Into the Deepest Bane of Hope

Liste des groupes Power Metal Orion Child Into the Deepest Bane of Hope
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18/20
Nom du groupe Orion Child
Nom de l'album Into the Deepest Bane of Hope
Type Album
Date de parution 28 Septembre 2016
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1. Into the Deepest Bane of Hope 01:52
2. No Return 05:12
3. Escape from Hell 05:35
4. Nothing Remains 01:38
5. Search of Truth (Exegesis) 06:07
6. As Darkness Falls 05:31
7. Dark Temptation 05:14
8. Hear the Silence 01:40
9. Fallen Gods 04:42
10. Dying Alone 05:19
11. Doomankind 04:23
12. Crossing the Threshold of Darkness 01:26
13. Deathly Relief 05:50
14. Invictus 05:19
15. In the End, Shall Be the Beginning 01:49
Total playing time 1:01:37

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Orion Child


Chronique @ dark_omens

12 Janvier 2017

Profitons donc de ce ciel clair obscur...

Quelque part dans ce laps de temps qui sépare 2010 et 2011, les Ibériques d'Orion Child avaient sorti un A New Dark Apology qui, soyons francs, n'avait pas ému grand monde. Autant dire donc que son successeur baptisé Into the Deepest Bane of Hope, sorti en Septembre 2016, n'était pas vraiment attendu par une foule en liesse.

Pourtant, ce nouveau disque, tout comme celui d'avant, a quelques qualités à faire valoir. Nos 6 Basques y pratiquent, en effet, un Power Metal européen assez particulier et assez attachant puisqu'ils n'hésitent pas à l'enrichir à l'aide de growls, de quelques passages aux rythmes effrénés et de climats sombres. Des éléments qui nous rappelleront, toutes proportions gardées, le travail des Grecs de Septic Flesh ou encore des Norvégiens de Dimmu Borgir.

Ce contraste entre d'un côté la lumière et de l'autre ce froid glacial est de surcroît magnifié par le mélange de ces vocaux opposés ; à savoir hargneux avec ceux de Jones dont le travail se rapprochera, dans une certaine mesure, de celui de Spiros Antoniou (Septic Flesh encore) d'une part et de l'autre avec ceux de Víctor Hernández, qui, quant à lui, devra plutôt être comparé à l'excellent Terence Holler qui, fut un temps, fut considéré comme l'un des vocalistes les plus prometteurs de sa génération. L'histoire, malheureusement, ne permit jamais à l'Ultramontain de concrétiser ses espoirs-là puisque, malgré tout le bien que l'on peut penser d'Eldritch, et de ses travaux, la formation italienne, jusqu'à aujourd'hui tout au moins, n'aura jamais atteint une aura suffisante pour rayonner sur le monde du Heavy Power Metal Progressif dans lequel elle inscrit sa démarche. Mais ceci est une autre histoire.

Pour en revenir à ce Into the Deepest Bane of Hope, Orion Child y mariera donc diverses intentions mais avec une subtilité intéressante puisqu'elle permettra de respecter l'équilibre entre toutes ces aspirations. Comme, par exemple, sur les sympathiques No Return, Search Of Truth (Exegesis), As Darkness Falls ou Fallen Gods. Pour ce qui sera de Deathly Relief, il sera sans doute celui qui sera le plus hanté par ce climat Black Symphonique scandinave dont Silenoz et ses comparses sont passés maîtres (enfin d'après certains d'entre-nous). Tant d'ailleurs qu'il eut pu figurer sur ce fameux Puritanical Euphoric Misanthropia sans aucun souci.

Afin de donner encore un relief supplémentaire à cette ambiance tantôt claire, tantôt ténébreuse, Orion Child aura aussi ajouté pas moins de 5 interludes à cet opus (1 intro (Into the Deepest Bane of Hope (Intro)), 1 outro (In The End, Shall Be The Beginning (Outro)) et 3 midtro (Nothing Remains (Midtro), Hear The Silence (Midtro) et Crossing The Threshold Of Darkness (Midtro)). Une jolie façon de dessiner plus distinctement encore les contours de certains de ses morceaux grâce à ces courts instrumentaux acoustico-orchestaux.

Voilà donc une œuvre plutôt séduisante en son genre qui nous offrira l'association d'univers pour le moins contrastés qui, quoi qu'on en dise, ne se côtoient pas aussi souvent que certains semblent le penser. Profitons donc de cette aubaine...

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