Into the Weird Side (Live)

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17/20
Nom du groupe Bawdy Festival
Nom de l'album Into the Weird Side (Live)
Type Live
Date de parution 2009
Style MusicalNéo Metal
Membres possèdant cet album10

Tracklist

1. Into the Weird Side (Live)
2. Bawdy Mother Fucker (Live)
3. Freak Side (Live)
4. D.O.A.K. (Live)
5. Crossroad (Live)
6. Get Clowned Remix (Live)
7. Fashion Metal (Live)
8. Shake ta Boulimie (Live)
9. Back in da Wood (Live)
10. HxClown (Live)
11. Clown Soldier (Live)
12. Boogalion' Mafia (Live)
13. Where Is MY Ball!? (Live)
14. Batte Dans le Cul (Live, Bonus Track)

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Bawdy Festival


Chronique @ Arkwright

08 Août 2010
Savez-vous ce qu’est un « Tigron » ou un « Zebroïde » ? Le premier est le fruit de l’accouplement entre un Lion et Tigre, le second entre un zèbre et une ânesse. Eh oui, la nature permet les croisements entre les espèces relativement proches. En matière de musique, la nature est encore plus rigolote, et surtout beaucoup plus ouverte d’esprit. Elle autorise des métissages bien plus audacieux. Les franciliens de BAWDY FESTIVAL en sont une illustration flagrante. Imaginez le fruit qui pourrait éclore du mariage de MOTLEY CRÜE, SLIPKNOT, CYPRESS HILL et de CRO-MAGS. Vous ne serez alors peut être pas très loin de l’univers de ces fous furieux, surtout si vous y ajoutez une petite pincée de Punk…

Vous l’avez compris, les BAWDY FESTIVAL ne font pas précisément dans la dentelle. Le groupe a développé un concept basé sur les clowns, mais pas les gentils clowns pour enfants... Nous sommes là plus proche de l’univers des « Deux Clowns » des BERURIERS NOIRS, du personnage « Grippe-sou » ou du « ça » de Stephen KING. La démence et la démesure ont pris les commandes du chapiteau Bouglione, et les 5 affreux de BAWDY FESTIVAL ne se contentent pas d’occuper la piste centrale, ils font déborder leur fusion de Hardcore, Rap, Rock, Punk, sur le public. Car public il y a, puisqu’afin de confirmer leur statut de barges complets, le groupe est passé directement de la case EP à celle du double disque, DVD live / CD live avec ce « Into the Weird Side : Tri Nox Samoni ». A moins, qu’en habiles communicateurs, ils cherchent par ce moyen à s’adapter à la nouvelle donne de l’industrie musicale confrontée au poids du téléchargement gratuit. Quoiqu’il en soit le résultat est provocant et troublant. Que l’on apprécie ou pas, il est indéniable que le groupe ne laisse pas insensible.

S’il est un peu dommage que les paroles ne soient pas toujours très intelligibles, la faute à la diction des deux chanteurs (un seul est crédité) qui privilégie la puissance à la clarté, la musique, elle, est très bien restituée (ce qui est un très bon point si l’on considère que nous avons là, affaire à un album live). Le concert s’apparente à une énorme fête où les invités ce succèdent et où le public est régulièrement sollicité pour intervenir. Les échanges avec celui-ci sont d’ailleurs les bienvenus tant ils permettent d’aérer et de varier un peu le propos. En effet si le tourbillon de folie que propose BAWDY FESTIVAL est pêchu et entrainant, il faut également admettre qu’il manque un peu de variété.

Et c’est là le principal défaut de ce disque. A l’exception de titres qui, comme « Where Is My Ball » (et son faux air de PIXIES), sortent un peu du lot, l’ensemble est bien compact et homogène (un comble pour un style qui brasse autant d’influences). Parmi les titres marquants on peut également citer le très Métal Core « Back in da Wood » et « Shake Ta Boulimie », ainsi que « Batte dans le Cul », un final qui n’est pas sans rappeler les délires de SOD. On peut également citer « Get Clowned » sur lequel l’intervention des Rappeurs Merka et Le Saint apporte une tonalité qui renvoie de manière assez bluffante vers NTM.

Si à la première écoute le disque peut paraître un peu brouillon, celui-ci s’avère assez contagieux et on prend rapidement plaisir à se plonger dans le chaudron bouillonnant. Tout au plus peut-on trouver les interventions des claviers un peu trop systématiques, très dispensables et un peu énervant sur la durée. Mais dans ce style très particulier, il ne fait nul doute que BAWDY FESTIVAL dispose désormais avec ce disque d’une excellente carte de visite. Si le ramage de notre « Zebroïde » se rapporte à son plumage, ou plus précisément si le visuel est à la hauteur de la bande son présentée ici, alors nul doute que le groupe mérite amplement l’achat d’une place de concert, billet direct pour une descente sans retour dans le fond de leur chaudron magique. Et vu la quantité d’ingrédients qu’ils y mettent, je suis d’avis que le voyage doit être mouvementé.

3 Commentaires

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PoCBnui - 08 Août 2010: Il faudrait que je l'écoute !
Je connais seulement la chanson Boogalion Mafia que je trouve assez marrante :D
PoCBnui - 08 Août 2010: J'ai écouté, et je trouve que tu résume tout à fait l'état d'esprit de cet album ;)
Chab - 09 Août 2010: Bawdy Festival haa.. Ne jamais écouter en CD ! Bawdy Festival est un groupe de scène !! A voir absolument sur scène =)
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Chronique @ metalpsychokiller

29 Décembre 2014

« Tri Nox Samoni », (les trois nuits de Samain, en gaulois)...

