Infernal, un album qui porte bien son nom !
Pour ses 10 ans,
Natchez sort cet album, son deuxième. 10 ans de scène, ça forge un son, et le moins que l'on puisse dire c'est que le son sudiste, les gaillards l'ont ! Cet opus va confirmer ce que le 1er album avait fait découvrir. La maturité est là, les textes toujours en français ; pas facile de faire sonner la langue de l'hexagone sur des riffs que l'on penserait issus des US, et pourtant, ils y arrivent diablement bien.
Les influences du groupe sont visibles mais pas copiées, ce qui se perçoit dès les deux premiers titres. Le 3e morceau, quant à lui, confirme l'évolution du son depuis le 1er album ; et avec son intro et la rythmique légèrement "psyché", il est très représentatif des seventies. C'est beau et bien fait ! La basse ronronne et est omniprésente. Ensuite, on change d'ambiance et on se permet un petit instrumental en intro d'un titre tendance country qui fait un joli clin d'oeil à Clint Eastwood. Ce titre sera même joué très longtemps sur scène, faisant partie des standards de
Natchez.
On continue avec
Transit Man, titre nerveux avec une "pause" en slide au milieu. Manu en est un magnifique adepte, il est tombé dans la marmite étant petit et il a digéré toutes ses influences et plus encore en nous gratifiant de soli rarement plus longs qu'une minute, allant droit à l'essentiel et jamais ennuyeux, un vrai tireur d'élite !
Boogie Harley serait le Borneto be wild de
Natchez avec cette histoire .... de moto, avec joute guitaristique à l'appui ! Avec Globe-trotter, dans la 2e partie du titre, le groupe va taquiner les Allmann et se montre digne de leurs aînés. La clôture de l'album ironise avec les origines de DD le bassiste né au Vietnam sur un rythme ....
Infernal voire reggae !!
Ils osent tout et avec beaucoup de réussite ! Cet album nous est livré par un groupe qui monte en puissance et en qualité.... RV pour
Brut 3 ans plus tard.
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