Instinct of Inhuman Devourment

Liste des groupes Death Brutal Ezophagothomia Instinct of Inhuman Devourment
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15/20
Nom du groupe Ezophagothomia
Nom de l'album Instinct of Inhuman Devourment
Type Album
Date de parution 20 Janvier 2011
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album15

Tracklist

1. Intro / The Cell of Sickness 00:42
2. Instinct of Inhuman Devourment 05:00
3. Petrified in Ancients Megaliths 03:28
4. Hiding Under Disfigured Surface 05:23
5. When Earth Will Be Tired of Us 05:16
6. The Way to Interminable Horror 00:58
7. Rejoice in Moribund (Mortal Decay Cover) 04:55
8. Parasitic Vivisection 04:31
9. Outro / The Sources of Furious Mass Madness 00:50
Total playing time 31:03

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Ezophagothomia


Chronique @ dark_omens

31 Juillet 2013

Instinct of Inhuman Devourment est intense et fichtrement attrayant...

Ezophagothomia est une formation ukrainienne qui distille de cette poésie Brutal Slam Death à base de voix caverneuses et gutturales, de riffs qui s'égarent souvent dans les lancinantes lenteurs de rythmes pesants, de morceaux aux titres imaginatifs évocateurs de tortures salaces, mais aussi d'imagerie lyrique où d'ensanglantés attributs côtoient de putrescents restes parfois dévorées par d'effrayantes créatures en des paysages délabrés et cauchemardesques. Voilà, de manière caricaturale, comment nous pourrions définir le genre. Un résumé certes pas dénué de tout fondement mais qui serait néanmoins très sommaire et pas suffisamment précis pour rendre hommage aux travaux de ces musiciens natifs de Kiev. Attelons nous donc à être plus explicite et à peindre un tableau, fatalement, carmin pour détailler ce Instinct of Inhuman Devourment, premier véritable album de Vitaliy Drozdov et de ses macabres complices.

Et d'emblée, force est de constater, au cœur palpitant de ce mouvement, tant décrié par les puristes adeptes d'un Metal de la mort plus traditionnelle, qu'Ezophagothomia distille son art meurtrier avec talent. Bien évidemment les poncifs stylistiques, déjà mentionnés précédemment, sont ici bien présents et le propos de ces musiciens s'alourdis donc d'une humeur délicieusement poisseuse, grasse et lourde souligné pour les grognements caverneux d'un chanteur à la voix sépulcral et par les coups de couteaux rouillés s'enfonçant tantôt posément et tantôt plus frénétiquement de guitaristes aux instruments aiguisé.

Toutefois, au delà de ces lenteurs propre au genre, Ezophagothomia n'oublie jamais l'essence brutale de son Death (le terrible Instinct of Inhuman Devourment, When Earth Will Be Tired Of Us, mais aussi, par exemple, Parasitic Vivisection).

En outres de ces caractéristiques, somme toute, relativement classique, et inhérente à la mouvance Brutal Slam Death Metal, nos désosseurs de Kiev se permettent quelques rares nuances qui si elles n'apportent pas grand chose à l'ensemble ont, tout au moins, le mérite d'exister (When Earth Will Be Tired Of Us et son final agrémenté de quelques guitares acoustiques légèrement hispanisantes).

Cette ode à la bestialité lourde et superbement insidieuse comporte aussi une reprise. Ce Rejoice In Moribund apparaissant initialement sur une démo (Grisly Aftermath (1993)) puis sur un premier album (Sickening Erotic Fanaticism (1997)) est l'œuvre, à l'origine, des américains de Mortal Decay. La version des ukrainiens, eu égard au genre qu'ils pratiquent, s'évertue, quant à elle, à se complaire en des ambiances nettement plus pesantes et en des éructations aux rythme nettement plus lancinants.

De plus, aussi paradoxale que cela puisses paraître à l'aune des caractéristiques du style pratiqué ici, ce Instinct of Inhuman Devourment est intense et fichtrement attrayant. Un album qui, en définitive, ne convaincra donc que très modérément les adeptes traditionalistes d'un Death Metal pur et immaculé, mais qui, assurément, saura satisfaire les autres, fort de qualités certes pas bouleversantes mais agréables.

3 Commentaires

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sijj - 31 Juillet 2013: Merci pour la chro, entièrement d'accord avec toi sur cet album exemplaire de slam pachidermique et barré. C'est quasiment une exception tant le style est majoritairement composé de groupes stériles et inintéressants au possible.
dark_omens - 01 Août 2013: Pour être franc, je ne suis pas très amateur de Slam Death que, tout comme vous, je trouve souvent ennuyeux. Mais ce Ezophagothomia j'y reviens assez régulièrement.
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