Lamentations of Destruction

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14/20
Nom du groupe Sear
Nom de l'album Lamentations of Destruction
Type Album
Date de parution Mars 2007
Style MusicalDeath Black
Membres possèdant cet album9

Tracklist

1. Introduction
2. Pedon Käsky
3. Heaven Ablaze
4. One Throne
5. Fire & Death
6. Purgatory
7. Destination
8. Violation of the Soul
9. The Burning
10. Hate & Scorn, Crowned with Horns
11. Weeping Flesh

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Sear


Chronique @ metalpsychokiller

02 Juin 2009
Les finlandais de SEAR nous avaient à la fois surpris et ébranlé avec leur « Begin the Celebrations of Sin » paru en 2005 et bien accueilli par la scène Metal. Le combo formé en 2001 par M. Helle (guitariste-compositeur) et T. Kunsela (chant), nominé « Meilleur révélation de l’année » au Finnish Metal Arward il y a 3 ans, nous revient donc avec ce second opus « Lamentation of Destruction ».
Confirmation, ou déception ? A vous de voir, c’est selon …
SEAR remet le couvert donc, avec son black/death blasphématoire aux mélodies démoniaques travaillées et finement exécutées. Les compositions à tiroirs proposées oscillent constamment entre les options musicales d’une part, et brutales d’autre part, avec comme liant des passages atmosphériques moyennement inspirés. On surfe ainsi de débordements frénétiques féroces, à des ambiances plus plombées, funéraires ou carrément mystiques, dus à la dyslexie des riffs guitaristiques. Cette impression est encore renforcée par le chant tantôt black, tantôt death (quand il n’est pas les deux en même temps) à l’intonation assez déboussolante « Destination », « Fire and death ».
Ainsi, quoique la galette soit uniforme, se côtoient par exemple du pur death « Pedon Kasky », du brutal bien saignant « Hate and Scorn, crowned with horns », et du mélodic black groovy « Purgatory ». Ce dernier à l’intro martiale étant à mon sens le meilleur titre.
Ca Dépote, ça déchire, mais cela suinte malgré tout la longueur, le manque d’inspiration, et l’on a tendance à déconnecter. Le côté « vieux gros son » à la Behemoth ou Vader d’il y a 10 – 15 ans n’arrange pas la sauce et renforce le côté froideur, monolithique de l’ensemble. Cette prod assez « old school », certainement souhaitée par les finlandais laisse sceptique. Le jeu phénoménal de Laaksonen, le batteur, aurait par exemple mérité un autre traitement ; d’autant que ses variations rythmiques blasts/grooves sont intéressantes.
Pour en finir, il est certain que les changements de Line Up continuels du groupe ne sont pas un atout pour une évolution musicale tendant vers la maturité.
Confirmation ou déception ? … Pour ma part, je dirais stagnation.
12/20
MPK

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