Adeptes de l'EBM et de l'Industriel, bienvenue à vous !
Ce qui est drôle (enfin, façon de parler) avec l'électro industriel, c'est qu'on ne sait jamais à quoi s'attendre. Tantôt bourrin, tantôt technique, la différence entre les groupes (et albums) est tellement grande que l'on se demande comment aborder un nouvel album d'indus, d'EBM ou autre style s'en rapprochant.
Mais revenons au sujet. Je suppose que 95% des gens de ce site ne connaissent pas
Orange Sector. A vrai dire, je viens juste de les découvrir. Et c'est un réel plaisir d'écouter cet album, qui n'est pas parfait, mais qui s'en sort avec les honneurs tout de même.
Première approche : La pochette de l'album assez, comment dire, totalitaire voir provocatrice. Mélangez à ça des titres chantés en allemand avec un chant assez martial, vous obtenez le nouvel album des inconnus d'
Orange Sector.
Si l'originalité n'est pas forcement présent à travers ce déluge de chants allemands, on ne peut qu'approuver et apprécier leur style bien coordonné sur tout l'album. Des chansons pas trop violentes dans le son mais assez dans la voix allemande.
La plus "totalitaire" (Comprenez la dedans, qui donne une impression de chant allemand de la seconde guerre mondiale) de toute, reste "
Angst". Cette première chanson de l'album pose les bases :
Pas de guitares, juste du clavier et du chant (Des fois, une batterie en support).
Durant tout l'album, on à l'impression de plongez dans un monde totalement dirigiste voir robotisé (Un peu à la
Hanzel Und Gretyl en moins violent).
Les claviers s'en sortent plutôt bien mais les sons ont tendances à tourner un peu en rond. Dommage vu le potentiel sonore se dégageant de cet album. Néanmoins, certains titres (Très peu) comme "Tribal
Warfare" sont assez différents sur quelques points : Une voix presque inexistante, mais un titre tout autant oppressant que les autres grâce aux claviers, qui malgré leurs simplicités, donne une atmosphère assez pesante. Un réel plaisir. Dommage qu'il y a peu de titre comme cela dans cet album.
On ne sort pas indemne suite à l'écoute de cet album de qualité. Certes ce n'est pas un chef d'œuvre de l'industriel mais les allemands s'en sortent plutôt bien dans ce que l'on pourrait appeler de l'électro industriel totalitaire.
Reste à savoir si le ou les prochain(s) album(s) sauront pousser le vice encore plus loin pour nous livrer un chef d'œuvre oppressant mais au combien intéressant et contenant un éventail de qualité...
A écouter au moins une fois (si ce n'est plus!) pour se forger son opinion.
Bonne écoute à tous !
Un rapprochement avec Laibach serait plus réaliste à mon goût. (Enfin bon, ce sont les pionniers...)
Après chacun ressent la musique à sa manière, c'est d'ailleurs ça qui est beau !
Merci pour ta chronique que je trouve très juste ;)
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