Land of the Damned

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16/20
Nom du groupe Vomit The Hate
Nom de l'album Land of the Damned
Type Album
Date de parution 31 Août 2018
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album0

Tracklist

1.
 Progressive Paranoia
 03:54
2.
 Decode the Sacred
 03:21
3.
 She, of the Unlight
 04:08
4.
 The Cage
 03:52
5.
 Premortem Rot
 02:54
6.
 Useless Endeavour
 03:25
7.
 The Hideout
 04:13
8.
 Deform
 03:50

Durée totale : 29:37

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Vomit The Hate


Chronique @ Groaw

01 Septembre 2018

Sur les terres de l’Enfer souffle un air de révolte

Dans les contrées lointaines de la souffrance se trouvent le territoire des damnés, un pays où terreur et sueurs froides se rencontrent. La légende raconte que ceux qui y sont contraints d’y vivre basculent dans une folie telle qu’il leur est impossible de revenir à la raison et finissent par périr dans d’abominables souffrances. On y dit également que l’on entend des hurlements d’effroi depuis le septième ciel, monde de paix et de sérénité. Le « Diable », comme il est appelé, serait le fléau d’une souffrance inguérissable, frappant ces herbes sinueuses et morbides et ne laissant aucun répit à ses occupants.

Laissez-moi donc vous conter la suite de ce mythe en vous rapportant l’histoire d’un homme qui aurait réussi à vaincre ce fameux « Diable » et ramener la prospérité sur la terre brûlée. Les lignes relatent que ce mortel aurait reçu l’offrande des Dieux, ce qui lui aurait permis de restaurer le bien dans un monde où la désolation et la dévastation ne faisaient plus qu’un. Pourtant, certains affirment continuer d’entendre ces cris de l’au-delà et que le « Diable » serait toujours vivant. Balivernes ou réalité ?

« Land Of The Damned » relate tous les faits de cet homme aux milles pouvoirs et est la clé de cet invraisemblable combat avec la créature du mal. Huit chapitres qui cachent une croyance encore inconnue et qui prônent le destin d’un héros qui n’est peut-être plus de ce monde. Huit faits d’un brave personnage qui a risqué sa vie pour libérer les prisonniers d’un territoire hostile et non sans danger. Alors, ces sombres territoires ont-ils été délivrés ? Est-ce que l’innommable bestial a été vaincu ?

Le premier titre énonce la paranoïa progressive de notre vaillant guerrier (Progressive Paranoïa). La violence et la hâtiveté du « Diable » fut telle que notre pauvre combattant est tombé dans la persécution et la panique. Mais grâce aux habiletés qui lui ont été prodigués par les Dieux, notre batailleur n’a pas eu longtemps à souffrir et a su répliquer avec tout autant d’agilité et d’une main de maître. Les coups furent tellement rapides et puissants qu’ils auraient fait trembler et angoisser l’immorale monstre.

La suite s’annonçait encore plus fou avec « Decode The Sacred ». A cause du fait d’être dominé, la bête fut prise d’une colère ravageuse et à accélérer ses branlées. Notre preux n’eut pas froid aux yeux et a su esquiver les tirs. Il a pu ensuite riposter avec des jets tout aussi impressionnants de dextérité et de rapidité, tout en jonglant sur des grattes plutôt osés et imprévus mais qui ont su trouver leur cible et à assommer la sanguinaire. Il a même pu trouver les ressources pour attaquer avec un solo de haute voltige, totalement renversant et captivant.

Le conflit s’accentuait au fur et à mesure des récits. Les deux personnages s’affrontaient avec hargne, vélocité et férocité. La fatigue n’avait pas l’air de les gagner, bien au contraire. Les roulées ne s’affaiblissaient pas : elles continuaient avec dextérité et maîtrise. Les grattes suivaient le même chemin même si à certains instants, elles prenaient un peu plus de liberté pour permettre à notre vaillant résistant de méduser et d’estomaquer le vil fauve. Les grognements de notre favori semblaient également l’assourdir tout en l’émerveillant par sa profondeur et par sa méchanceté.

L’esprit de la cruelle semblait être particulièrement désarmé et battu par le septième accroc : The Hideout. Sans se montrer particulièrement plus pressant ou plus fulminant, cette septième narration se veut plus classique, plus mélodieuse mais surtout plus créative. Un acte dont n’était pas habitué notre fauve jusqu’à présent ce qui lui a créé une certaine déstabilisation, notamment au moment où notre demi-dieu eut sorti le grand final : un solo de cognements certes pas très technique mais terriblement et suffisamment efficace pour donner un réel frisson à la démoniaque.

La dernière traversée aura fini cet engagement impitoyable entre nos deux personnages. Notre déterminé aura eu raison de sa force et aura terminé ses dernières branlées de haute technicité et de fulgurance en portant le coup de grâce au « Diable ». Les dernières grattes se montreront elles aussi tout aussi exceptionnelles et impétueuses. Les derniers gémissements, quant à eux, plongeront notre misanthrope dans un sommeil éternel dont il n’est pas près de se relever de sitôt.

Notre conte touche donc à sa fin. Nous ne pouvons qu’être admiratif envers cet homme qui aura combattu seul jusqu’au dénouement une créature sanguinaire qui aura prêcher une abomination et une rancune qui semblaient être invulnérables. S’il s’est montré parfois en difficulté, il a su puiser dans ses ressources pour mettre au tapi les coups mortels de son adversaire. Parfois, il a dû faire face aux chocs et aux grattes assourdissants mais il a su se montrer raisonnable et à ne pas tomber dans le piège de la grossièreté et de l’exténuation.

Sur les terres de l’Enfer souffle un air de révolte. Cet homme, il ne s’agissait que d’un simple musicien : celui de Mahdi Riahi, unique membre du groupe Vomit The Hate. Qu’il soit question de la batterie, de la guitare ou même du travail vocal, tous les domaines sont parfaitement bien exécutés et nous ne tombons jamais dans l’ennui, ni dans la lassitude d’un Death technique misant parfois trop sur le branlage de manche et la saturation de l’instrumental. Notre talentueux musicien n’est pas tombé dans le déraisonnable et a su trouver les éléments nécessaires pour offrir à l’auditeur un plaisir d’écoute à tout épreuve. Une excellente surprise en somme qui ne devrait pas vous déplaire.

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