Intercourse and Lust

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16/20
Nom du groupe Abigail (JAP)
Nom de l'album Intercourse and Lust
Type Album
Date de parution 1996
Style MusicalBlack Thrash
Membres possèdant cet album44

Tracklist

Re-Issue in 2020 by Drakkar Production.
1.
 A Witch Named Aspilcuetta
 04:33
2.
 Confound Eternal
 04:11
3.
 The Crown Bearer
 02:40
4.
 Attack with Spell
 04:10
5.
 Strength of Another World
 07:03
6.
 The Bonehunter
 02:30
7.
 Mephistopheles
 05:13
8.
 Intercourse and Lust
 01:27
9.
 Hail Yakuza
 07:39

Bonus
10.
 Intro
 
11.
 Grotesque Nightmare
 
12.
 Death of Life
 
13.
 The Fire of Hellmetal
 
14.
 Lucifer Sings
 

Durée totale : 39:26

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Abigail (JAP)


Chronique @ BEERGRINDER

03 Décembre 2025

Hail yakuzas !

Derrière le Sabbat de Gezol, père spirituel du Black Metal au Japon, quelques groupes commencent à émerger au milieu des 90’s : Sigh qui a signé chez Cacophonous Records pour son deuxième album, et Abigail qui lui a trouvé un deal avec Modern Invasion Music, le label australien qui a lancé Deströyer 666 et Bestial Warlust, autant dire que la finesse n’est pas vraiment sa spécialité.
Cela tombe bien parce qu’Abigail n’est pas du genre à enfiler des perles, son style destroy Black / Thrash alcoolo-satanique ne dépareille pas ici sur leur premier format long Intercourse and Lust (1996).

A Witch Named Aspilcuetta (aucun lien de parenté connu avec le latéral de Marseille et Chelsea) nous saute à la figure dès le début de l’album, une sorte de early Kreator / Venom / Sodom chaotique sous amphétamines. Confound Eternal débute sur un linéaire plus nordique et des enchainements Speed / Black qui hormis le chant hargneux de Yasuyuki, pourraient figurer chez Hellhammer, tout comme les typiques « Ouh ! » à la Thomas G. Warrior sur Attack with Spell.

Sur le mid-tempo The Crown Bearer la basse est vrombissante, les solos de guitares déstructurés et les riffs minimalistes sont Punk, c’est crade, basique et assumé, ambiance du local de répé, on les voit presque avec leur bière et leur clope. Même sur le long titre (7 minutes) Strenght of Other World le trio ne se départi jamais de son énergie et ça cogne dure.
De toutes façons c’est très clairement indiqué sur le livret : « This album is dedicated to Mirai (Sigh) and early Euro German evil metallic foundations. » ce mantra suffirait presque à décrire la disque…

Sinon il est amusant de constater que le riff principal de Mephistopheles ressemble beaucoup à la fin de This Was My Life de Megadeth, et au registre des anecdotes, c’est Chuck Keller des tout aussi obscures et old-school Order from Chaos qui a écrit la moitié des paroles de cet album.

Parallèlement à un Black Metal qui s’intellectualise, devient plus technique, plus raffiné, (et soyons clair, plus accessible et mou de genoux), des groupes comme Satanic Slaughter, Desaster, Absu, Nifelheim, Aura Noir résistent et laissent libre cours à leurs racines Thrash / Speed, Abigail est dans ce mouvement aussi, mais avec un surcroit de désordre, de minimalisme de « rien à foutre », et c’est assez jouissif.

BG 02/12/2025

1 Commentaire

4 J'aime

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nemesisirae - 03 Décembre 2025:

Belle chro!, acheté à sa sortie, cela doit faire 28 ans et 10 mois que je ne l'ai pas écouté... j'y jette une oreille ce soir car ton analyse me fait penser que j'aurais dut approfondir en son temps!

THX

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