Liste des groupes Black Pagan Svarrogh Kukeri

Il y a des disques qui, même si vous êtes la catégorie profane, ne peuvent que vous toucher au plus profond de vous-même. C’est le cas pour ce troisième méfait Svarrogh. Pire ce disque est un révélateur. Il révèlera la part la plus obscure qui sommeil en vous. Pas forcément un grand connaisseur en « true black », je n’ai pourtant pas pu couper le disque et il a tournée en boucle la journée durant. La grande force de Kukeri (ceux sont des danseurs traditionnels bulgare avec un masque de diable), une originalité et une recherche musicale extraordinaire. Un mélange parfait entre de l’excellent black et le folklore bulgare. Alors merci qui ? Merci Monsieur Dimo Dimov.

Dès les première minutes ont ne peut qu’être subjugué par la musique de Svarrogh. On ne pas ne pas se rendre compte que disque est une petite merveille unique. Sombre et malfaisant, le disque nous plonge dans un méandre ténébreux et païen qui ne laissera pas indifférent. Et tout va dans cette direction. Chaque parcelle, si infime soir elle se tourne vers le côté le sombre de votre personnalité. Il y a tellement de chose à dire que je ne sais par où commencer.
Commençons par le chant qui est dès plus captivant. Bien noir on le sent surgir des entrailles de Dimo Dimov. Noir parce qu’il est black, noir parce qu’il est death, noir parce qu’il est susurré, le chant s’étant sur tout ces registres avec un enchaînement si facile qu’il donne l’impression que l’on est entouré par une horde malfaisante. Le fait que le chant soit en bulgare renforce encore un peu plus un coté noir. Admirable
Mais le point le plus important (et impressionnant), c’est le registre musical en lui-même. Extrêmement riche il est gonflé d’une atmosphère pesante qui ne me laissa pas indifférent. Chaque titre possède un très forte personnalité et les quasi 7 minutes de chacun ne donnera jamais lien a une répétition ou à de l’ennuie. Une seule envie prédomine, celle d’en vouloir plus. L’atmosphère y est donc irrespirable, chaque riff enfonçant un peu plus le clou. Tantôt rapide, tantôt plutôt ambiant, le disque réussi une combinaison parfaite entre violence et ambiance païenne. Pour le coté agressif vous l’aurez compris c’est bien entendu le combos riffs/blasts typique, mais recherché, du black qui l’assure. Afin d’également bien marqué le coté païen, Dimo Dimov va puiser dans la culture de son pays, la Bulgarie, afin d’y trouver les instruments typiques de son folklore. Ainsi on retrouve des sonorités que nous avons très peu l’occasion d’entendre et qui, de la manière dont elles sont utilisées, font penser à des rituels occultes. Comment ne pas se faire embarquer par cette originalité et cette débauche d’énergie.
Il ne reste plus q’un élément le son. Bah c’est simple, il est parfait. Très clair chaque note résonne comme un glas qui vous conduira tout droit a votre perte. Si tous les disques pouvaient avoir cette qualité, nous ne serions où donné de la tête.

Un disque énorme qui trouvera une place de choix dans le rayon black de ma discographie. Même si il doit y avoir d’autre, celui la est quand même au dessus du lot. A écouter de toute urgence………