement réussis et s’accordent bien aux riffs tranchants. La basse souffre elle du mixage et se voit presque occultée, en alourdissant tout de même l’ensemble tandis que Jürgen Aumann, à la voix assez peu novatrice, balance des parties de chant très hargneuses et agressives, alternant chant scandé rapide très thrash/hardcore et voix quasi-gutturale renforçant la coloration death de l’ensemble. Le morceau Empty Eyes quant à lui, aux relents mélo’ et aux solos travaillés, trahit une influence plus au Nord.

Cet album est donc un défouloir au possible, sans conteste la meilleure réalisation des allemands (en témoignent les reprises du premier album, Exposed to Hatred et Sociopathically Insane plus fluides) qui plaira à tout thrasher avide de poukapouka ou tout bourrin qui aime le brut de décoffrage; néanmoins pour ceux qui aiment l’innovation, il faudra repasser. Finalement, LMBYT n’est pas un must mais fait allègrement de l‘ombre aux ténors du thrash en 2004; la qualité de composition, le son impressionnant et l’honnêteté de cet album le rendent appréciable à chaque écoute.

Ne vous fiez pas à ma note, c’est le cœur qui parle.

Hatred - agression outbursts
Hatred - no trust
Hatred - a feeling unleashed
Hatred - cry from inside...

2 Commentaires

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tonio - 20 Fevrier 2012: Ha ouai, j'aime carrément bien cet album, un thrash virulent et inspiré avec de sacrés bonnes parties mélodiques. Juste la pochette qui est un peu à chier quand même...
Qu'est ce qu'ils sont devenu au fait ces allemands ?
Ziidjan - 21 Fevrier 2012: La pochette m'a toujours plu au contraire, c'est ça qui m'a attiré à écouter ce groupe. Eh bien ils ont splitté peu après l'album pour se reformer dernièrement avec en prime une batterie de concerts en allemagne/autriche/suisse mais j'ai vu que le chanteur avait quitté le groupe cette année, triste perte et surtout je ne sais pas si le groupe va continuer.
En tout cas cet album reste un de mes préférés de thrash post 2000 surtout parce qu'il a une valeur importante dans mon cheminement dans le metal. Les deux précédents sont eux aussi intéressants, je te les conseille si tu les connais pas encore!

Thrash 'till death!
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Commentaire @ Kivan

11 Novembre 2004
Ah… enfin un album de thrash metal digne de ce nom !!!
En effet, pour leur 3ième album, les allemands de Final Breath nous ont concocté une petite bombe, car déjà ce « Let Me Be Your Tank » s’annonce comme une des révélations de l’année dans le style, et ira peut-être même jusqu’à faire un peu d’ombre aux Dieux du genre, Slayer
J’exagère pensez-vous ? A peine…
Car dès l’intro Final Breath développe une musique lourde, sombre, tout en crescendo jusqu’à l’explosion de violence que constitue « Stong Pain » qui suit donc l’intro sur ce cd.
Les instrumentaux sont tout simplement excellents, techniques et puissants à la fois, il développent des titres extrêmements rapides et violents, non sans rappeler les premiers « The Haunted »…
La dessus se greffe Jurgen Aumann au chant qui nous délivre des parties hargneuses, alternant chant scandé et chant hurlé, avec de légères influences death, voir limite hardcore sur « Exposed to Hatred » .
Aucun doute, on s’en prend plein la gueule sur ce « Let Me Be Your Tank », véritable joyaux de thrash, explosif et violent à souhait, il fera la joie de tous les thrasheurs attendant désespérément le prochain Slayer

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