En clôture de cette fin d’année et pour rentrer de plein pied dans cette nouvelle décennie, le Père Noël auquel nous croyons encore tous viscéralement s’est fendu sous notre sapin d’une sacrée offrande, machiavélique certes, mais à l’éventail d’atouts on ne peut plus appréciable. Dire le temps passé à épurer cette tentative de review, pour ne pas déblatérer tel un rédacteur en chef et pondre un roman fleuve, donnera déjà une première orientation sur le sentiment d’appréciation de ce pur brulot délivré sous forme de Cd/Dvd par les franciliens de Bawdy Festival. Une rapide présentation du combo s’imposant pour que vous ne passiez pas pour des blaireaux ignares, tant ce « Tri Nox Samoni », (les trois nuits de Samain, en gaulois) risque d’engendrer un sacré Buzz ; ne serait-ce que sur la scène métal hexagonale…

Ils sont donc cinq, actifs depuis 2003, et n’ont jusqu’alors à leur crédit qu’un seul Ep autoproduit de quatre titres plus clip sorti en 2005, « Back in da Wood ». Le combo aura au moins un élément classique dans sa constitution ; celui du formatage guitare/basse/batterie/claviers. Car pour tout le reste, originalité et recherche d’unicité resteront les fils rouges conducteurs de nos frenchies, et on se moquera sincèrement de savoir s’il ne s’agit que d’un leitmotiv pour se démarquer, ou d’une réalité plus profonde et véritable de l’entité musicale et visuelle concoctée. Car plus que la sempiternelle nouvelle arrivée d’une antépénultième formation de métaleux, Bawdy Festival s’affirme irrémédiablement et immédiatement par la naissance d’un concept. Celui du Clown-Core dont ils se réclament.

Alors bien sur d’emblée, les mauvais coucheurs et autres empêcheurs de tourner en rond, se targueront qu’il n’y a rien de bien nouveau à se produire sur scène grimés, quand bien même ce serait en Clowns. Et de nous pondre une liste non exhaustive allant de Vincent Furnier à Slipknot, en passant par extension à des Kiss, Grave Robber, Rob Zombie, Virgin Prunes… Voir même pourquoi pas les Angel de Dimino et Giuffria puisque ceux-ci étaient tous en costard blancs, brushés et maquillés…, et tant qu’à s’immerger dans la mauvais foi, Punish Yourself puisqu’ils sont français. Trêves de digressions, le quintet nous propose un univers parallèle bien personnel, un « Weird Side », où tout à chacun pourra chercher des réminiscences ou des influences ; mais ne pourra en contester l’unicité. Une « Twilight zone» oscillant entre macabre et burlesque, alliant des éléments du cirque et de la fête foraine, avec d’autres plus Gore à la Pennywise-The Clown de Stephen King.; le tout mâtiné d’une musicalité fusionnelle.

De la fusion il en est question certes, mais autant que de Schock rock, de hardcore, de Néo, de psyché, voir de hip-hop ou de punk… Tant la mélodicité des cinq -à l’image de leur monde parallèle ou évoluent chaperon rouge, sœur siamoises, femme à barbe, etc- tient du véritable kaléidoscope, du pur melting-pot visant à un dessein ultime ; vous muer en membre de la Clown Army. L’ombre des Béruriers Noirs plane en toile de fond, on ne pourra le nier, à l’instar de titres tels « Freak Side » ou un « Clown Soldier » dans la veine d’un « Macadam massacre », mais les comparaisons avec des Silmarils, Enhacer ou autres Tasmaniac ne seront pas non plus usurpées. Mais, à l’instar d’un N DMC aux machines, samples et claviers, tout simplement suréaliste et envoutant, l’alchimie finale déjantée et déboussolant tient de la pure appellation d’origine contrôlée. Bawdy Festival est un label unique et de suite reconnaissable ; que l’on ne pourra qu’apprécier ou détester mais qui ne laissera en aucun cas indifférent.

La production des Cds ou Dvd en étant un tant soi peu épurée dans la longueur du produit auditif et en opposition restituant parfaitement l’ambiance réelle de la prestation scénique visuelle» se voudra suffisamment subtile, pour vous imprégner en profondeur de ce Clown Show. Certains titres, comme un « Get Clowned » forçant au Jump en compagnie des invités Merka et Le Saint, ou plus encore la dualité concoctée avec le combo post rock « All Angels Gone » s’avéreront sidérants, et foncièrement subjuguant. A fortiori n’extraire que deux titres de la tracklist se verra résolument réducteur, tant les « Bawdy Mother Fucker », « Boogalion’s Mafia », « Crossroad » et consorts tireront savamment et finement leur épingle du jeu avec autant d’excellence et pour un résultat sans rémission et similaire…

Au final, si le pari de sortir une telle offrande (enregistrée aux Cuisines, à Chelles), en première véritable release pouvait paraitre tenir de la gageure ; on ne pourra que s’incliner devant le résultat : Tant au niveau professionnel, qu’à celui du plaisir asséné. Rien à jeter, tout à apprécier ; que peut demander de plus le peuple ; si ce n’est de s’enrôler dans la Clown Army et plonger sans retenues dans ce « Weird Side » ???!!!

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dlaumor - 30 Décembre 2014: Belle chronique, pour un groupe qui le mérite. Dommage que nous ne puissions plus les voir sur scène. Il ce dégage de leur album live, un truc qui te dit que sur scène ça devait en mettre plein la gueule. Un album bien déjanté, ou rien n'est à laisser comme tu le dis. Une véritable claque qui t'assomme, tu reste scotché le cul sur ta chaise à écouté ce truc de fou, et quand tu entend la derniére note, tu te dis "Déja... Put... il faut que je le remette". Allez, tu m'as redonnez envie de me prendre cette foutue claque sur ce live.
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