Into the Sea

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
13/20
Nom du groupe Alaska (FRA)
Nom de l'album Into the Sea
Type Demo
Date de parution 31 Octobre 2012
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. Immersed
2. Mind Injuries
3. Into the Sea
4. Take Me Home
5. Burden

Acheter cet album

 buy  buy  buy  buy  buy  buy  buy
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Alaska (FRA)


Chronique @ BlackDieRose

14 Avril 2013

Alaska se noie dans la masse...

Alaska est un groupe français évoluant dans la mouvance très prisée du moment : le Metalcore mélodique à tendance Emo. Le quintette qui nous viens tout droit d’Ile de France a été formé très récemment en 2012 et est composé de Kevin au chant, Thibaut à la basse, Florian derrière les fûts et Louis et Rodolphe à la gratte. Le groupe sort peu après sa formation un premier EP intitulé Into the Sea. Quand on voit au premier abord le style du groupe, on peut commencer à avoir un peu peur et douter de la virulence et de l’originalité de la musique. Après une première écoute on peut facilement cataloguer ce groupe tellement il est proche musicalement de ce que font Woe, Is Me, Asking Alexandria, Of Mice And Men & compagnie.

Plongeons-nous donc au plus profond de la musique. On entame alors la galette par "Immersion" (chouette titre pour un album qui s’appelle Into the Sea). La houle, des vagues, un orage se font entendre en guise d’introduction puis se font vite remplacer par un bon gros breakdown de concassage suivi de près par les beuglements de Kevin. Bon, pour une introduction c’est assez bien réussi mais où est l’identité du groupe dans tout ça ? Sur ce titre on a plutôt l’impression d’entendre un énième plagiat du boys band Asking Alexandria. Par contre au sujet des guitares c’est pas mal du tout, on observe des riffs brise-nuques basiques accompagnés par de très beaux plans mélodiques et inspirés qui rajoutent pas mal de cachet à l’album. Sur toutes les pistes on a droit à ce petit vent de fraicheur qu’apportent ces riffs euphoniques et permettent finalement à ce que l’auditeur ne décroche pas complètement à la redondante musique.

Bon niveau basse et batterie c’est l’inverse, il n’y a pas de folie, pas de d’imagination : c’est vide. La batterie se contente d’une frappe sèche et calibrée devenant presque ennuyeuse à la longue. Quant à la basse elle est à peine digne de mention, maintenu constamment dans le fond de la musique on ne l’entend que très peu. Côté chant par contre c’est pas mal. Bien sur comme dans toute composition Metalcore moderne on a droit à la dualité évidente, flagrante et surtout lassante du très décrié chant clair/cri. Toutefois, ce chant donne de la profondeur à la musique, oscillant entre des growls graves et destructeurs qui ne sont pas sans rappeler ceux de Joel Heywood (Silent Screams) et un chant clair très Hance Aligood (Woe, Is Me) ou Viktor Guillet (Betraying The Martyrs). D’ailleurs Alaska ressemble étrangement aux trois groupes précédemment cités au niveau des voix, des breakdowns et de la structure très scolaire des morceaux.

Néanmoins la jeune formation française arrive quand même à sortir des sonorités intéressantes (même si déjà vues) grâce à l’utilisation de multiples samples qui apporte symphonie, modernité et légèreté, notamment sur les pistes "Into the Sea", l’entraînante "Take Me Home" et la virulente "Burden" où les touches électroniques sonnent très Enter Shikari. Le but du groupe n’est pas de produire une musique originale. Non, la musique semble plutôt programmée pour des concerts hauts en couleur comme en témoignent les nombreux breakdowns propices à des moshparts anarchiques et les nombreux chœurs présents sur "Into the Sea" et "Take Me Home". Enfin on termine l’écoute avec "Burden", le titre le plus agressif de la galette avec l’intro "Immersion". On assiste même à un joli solo qui laisse l’auditeur finalement satisfait et marqué par cette dernière piste.

Vous l’aurez sans doute remarqué il n’y a absolument rien d’original dans la musique d’Alaska. Le groupe s’est juste mêlé à la masse déjà surchargée et pourrait s’y fondre tellement il n’a pas d’identité. La musique sonne très Asking Alexandria dans la forme. Assurément meilleur que le dernier Woe, Is Me mais moins bons et moins grandiloquent qu’un Betraying The Martyrs ou encore un Silent Screams, Into the Sea est le genre d’album où l’on passe un bon moment à l’écouter puis on l’oublie quelques jours après.

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Alaska (FRA)