Instant Clarity

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17/20
Nom du groupe Michael Kiske
Nom de l'album Instant Clarity
Type Album
Date de parution 1996
Style MusicalHeavy Rock
Membres possèdant cet album38

Tracklist

1. Be True to Yourself
2. The Calling
3. Somebody Somewhere
4. Burned Out
5. New Horizons
6. Hunted
7. Always
8. Thanx a Lot !
9. Time's Passing by
10. So Sick
11. Do I Remember a Life

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Michael Kiske


Chronique @ Hellsoldier

03 Mars 2015

Un premier album honnête, loin des mièvreries à venir...

Peu après le controversé "Chameleon", Michael Kiske est renvoyé d'Helloween. Un choc émotionnel pour lui, une trahison qu'il ne pardonnera jamais et qui va durant près de 10 ans le faire s'éloigner de plus en plus du monde du Metal. Jusqu'à ce qu'un certain Tobias Sammet ne le remette sur le droit chemin avec son projet Avantasia puis, bien plus tard, en 2012, grâce à sa réunification avec Kai Hansen au sein d'Unisonic, qui voit Michael au sommet comme à la grande époque d'Helloween.

Mais, revenons à cette année 1996. Pour son premier album solo, Michael Kiske a mis les moyens en tant que producteur pour nous pondre un son clair, net, où chaque instrument est audible et assez puissant quand il le faut. Mais il a aussi su s'entourer de guests de premier choix. Tout d'abord, son ex/futur comparse Kai Hansen, mais aussi et surtout (surprise) Monsieur Adrian Smith, l'ex/futur (et toujours) guitariste virtuose d'Iron Maiden.

Kai est crédité sur "New Horizon" en compagnie d'Adrian, LE morceau Heavy de cet "Instant Clarity", une bombe absolue aux soli virevoltants et aux lignes vocales hallucinantes de ce cher Kiske, d'ailleurs très proche de Bruce Dickinson sur les couplets... Mais Adrian est aussi crédité sur le très bon "The Calling", bien Heavy avec un gros riff, un excellent solo digne de la vierge de fer (Merci Adrian) et un refrain haut perché parfaitement maîtrisé (Michael a fait de gros progrès sur ses aigus, plus précis, mais moins grandiloquents que sur les deux Keepers). Mais peut-on parler de speed mélodique ? Non, plutôt de Heavy Rock musclé.

Passés ces deux excellents morceaux, l'album se révèle être bien plus proche du "Chameleon" d'Helloween justement par son incroyable diversité (Normal vu que Kiske avait composé la majeur partie de l'album). A commencer par le premier morceau, assez agréable mais qui sert juste de démonstration vocale où Michael monte petit à petit en puissance sur un refrain très planant, à la manière de sa performance sur "I Believe" (toujours "Chameleon").

On a également droit, dans un registre plutôt pop/rock, à des morceaux plus calmes: "Somebody Somewhere" un petit peu ennuyeux, "Burned Out" qui possède un joli refrain,"So Sick" plus énergique, aux couplets "rigolos" et au refrain assez beau, il faut le reconnaître (mais gâché par un break chiant au possible), ou à des morceaux un poil plus énergiques mais très "gentillets": "Hunted" pas terrible, où Michi s'est ré-équipé de son mégaphone de gréviste, et un "Thanx a Lot" pas extraordinaire mais très agréable à écouter. Ces morceaux sans être mauvais ne sont pas transcendants, et sont très, très loin du speed mélodique et même des deux morceaux les plus heavy de l'album que sont "New Horizon" et "The Calling".

Mais cependant s'il y a bien une chose sur laquelle Kiske est fort, c'est sur les ballades ! Souvenez vous de la sublime "Longing", de la très belle "Your Turn" ou encore de l'épique "We Got The Right". Ici, on a d'abord "Always", très touchante, en hommage au batteur Ingo Schwichtenberg qui s'est suicidé suite à une schizophrénie et à des abus de drogues et d'alcool. La voix de Michi se fait comme une caresse, très douce et sincère, puis se fait plus puissante au fur et à mesure du morceau, pour arriver à un final beau à en pleurer avec un refrain très poignant et intense. Ce mec a vraiment une voix magnifique !
Ensuite, "Do I Remember a Life" se veut plus épique et progressive, avec une intro relativement douce et belle, un refrain magnifique, puis l'arrivée d'un riff Heavy et d'une explosion vocale avant que le calme ne revienne pour une fin toute en douceur. Un très très bon morceau magnifiquement interprété par le blondinet à la voix d'or.

Malheureusement, l'album n'a pratiquement pas marché et fut un bide commercial (et ce n'est pas l'immonde pochette qui allait donner un coup de pouce). La suite, tout le monde la connaît... Michael Kiske va s'enfoncer de plus en plus dans de la pop "bas du front" et mièvre, avant de revenir en force avec Unisonic, mais c'est une autre histoire...

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