Endeverafter a commencer a fait parler d’eux il y a de ça 3 ans (et oui 2009 déjà) en ayant effectué la première partie de
Poison au US. Ca c’est pour la petite anecdote car au-delà de ce fait d’arme tout a fait honorable, il faut reconnaître que ce premier opus est a la hauteur de ces illustres prédécesseur, les Guns et Mötley Crüe en tête. Rien que ça me direz vous, et bien oui. Le renouveau du bon hard rock made In Oncle Sam passera probablement par l’avènement de
Endeverafter. Beaucoup de pression donc mais les épaules de Michael Grant semble bel et bien taillés pour ça.
Si la filiation entre les gloires US et son dernier rejeton est évidente,
Endeverafter n’hésite pas puiser dans le vieux continent en empruntant parsi parla des passages assez typique de ce que l’on trouve chez Iron Maiden et consorts. Le résultat est vraiment probant et je me mets aux aguets afin de ne pas louper le prochain opus.
Mais restons concentré sur celui-ci qui est déjà bien rempli. L’album s’ouvre avec le Toni truant « I wanna be your man ». Titre au combien accrocheur avec son riff pénétrant et ses lignes de chant entêtantes. Rien a redire ça groove bien et le refrain est bien catchy. Heavy rock de grande classe. Le cran va monter encore avec le « Baby, Baby, Baby » encore plus percutant que son prédécesseur. Même avec des titres plus cool (en cela tout simplement mid tempo) comme « Gotta get out »,
Endeverafter fait mouche. On retrouve bien la touche US qui a fait les beaux jours de bon nombre de groupe. «
Poison » fait penser à (non pas a
Poison) mais a du Mötley Crüe en grande forme. Encore une fois c’est simple et catchy.
Il faut bien reconnaître que le groupe a placé la barre hyper haut et la suite a défaut d’être excellente se cantonnera a du bon (voire très bon avec « Tip of my tongue »). Je ne dirais pas de mal de la suite bien au contraire c’est simplement que le disque a démarré tellement fort que la comparaison début/fin est assez lourde. En eux même ces titres de seconde partie de galette présente des qualités d’accroche assez élevées et se révèlent au fil des écoutes de mieux en mieux.
Seul les balades sont vraiment mauvaises. Ca sent le sucre a plein nez avec du violon pénible, rien a garder dedans, mon doigt vengeur glissera a chaque fois. On retrouve de très bonne idée dans cette fin d’album avec le progressiste «
Road to destruction ». Alternant le calme et la fougue (avec des relents de Maiden) il montre un autre visage plutôt convaincant du groupe. Qui dit
Hard rock dit soli.
Pas de soucis de ce coté là, ça assure. Supérieur à la moyenne (certes médiocre mais quand même), ils sont l’uns des nombreux points positifs de ce disque.
Un premier album d’une grande qualité qui pourrait faire date. Même si le groupe n’en vendra certainement pas 20 millions, vous pouvez vous laisser tenter sans crainte car le plaisir sera au rendez vous.
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