Trop simple, trop banal et peu innovateur
Peu d’information circule concernant Nanochrist mais les Canadiens ont l’air d’avoir un petit collectif de fans et pas mal d’inspiration. Ils ne savent d’ailleurs pas comment s’étiqueter. Industrial metal ? Cyber
Metal ?
Trance Metal ? Une chose est sûre, leur musique est un mélange des trois, quelque part entre
Rammstein, Blue Stahill et
Fear Factory, futuriste, robotique, parfois un peu technoïde. Leur EP «
Information Disease », sorti en octobre 2014, en est le témoin. Quatre titres non humains qui nous transportent dans le monde des machines.
Suffit d’écouter « Freefall » et son début à coup d’électro cybernétique. L’organique a fait place au synthétique, même la batterie ne semble pas pilotée par un être de chair et de sang. Le chant est déshumanisé et peut parfois laisser pantois par son manque de force, d’intonation et de justesse. Mais il garde cette hargne propre au style et s’avère plus efficace lors des refrains.
Il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’innovant, Nanochrist est très classique dans son style, avec ses intros électroniques très simples, ses lignes de batterie pas particulièrement développées et ses guitares un peu molles. « Blank
Inside » remonte la pente de ce côté-là avec un titre plus burné, plus rageur et plus perturbé. Les riffs arrachent et l’ambiance est plus dans le style « révolte des machines ». Ca fonctionne très bien. « (S)hit » suit la même mouvance avec un côté plus punky.
Pas mal mais sans plus.
Pas grand-chose de plus à dire sur ce «
Information Disease » relativement court qui ne montre sans doute pas tout ce que le groupe peut nous proposer. Ce n’est pas un EP qui va chambouler la face de la planète, il est trop simple, trop banal et peu innovateur malgré quelques petites bonnes choses.
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